La Radiodiffusion télévision du Sénégal (Rts) a clôturé, hier, un séminaire de deux jours dont l’objectif était de réfléchir sur de nouveaux programmes. Le ministre de la Communication, Cheikh Bamba Diéye, lors de la clôture, a lancé un appel pour une télévision éducative et d’ouverture.
Des journalistes de la Radiodiffusion télévision du Sénégal (Rts), des consuméristes et des élus locaux ont réfléchi, deux jours durant, sur l’offre programmatique dans l’audiovisuel public. Hier, à la cérémonie de clôture, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Cheikh Bamba Diéye, a estimé qu’il s’agit de voir comment s’adapter, comment le service public audiovisuel peut être renforcé, structuré face à la concurrence devenue une réalité. Il a rappelé le souci du président de la République, du gouvernement du Sénégal, de voir la Rts réaliser non seulement les attentes du gouvernement, mais être au service de la population.
En tant que téléspectateur, Cheikh Bamba Dièye a lancé un appel pour une télévision éducative, qui donne de l’information. Entre autres attentes, le ministre suggère d’éviter une télévision nombriliste. Selon lui, la télévision doit donner, à travers des documentaires, une idée réelle du pays profond tout en s’ouvrant sur les autres pays, en disant au citoyen ce qui lui manque. Le ministre estime que le citoyen doit être préparé à la vie en communauté, que ce soit en ville ou en milieu rural, par l’intermédiaire d’informations citoyennes. « Il est important de sentir nos télévisions dans l’innovation », a lancé Cheikh Bamba Dièye. Il écarte toute forme de dirigisme absolu dans l’audiovisuel, qui enferme les journalistes du service public dans un carcan.
Le ministre remarque que le carcan, c’est dans la responsabilité individuelle, la disponibilité naturelle à avoir pour servir le plus grand nombre, avec cet esprit de prévention, d’éducation, de sensibilisation pour faire face aux phénomènes mondiaux. « L’avènement du numérique ouvre encore plus le Sénégal vers l’extérieur. Pour exister, il y aura le défi de la production, de la culture, de l’identité nationale », pense le ministre de la Communication.
Dans sa lecture du document final, le journaliste Mansour Sow a rapporté les propos du directeur général, Racine Talla : « La Rts est déjà dans la transition numérique. Il y aura de grands changements au niveau des sociétés de diffusion. L’enjeu majeur se situe au niveau des contenus. Cela va exiger de la Rts des programmes adaptés, mais également les moyens de leurs réalisations ». Racine Talla annonce que l’information régionale sera davantage prise en compte en partenariat avec les collectivités locales. Au nom de l’Union nationale des associations des élus locaux, Alé Lô a mis le doigt sur l’une des faiblesses de la politique de décentralisation : l’aspect communication, la participation des populations à la vie des collectivités. Ces deux jours de réflexion ont permis aux différents participants de faire un audit de la grille des programmes de la Rts. Il a été émis l’idée d’une offre qui tienne compte des mutations. Il s’agira également de diversifier les programmes et conquérir des parts de marché
1 Commentaires
Dilate La Rate
En Février, 2013 (20:05 PM)- un journal télévisé ne doit pas durer plus d'une demi heure.
- le communiqué du conseil des ministres n'est pas à lire dans sa totalité.
- les publi-reportages désservent plus qu'ils ne servent. (Macky par ci Macky par là)
- les danses (obscénes) qui défilent à longeur de journée ne sont pas des émissions.
- que le journal présenté par Angélique Manga est le plus pro ( elle ne se contente pas de lire b.... le téléprompteur)
La liste n'est pas exhaustive mais des changements à ces niveaux nous feraient beaucoup de bien
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