La Russie a rejeté vendredi l'idée selon laquelle une de ses frappes aériennes a pu blesser Omrane, un enfant syrien vivant à Alep dont la photo, le montrant hagard et recouvert de sang, a fait le tour du monde. "Les avions russes opérant en Syrie ne visent jamais de cibles à l'intérieur de zones de peuplement", a assuré un porte-parole militaire, Igor Konachenkov, affirmant qu'aucune frappe russe n'avait eu lieu mercredi soir dans l'est d'Alep, où le cliché a été pris.
Prise après un bombardement mercredi soir sur le quartier rebelle de Qaterji, la photo d'Omrane, quatre ans, a fait le tour du monde et suscité l'indignation sur internet. Les quartiers Est sont régulièrement visés par l'armée de l'air du régime ou l'aviation russe. Selon Igor Konachenkov, Qaterji se situe à l'écart des zones bombardées par l'aviation russe car ce quartier jouxte les couloirs humanitaires ouverts par Moscou pour permettre aux habitants de fuir la ville assiégée.
"Un cliché de la propagande antirusse" Les accusations des médias occidentaux sont "une exploitation cynique" de la situation à Alep et "un cliché de la propagande antirusse", a-t-il ajouté. Le porte-parole suggère que l'attaque a été menée par les rebelles pour discréditer les efforts russes en faveur de la création d'un couloir humanitaire, voire qu'il n'y a pas eu d'attaque du tout car certaines fenêtres sur la photo d'Omrane sont intactes. "Si une frappe a eu lieu", affirme-t-il, ce n'a pas été un raid aérien mais l'explosion de bouteilles de gaz "utilisées en grande quantité par les terroristes" ou des tirs de mortier.
3 Commentaires
Anonyme
En Août, 2016 (16:32 PM)Hm1
En Août, 2016 (17:09 PM)Hm1
En Août, 2016 (17:17 PM)Participer à la Discussion