L'armée brésilienne a annoncé à 17 h 30 avoir récupéré des corps et des débris de l'Airbus d'Air France. Une nouvelle annonce précipitée ? Il ne semble pas. Ce matin, les autorités brésiliennes, refroidies par l'affaire des faux débris du vol AF 447, annonçaient que dorénavant elles ne communiqueraient plus qu'après authentification des informations recueillies. Le colonel Jorge Amaral assure que les corps et les débris ont été récupéré à 14 h 14, heure française. Quatre heures avant son allocution sur la chaîne brésilienne TV Globo.
20 h 50 : Des masques à oxygène et un sac en nylon contenant une carte de vaccination ont également été récupérés par l'armée brésilienne selon TV Globo.
20 h 20 : Les deux corps et les débris de l'Airbus devrait arriver demain à Récife, ville du nord-est du Brésil, où est implanté l'Institut Medico Legal (IML). Les experts espèrent identifier les corps grâce à la collecte d'ADN effectuée auprès des proches des victimes.
19 h 40 : Selon l'armée brésilienne, le second corps a été repéré à 16 h 30 (heure française).
19 h 30 : Point presse à Récife au nord-est du Brésil. Le colonel de l'armée de l'air Jorge Amaral précise que les deux corps repêchés ce matin sont "de sexe masculin" avant de revenir sur les détails des recherches du jour. Le premier corps, repéré par un avion à 14 h 10 (heure française), a été récupéré par la corvette Caboclo vingt minutes plus tard. Puis un sac en nylon contenant un ordinateur portable et une malette en cuir avec un billet du vol AF 447 a repêché. Autre découverte : un fauteuil bleu "avec un numéro de série".
19 h : Selon l'armée brésilienne, les corps ont été repêchés à 640 km environ au nord-est de l'archipel brésilien Fernando de Noronha. Le colonel Amaral rajoute qu'un sac à dos qui contenait un billet d'avion du vol AF 447 a été trouvé.
18 h 50 : Le colonel Jorge Amaral annonce que deux corps et des débris ont été récupérés à 11 h 14 GMT (13 h 14, heure française). L'armée brésilienne a donc pris le temps, comme promis ce matin, de vérifier l'information avant de la communiquer.
18 h 30 : Jorge Amaral, colonel de l'armée de l'air brésilienne, annonce que des corps et des débris de l'Airbus d'Air France ont été récupérés.
17 h : Selon le quotidien brésilien Folha de S. Paulo, le premier des 24 messages automatiques envoyé par l'avion a informé la maintenance de l'arrêt du système contrôlant la gouverne. "Le message fait état d'une avarie CTL RUD TRV LIM", ce qui, selon deux pilotes d'Airbus interrogés par le journal, signifie que la gouverne s'est brisée. "Ceci pourrait avoir causé l'accident", avance le quotidien.
Interrogé sur la campagne de modification des pitots (détecteurs de vitesse), qui est menée depuis plusieurs mois par Airbus, le patron du BEA a révélé que ces sondes n'avaient «pas été remplacées» sur l'avion accidenté, bien que des dysfonctionnements concernant ces pièces aient déjà été signalés sur l'A330.
16 h : Les recherches reprennent au large des côtes brésiliennes selon le même dispositif que les jours précédents. La météo plus clémente devrait faciliter le travail des observateurs. Les recherches en images.
14 h 40 : Une messe eucharistique a été célébrée en fin de matinée à Roissy, en l'église de Saint-Eloi. Une centaine personnes y assiste. Parmi les fidèles, certains membres des familles de disparus et une dizaine de représentants du personnel d'Air France, profondément marqués par la tragédie.
13 h 40 : Les enquêteurs du BEA n'ont "pas encore fait le lien" entre "l'incohérence des vitesses mesurées et les pannes de systèmes". Les messages envoyés par l'avion (24 dont 14 en moins d'une minute) peuvent également correspondre à des arrêts volontaires des systèmes de la part des pilotes, précise le BEA qui insiste sur un point : "On n'a aucune raison de penser que l'avion s'est mis à faire n'importe quoi".
12 h 05 : Le BEA ne considère pas "très cohérente" l'hypothèse de l'explosion d'une bombe à bord du vol AF 447 mais précise qu'elle n'est "pas exclue à 100%".
12 h : Les 24 messages automatiques envoyés par l'A 330 démontrent que plusieurs systèmes sont tombés en panne avant la disparition de l'avion, dont le pilote automatique. Voir la liste des 24 messages ACARS envoyés par l'Airbus (pour les initiés)
11 h 50 : Le Bureau d'étude et d'analyse annonce qu'il existe des "programmes de remplacement et d'amélioration des détecteurs de vitesse" pour les Airbus A330, justifiés par le fait que ce type d'avion a connu "un certain nombre de pannes". Paul-Louis Arsalian, directeur du BEA, précise que cela ne signifie pas que sans le remplacement des sondes l'A330 est dangereux.
11 h : Le BEA annonce que l'avion a envoyé au total 24 messages d'anomalies avant sa disparition.
10 h 40 : Alain Ratier, de Météo France, annonce que "rien n'indique" que le vol AF 447 d'Air France ait rencontré sur son trajet "un amas orageux d'une intensité exceptionnelle" pour un mois de juin.
10 h : Le Bureau d'étude et d'analyse (BEA) "n'a pas la que la balise (des boîtes noires, ndlr) soit toujours attachée à l'enregistreur". "Elle peut s'être détachée" estime Paul-Louis Arslanian, directeur du BEA. es paramètres du vol AF 447 Rio-Paris disparu au large du Brésil, a indiqué samedi Paul-Louis Arslanian, directeur du BEA, peu optimiste sur les chances de retrouver les outils de mesure.
6 h 30 : L'armée brésilienne décide qu'elle ne communiquera aucune information sur les débris retrouvés tant qu'ils n'auront pas été formellement identifiés comme appartenant à l'Airbus d'Air France disparu lundi matin avec 228 passagers à son bord.
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