Pas question d’oublier certaines règles éléments a-t-il été rappelé à Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Les deux candidats en lice pour le second tour de l’élection présidentielle se sont fait taper sur les doigts samedi 16 avril par la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale (CNCCEP). Cette dernière leur a rappelé les règles en vigueur en matière de protection des données personnelles.
Dans un communiqué publié samedi, la Commission rappelle, sans citer nommément les candidats, “qu’un fichier d’adresses professionnelles comportant des données personnelles ne saurait en principe être utilisé à des fins de propagande ou de démarchage”.
Dans un communiqué publié samedi, la Commission rappelle, sans citer nommément les candidats, “qu’un fichier d’adresses professionnelles comportant des données personnelles ne saurait en principe être utilisé à des fins de propagande ou de démarchage”.
Cette règle aurait dû être respectée selon la CNCCEP, alors que tous les candidats à la présidentielle “ont été sensibilisés par la CNIL”.
Les deux candidats déjà épinglés
Ce n’est pas la première fois depuis le début de la campagne que la CNCCEP rappelle à l’ordre des candidats. À la mi-avril, elle a sommé Marine Le Pen de s’expliquer sur des chiffres liés à l’immigration avancés dans sa profession de foi. Le texte avait finalement été publié “avec des réserves” car la candidate a refusé de changer ces chiffres qu’elle source “ministère de l’Intérieur”, mais introuvables par la Commission.
La Commission pointe d’ailleurs également du doigt dans son communiqué de samedi, le service public pour “des manquements à la neutralité”. Elle rappelle ainsi qu’il est “interdit que les moyens du service public soient utilisés à des fins de propagande électorale, qu’il s’agisse de soutenir ou de critiquer un candidat”. Un message adressé en filigrane à Emmanuel Macron?
Il a été reproché au président-candidat d’avoir utilisé son compte Twitter pour faire campagne, alors qu’il s’agit de son compte de président de la République.
Ce n’est pas la première fois depuis le début de la campagne que la CNCCEP rappelle à l’ordre des candidats. À la mi-avril, elle a sommé Marine Le Pen de s’expliquer sur des chiffres liés à l’immigration avancés dans sa profession de foi. Le texte avait finalement été publié “avec des réserves” car la candidate a refusé de changer ces chiffres qu’elle source “ministère de l’Intérieur”, mais introuvables par la Commission.
La Commission pointe d’ailleurs également du doigt dans son communiqué de samedi, le service public pour “des manquements à la neutralité”. Elle rappelle ainsi qu’il est “interdit que les moyens du service public soient utilisés à des fins de propagande électorale, qu’il s’agisse de soutenir ou de critiquer un candidat”. Un message adressé en filigrane à Emmanuel Macron?
Il a été reproché au président-candidat d’avoir utilisé son compte Twitter pour faire campagne, alors qu’il s’agit de son compte de président de la République.
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