Les musulmans travaillant en première ligne dans la lutte contre la pandémie et confrontés à des circonstances de travail pénibles peuvent, exceptionnellement, rompre le jeûne du Ramadan et le reporter, avait annoncé mercredi l'EMB. Cela concerne les hôpitaux, les maisons de repos, les entreprises de pompes funèbres mais aussi les prisons, si les détenus rencontrent des difficultés pour observer le jeûne dans des conditions normales. "Le détenu décide lui-même s'il veut suivre ou reporter le Ramadan. C'est son libre choix", ajoute vendredi le ministre de la Justice Koen Geens.
Les prisons proposaient les autres années un régime adapté aux détenus qui souhaitaient suivre le Ramadan, comme la distribution du repas après le coucher du soleil par exemple. Cependant, en raison des mesures de sécurité liées au coronavirus, "moins de personnel est présent au sein des prisons et toutes les prisons ne sont pas en mesure de fournir des repas tardifs". C'est pourquoi les détenus seront autorisés, sous certaines conditions, à recevoir des paquets spéciaux (biscuits, dattes...) pouvant être livrés par l'EMB, indique Koen Geens.
“Son libre choix”
"Le détenu décide lui-même s'il veut suivre ou reporter le Ramadan. C'est son libre choix. Et même si le Ramadan se déroulera différemment cette année, la période est parfaitement compatible avec les mesures de sécurité prises contre le coronavirus", précise-t-il. Le mois de jeûne du ramadan commence vendredi pour les musulmans de Belgique. HCA/DOM/
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