Cinq anciens collaborateurs de l'ex président sénégalais Abdoulaye Wade, dont son fils Karim, avaient déposé une plainte contre le gouvernement sénégalais devant la Cour de Justice de la CEDEAO. Ils accusent le gouvernement de Macky Sall d'avoir violé leurs droits. Karim WADE et quatre députés, Omar SARR, Madické NIANG, Abdoulaye BALDE et Ousmane NGOM sont interdits de sortie du territoire sénégalais.
Une mesure qui représente, pour leur avocat Mohamed Seydi Ndiaye, une violation grave à la liberté de circulation.L'immunité des quatre parlementaires, qui étaient des personnalités de l'ancien régime d'Abdoullaye Wade, avait été levée début janvier.
Pour leur avocat, cela constitue une atteinte à leurs privilèges et immunités garanties par la Constitution du Sénégal. Lors de la première audience de la Cour dans l'affaire de cette plainte contre le gouvernement du Sénégal, la demande de procédure accélérée a été reçue par la Cour.Il a également été décidé que le délibéré sur les exceptions d’incompétence ou d’irrecevabilité soulevées par l’état du Sénégal sera rendu le 4 février.L'avocat des plaignants a plaidé pour que ces "violations de droits de l'homme" cessent, et dénonce des considérations purement politiques qui ont présidé aux décisions d'interdiction de voyager et de levée de l'immunité. Les 4 députés appartiennent au Parti Démocratique Sénégalais, le parti de l'ancien président et père de Karim Wade.
Ils sont désormais dans l'opposition et visés par des enquêtes de la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite, pour enrichissement illicite et blanchiment d'argent.
14 Commentaires
Doul
En Janvier, 2013 (08:58 AM)Ben
En Janvier, 2013 (09:01 AM)BEN
Il
En Janvier, 2013 (09:12 AM)Citoyen
En Janvier, 2013 (09:18 AM)Written by Actusen.com
C’est un scandale digne du nom et les nouveaux tenants du Pouvoir qui se montrent volubiles et expansifs quant à leur engagement à combattre les scandales, ont du pain sur la planche.
Pour cause, le site situé vers l’échangeur des Maristes, qui devait abriter les deux immeubles où le prédécesseur de Macky Sall avait décidé de loger les Haïtiens, a été morcelé et offert à des tiers par le promoteur Tidiane Diawara. Qui, comme l’ex-député Aïdara Sylla, était très proche de l’ancien président Me Abdoulaye Wade. Parmi les bénéficiaires de ce scandale foncier, Alioune Sall, le frère utérin du chef de l’Etat. Il lui est attribué le numéro 8 du Plan d’implantation.
Outre Alioune Sall, d’autres personnalités ont bénéficié de ce site immatriculé TF 4114 et d’une superficie d’un hectare. Parmi elles, le lutteur Balla Gaye 2. Sur le Plan d’implantation, le roi de Guédiawaye, qui est également très proche du promoteur, dispose du numéro 1. Si l’on ignore, pour l’instant, les conditions d’acquisition de ces terres par certains compatriotes, il n’en demeure pas moins que tout est parti d’une promesse faite, à l’époque, au président sortant, par le promoteur Tidiane Diawara d’ériger deux immeubles qu’il se chargeait lui-même de préfinancer. En contrepartie, il devait lui être filé le restant de la superficie.
Ce que le promoteur Tidiane Diawara avait dit à Me Wade pour disposer d’un hectare de terres immatriculé TF 4114
Le scandale est d’autant plus gravissime que le promoteur Tidiane Diawara, qui distribue les parcelles en question, dans des conditions non encore élucidées, n’a pas respecté sa promesse de sortir de terres un quelconque immeuble. Or, il devait construire deux immeubles R+4, chacun sur une surface de 400 mètres carrés. Joint par téléphone, à maintes reprises, le promoteur n’a pas jugé opportun de décrocher son téléphone cellulaire. Idem, quand nous lui avons envoyé un Sms, dans lequel nous lui avons indiqué l’objet de nos coups de fil répétitifs.
Tapha Diaw
En Janvier, 2013 (09:29 AM)Dxb
En Janvier, 2013 (09:36 AM)Jont-berlin
En Janvier, 2013 (09:41 AM)Affaire Interne
En Janvier, 2013 (09:42 AM)Niak
En Janvier, 2013 (09:46 AM)Omar
En Janvier, 2013 (09:48 AM)L'affricainn
En Janvier, 2013 (10:46 AM)Pourquoi fait-il comme Senghor et Abdou ??????????
Quant aux interdictions de sortie du terrtoire nous espérons qu'elles sont fondées sur des faits contraignants.
En tout cas nous assistons à beaucoup d"écoutes" et pour le moment il n'y a aucune mise en examen.
On peut commencer à se poser des questions et à en poser aux juristes sur les raisons de ces lenteurs... (est-ce dû à la masse des informations à brasser ou aux interférences... politiques ?).
En tout cas, le peuple attend que soit mis fin au vol de ses maigres ressources et tous ceux qui ici ou ailleurs défendent subtilement les crimes économiques, seront condamnés tôt ou tard par l'histoire du Sénégal et de l'Afrique.
Kumaa
En Janvier, 2013 (12:51 PM)Nes
En Janvier, 2013 (14:03 PM)Kkkk
En Janvier, 2013 (14:09 PM)vive karim!
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