Les autorités arabes pourraient prendre une mesure sans précédant, interdisant aux femmes la prière dans les voisinages immédiats de
Mais le Cheikh Youssef Khzeim, ministre responsable de la présidence des deux mosquées, a démenti ces informations, indiquant que les anciennes mesures autorisant les femmes à prier dans les voisinages de la mècque sont encore en vigueur. « Cette mesure est encore à l’étude », a-t-il assuré.
De nombreux responsables religieux contestent la légalité de la décision, qui violerait l’esprit de l’islam. « Le prophète, qui est le premier leader des musulmans, n’a pas fait ça. Ceux qui ont pris la décision doivent prouver sa légalité », a déclaré un clerc musulman.
Al Awajy a appelé les autorités arabes à mettre fin à une mesure aussi rigide et austère, qui pourrait faire lit à des violences dans le futur. D’éminentes journalistes arabes ont rédigé des éditoriaux dénonçant les mesures comme discriminatoires, et appelé les autorités à ne pas les adopter. Certaines se sont interrogées sur les raisons de cette mesure qui renvoie à l’aune de l’islam. « Les femmes ne sont pas de jeunes beautés qui vont prier à la mosquée pour séduire les hommes », a écrit Aziza Al-Manie, dans un quotidien du pays.
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