Au cours d’une visite effectuée hier auprès des femmes détenues de la Maison d’arrêt et de correction (Mac) pour femmes de Liberté 6, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a fait un plaidoyer en faveur de la réinsertion des détenues femmes. Notant que «les longues détentions sont très souvent source de stress pour les femmes», il constate qu’ «il y a beaucoup de choses à améliorer» au sein de cette maison d’arrêt où 113 femmes de diverses nationalités sont détenues. 22 parmi elles sont déjà condamnées dont 4 pour des peines de 10 ans.
«Les (femmes) détenues ont affirmé que les longues détentions pèsent sur elles», fait remarquer le ministre dans Sud Quotidien, non sans souligner «la nécessité d’organiser des jugements rapides et la préparation à la réinsertion des prévenues pour éviter la récidive».
8 Commentaires
Aida Ndiongue
En Janvier, 2015 (13:37 PM)Lipalip
En Janvier, 2015 (13:44 PM)Djourhi
En Janvier, 2015 (15:09 PM)Les personnes accusées de trafic de drogue (même du Yamba) sont condamnées à dix ans de travaux forcés, sans possibilité de remise de peine. On nous explique que c'est une mesure radicale pour dissuader les gens de s'adonner au trafic. C'est un argument recevable mais ne serait-il pas temps de faire le bilan pour savoir si cette loi a permis de réduire l'ampleur du trafic de drogue au Sénégal.
A ce rythme, nous allons continuer à engorger nos prisons, où les conditions de vie sont inhumaines, avec à la clé une surpopulation carcérale que rien n'explique sinon des condamnations à la chaîne.
Prison jomboul kenn, ndogal meun neu feu yobbu kouné. C'est à nous, les gens en liberté, de lutter pour rendre humain les conditions de détention.
Bira
En Janvier, 2015 (16:19 PM)Ba
En Janvier, 2015 (16:28 PM)Saliou Dieng Zaltamba
En Janvier, 2015 (16:39 PM)....
En Janvier, 2015 (16:43 PM)Ba
En Janvier, 2015 (21:36 PM)Le droit de grace présidentiel fait suite ù la volonté du constituant ou le peuple de consacrer le Président de la République comme le Gardien de la Constitution et Garant du Bon fonctionnement des Institutions de l'Etat.
Ainsi les moments de communion de la République comme la célébration de l'Indépendance explique que le Chef de l'Etat en qualité de Médiateur Universel use du droit de grâce pour liberer des deenus sous le coup d'une condamnation pénale pour des délits mineurs ou infraction (Troubles de l'Ordre Public ayant causé des dégatsaux biens publics,Outrage en agent en fonctions de garde de l'ordre public etc).
Ces délits sont de reprimandes publiques et non de condamnation (cause de laideur sociale).
Les Décisions de justice sont irréfragables (elles sont imbus de l'autorité de la chose jugé et par conséquent reclusive qui implique une application stricte de peine).Les exceptions notées sont celles relatives au cas de révision de procès qui peut raccourcir ou annuler une peine).
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