Selon, le Directeur Général du Giaba, cette saisie ''permet de mesurer comment les autorités qui sont engagées dans la lutte contre les crimes transnationaux sont très organisés et efficaces''.
S'agissant des attaques au Mali et au Burkina Faso, Kimelabalou Aba déplore les nombreuses victimes. Il assure que ces attaques sont dues essentiellement ''aux faiblesses de tous acteurs qui sont impliqués dans cette lutte : faiblesses des systèmes juridiques institutionnelles. Les acteurs ne sont pas assez outillés pour pouvoir juguler ces différents fléaux''.
Ainsi, pour M. Aba : ''il est nécessaire de créer d'autres moyens pour éradiquer le terrorisme et œuvrer pour le développement de notre espace communautaire''.
Le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) tient depuis le 10 novembre 2019 sa 32ème réunion plénière de la commission technique et du Comité Ministériel à Saly, a appris Seneweb.
Pour lutter efficacement contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le Directeur Général du Giaba assure ''qu'il faut couper les canaux de financement du terrorisme''.
Au cours de l'ouverture de cette 32éme réunion, M. Aba a exhorté les évaluateurs à la rédaction et à la restitution des constatations et conclusions faite sur le terrain.
Par ailleurs, cette réunion plénière vise à favoriser des discussions entre techniciens des États Membres (EM) autour des menaces et défis liés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme (BC/FT) dans la région. Elle permet également aux EM d’aborder les questions pertinentes qui nécessitent une approche concertée et harmonisée dans la mise en œuvre effective des mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Plate-forme de partage d’expériences, elle est enfin, une opportunité pour établir des partenariats entre experts, représentants des EM, partenaires techniques et observateurs dans le cadre de la LBC/FT.
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