Face au journaliste Khalifa Diakhaté, ce dimanche 11 juillet, l’ancien porte-parole du parti Rewmi d’Idrissa Seck a déclaré que le Sénégal est dans un chaos institutionnel. Lequel se situe au niveau des collectivités locales, de la justice et de l’Etat central.
«Nous sommes dans une situation de chaos institutionnel au Sénégal voulu, planifié, exécuté froidement par le président de la République. C’est le chef de l’État, peut-être même le chef de l’Alliance pour la République (Apr) qui décide en personne quand le mandat des élus locaux arrive à terme», a-t-il affirmé dans l’émission «Jury du dimanche».
A l’en croire, «cela veut dire que c’est Macky Sall qui est le maître du jeu de la décentralisation, indépendamment de la volonté des populations».
Le 2e chaos institutionnel, dit-il, est lié au fonctionnement du Conseil constitutionnel. «Cette juridiction n’est plus en mesure de délibérer, du fait d’un dysfonctionnement savamment orchestré par le chef de l’Exécutif. On a un grand chaos au niveau de la justice. Aujourd’hui, le Sénégal a un Conseil constitutionnel qui prend les décisions les plus importantes en matière judiciaire. Ce conseil est incomplet. A ce jour, l’opposition a introduit un recours devant cette juridiction qui, légalement, n’est pas en position de délibérer, parce que le président de la République refuse de remplacer deux membres dont leur mandat est arrivé à terme depuis le 26 juin 2021», rappelle Abdourahmane Diouf.
Le juriste de poursuivre : «Macky Sall savait, depuis le 26 juin 2015, que le mandat de ces deux membres allait expirer le 26 juin 2021. Il n’a rien fait pour pourvoir à cela. Il y a une dame, membre qui est décédée et depuis le mois de janvier 2021, elle n’a pas encore été remplacée. Les textes du Conseil disent que cette situation peut être gérée quand on est dans un cas de situation temporaire. Mais là, on est dans un cas d’empêchement définitif. Donc, aujourd’hui, le président de la République s’est organisé pour que la justice, la plus haute juridiction, ne fonctionne pas.»
A propos du chaos concernant l’Etat central, l’homme politique pointe l’absence de Premier ministre. «Le président de la République préside le Conseil des ministres et n’a pas de responsabilité auprès du Parlement. Si demain, l’opposition gagne les élections législatives et qu’elle devrait choisir un Premier ministre, le Sénégal serait davantage dans une situation de chaos institutionnel», a signalé l’ancien porte-parole de Rewmi.
11 Commentaires
. On n'est pas dans une jungle sauf qu'on essaie de divertir car dans votre petit monde d'opposition chacun pense qu'il peut être président
Citoyen Nouveau
En Juillet, 2021 (17:40 PM)L'ami de Babacar Ngom
L'ami Atepa
Ce Abdourahmane Diouf est un imposteur..
Mouy sonko sonko lou naan day guéné livre
Mm
En Juillet, 2021 (17:04 PM)Chaos
En Juillet, 2021 (21:18 PM)Le Sénégal n'a pas besoin de chaos institutionnel et toute cette classe politique (pouvoir comme opposition) n'est là que pour alimenter des débats puérils avec la complicité de médias et journalistes corrompus sans aucun idéal ou fibre patriotique. Chacun lorgne le fauteuil de l'autre pour remplir ses comptes au moment où le citoyen lambda est exclu du jeu et sans défense...
Vraiment triste
Pour le bien du Sénégal
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Aidez le il va. Mal
Tirez le. Des griffes de. L'Antéchrist il est. Sous son charme
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