L'ancien joueur de l'équipe de France, dont l'autobiographie "I Love This Game" parait ce mois-ci, ne veut plus garder ça pour lui.
Patrice Évra se confie. Ce mardi 11 janvier, l’ex-joueur de l’équipe de France et de Manchester United est revenu sur les agressions sexuelles dont il a été victime adolescent, au micro de la matinale de France Inter.
“Quand quelque chose comme ça se passe, et c’est pour ça que c’est un message à toutes les personnes qui ont été dans ma situation, premièrement, on a honte, a-t-il confié devant Léa Salamé. Après, on a peur de ce que les gens vont penser de nous.”
Au mois d’octobre 2021, le sportif avait révélé dans son autobiographie I Love This Game, qui sort en français en librairie ce jeudi 13 janvier, avoir été victime d’attouchements alors qu’il avait 13 ans par l’un de ses professeurs. À cette époque, il était hébergé par le principal du collège car ses parents habitaient trop loin de l’école où il pouvait pratiquer le football. Il raconte que cet homme venait tous les soirs dans sa chambre pour le toucher.
“Quand quelque chose comme ça se passe, et c’est pour ça que c’est un message à toutes les personnes qui ont été dans ma situation, premièrement, on a honte, a-t-il confié devant Léa Salamé. Après, on a peur de ce que les gens vont penser de nous.”
Au mois d’octobre 2021, le sportif avait révélé dans son autobiographie I Love This Game, qui sort en français en librairie ce jeudi 13 janvier, avoir été victime d’attouchements alors qu’il avait 13 ans par l’un de ses professeurs. À cette époque, il était hébergé par le principal du collège car ses parents habitaient trop loin de l’école où il pouvait pratiquer le football. Il raconte que cet homme venait tous les soirs dans sa chambre pour le toucher.
Patrice Évra se rappelle d’un coup de fil de la police, qu’il a reçu à 24 ans, “puisque cette personne avait fait d’autres attouchements sexuels à d’autres enfants”. Il a nié avoir été victime de cet homme. “J’ai menti”, se souvient-il. ”Ça fait des années que je vis avec ce mensonge, vous n’imaginez pas comme je le regrette”, précise-t-il dans son livre.
“Toxique masculinité”
Avant d’écrire ce livre, seule sa fiancée Margaux Alexandra était au courant. “C’est elle qui a réussi à enlever cette toxique masculinité qu’on a nous les hommes, comme penser que pleurer est un signe de faiblesse. [...] Quand tu pleures, tu dois sortir tes émotions. Moi, j’ai tout bloqué”, explique-t-il.
L’idée de publier ce livre est le fruit d’un long travail d’acceptation avec lui-même, mais aussi avec ses proches. “Ma mère est effondrée, elle m’a dit ‘Patrice tu devrais pas le mettre dans le livre’. J’ai dit ‘non, maman, je ne le fais pas pour moi. Je le fais pour d’autres enfants’”, assure le sportif.
Depuis sa parution au Royaume-Uni, des fans sont venus le voir pour lui partager leur témoignage. “Il y a eu des retombées, constate-t-il. Je ne veux pas être le sauveur, mais je veux dire aux gens que quand tu es dans cette situation-là, parle quand tu es prêt mentalement, ce n’est pas une question de courage. C’est une question d’être prêt et de parler au bon moment. Moi c’était à 40 ans.” Il conclut: “Il faut parler.”
Avant d’écrire ce livre, seule sa fiancée Margaux Alexandra était au courant. “C’est elle qui a réussi à enlever cette toxique masculinité qu’on a nous les hommes, comme penser que pleurer est un signe de faiblesse. [...] Quand tu pleures, tu dois sortir tes émotions. Moi, j’ai tout bloqué”, explique-t-il.
L’idée de publier ce livre est le fruit d’un long travail d’acceptation avec lui-même, mais aussi avec ses proches. “Ma mère est effondrée, elle m’a dit ‘Patrice tu devrais pas le mettre dans le livre’. J’ai dit ‘non, maman, je ne le fais pas pour moi. Je le fais pour d’autres enfants’”, assure le sportif.
Depuis sa parution au Royaume-Uni, des fans sont venus le voir pour lui partager leur témoignage. “Il y a eu des retombées, constate-t-il. Je ne veux pas être le sauveur, mais je veux dire aux gens que quand tu es dans cette situation-là, parle quand tu es prêt mentalement, ce n’est pas une question de courage. C’est une question d’être prêt et de parler au bon moment. Moi c’était à 40 ans.” Il conclut: “Il faut parler.”
4 Commentaires
Alk
En Janvier, 2022 (20:38 PM)Participer à la Discussion