Les Corées du Nord et du Sud ont rétabli lundi leurs canaux de communication transfrontalière, a annoncé lundi Séoul. Pyongyang les avait coupés en août avant de procéder à une série de tirs de missiles.
Vers une normalisation des relations entre les Corées du Nord et du Sud ? Pyongyang et Séoul ont rétabli leurs canaux de communication transfrontalière, a annoncé la Corée du Sud lundi 4 octobre, coupés depuis août par son voisin du Nord. Des responsables des deux pays ont participé lundi matin à une conversation téléphonique, a annoncé le ministère sud-coréen de l'Unification dans un communiqué.
"Le gouvernement estime qu'a été posée, avec le rétablissement de la ligne de communication Sud-Nord, une base pour la reprise des relations inter-coréennes", souligne-t-il. Le gouvernement espère "reprendre rapidement le dialogue et entamer des discussions pratiques pour le rétablissement des relations intercoréennes", ajoute le communiqué.
Le ministère sud-coréen de la Défense a confirmé dans le même temps que les communications militaires entre les deux pays ont aussi repris. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un avait "exprimé son intention de rétablir les canaux de communication coupées entre le Nord et le Sud", avait annoncé l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA quelques heures plus tôt, expliquant cette décision comme une tentative d'établir une "paix durable" dans la péninsule.
Geste "symbolique"
Un analyste minimisait lundi ce rétablissement, le qualifiant de geste "symbolique" et soulignait les récents tirs de missiles. "Même si cela mène à des discussions, nous pourrions entrer dans une nouvelle phase où la Corée du Nord engage le dialogue, mais continue dans le même temps à mener des provocations", a estimé Park Won-gon, professeur d'études nord-coréennes à l'Université féminine d'Ewha.
Ces communications entre Séoul et Pyongyang avaient été interrompues en août par la Corée du Nord, deux semaines seulement après leur rétablissement lors d'un dégel surprise des relations entre les deux pays. Cette reprise intervient après une série de tirs de missiles qui avait soulevé de nombreuses inquiétudes et provoqué une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.
La Corée du Nord avait unilatéralement coupé une première fois tous les canaux officiels de communication militaire et politique en juin 2020 après avoir dénoncé l'envoi sur son territoire de tracts de propagande anti-Pyongyang par des militants basés au Sud.
Première tentative avortée
Un an plus tard, le 27 juillet 2021, les deux Corées avaient annoncé un dégel surprise de leurs relations avec le rétablissement de ces communications transfrontalières. Cette décision, dévoilée le jour anniversaire de la fin des hostilités de la guerre de Corée, était la première annonce positive depuis la série de sommets, en 2018, entre le président sud-coréen Moon Jae-in et le leader nord-coréen Kim Jong-un, qui n'avaient permis aucune percée diplomatique d'importance.
De hauts responsables des deux pays avaient eu leur premier entretien téléphonique ce jour-là et les deux parties avaient révélé un échange de lettres depuis avril entre Kim Jong-un et Moon Jae-in, dans lesquelles ils estimaient qu'un rétablissement d'une ligne téléphonique entre eux serait une première étape de réchauffement des relations entre les deux pays, techniquement encore en guerre.
Cette détente n'avait toutefois pas duré, Pyongyang, irrité par des exercices militaires conjoints des États-Unis et de la Corée du Sud, cessant de répondre aux appels deux semaines plus tard. Depuis août, Pyongyang a annoncé le tir d'un missile de croisière de longue portée puis d'un missile présenté comme hypersonique et, vendredi, d'un missile anti-aérien.
La Corée du Nord a fustigé dimanche la réunion en urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour évoquer les tirs de missiles, Pyongyang accusant les pays membres de jouer avec une "bombe à retardement".
Vers une normalisation des relations entre les Corées du Nord et du Sud ? Pyongyang et Séoul ont rétabli leurs canaux de communication transfrontalière, a annoncé la Corée du Sud lundi 4 octobre, coupés depuis août par son voisin du Nord. Des responsables des deux pays ont participé lundi matin à une conversation téléphonique, a annoncé le ministère sud-coréen de l'Unification dans un communiqué.
"Le gouvernement estime qu'a été posée, avec le rétablissement de la ligne de communication Sud-Nord, une base pour la reprise des relations inter-coréennes", souligne-t-il. Le gouvernement espère "reprendre rapidement le dialogue et entamer des discussions pratiques pour le rétablissement des relations intercoréennes", ajoute le communiqué.
Le ministère sud-coréen de la Défense a confirmé dans le même temps que les communications militaires entre les deux pays ont aussi repris. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un avait "exprimé son intention de rétablir les canaux de communication coupées entre le Nord et le Sud", avait annoncé l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA quelques heures plus tôt, expliquant cette décision comme une tentative d'établir une "paix durable" dans la péninsule.
Geste "symbolique"
Un analyste minimisait lundi ce rétablissement, le qualifiant de geste "symbolique" et soulignait les récents tirs de missiles. "Même si cela mène à des discussions, nous pourrions entrer dans une nouvelle phase où la Corée du Nord engage le dialogue, mais continue dans le même temps à mener des provocations", a estimé Park Won-gon, professeur d'études nord-coréennes à l'Université féminine d'Ewha.
Ces communications entre Séoul et Pyongyang avaient été interrompues en août par la Corée du Nord, deux semaines seulement après leur rétablissement lors d'un dégel surprise des relations entre les deux pays. Cette reprise intervient après une série de tirs de missiles qui avait soulevé de nombreuses inquiétudes et provoqué une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.
La Corée du Nord avait unilatéralement coupé une première fois tous les canaux officiels de communication militaire et politique en juin 2020 après avoir dénoncé l'envoi sur son territoire de tracts de propagande anti-Pyongyang par des militants basés au Sud.
Première tentative avortée
Un an plus tard, le 27 juillet 2021, les deux Corées avaient annoncé un dégel surprise de leurs relations avec le rétablissement de ces communications transfrontalières. Cette décision, dévoilée le jour anniversaire de la fin des hostilités de la guerre de Corée, était la première annonce positive depuis la série de sommets, en 2018, entre le président sud-coréen Moon Jae-in et le leader nord-coréen Kim Jong-un, qui n'avaient permis aucune percée diplomatique d'importance.
De hauts responsables des deux pays avaient eu leur premier entretien téléphonique ce jour-là et les deux parties avaient révélé un échange de lettres depuis avril entre Kim Jong-un et Moon Jae-in, dans lesquelles ils estimaient qu'un rétablissement d'une ligne téléphonique entre eux serait une première étape de réchauffement des relations entre les deux pays, techniquement encore en guerre.
Cette détente n'avait toutefois pas duré, Pyongyang, irrité par des exercices militaires conjoints des États-Unis et de la Corée du Sud, cessant de répondre aux appels deux semaines plus tard. Depuis août, Pyongyang a annoncé le tir d'un missile de croisière de longue portée puis d'un missile présenté comme hypersonique et, vendredi, d'un missile anti-aérien.
La Corée du Nord a fustigé dimanche la réunion en urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour évoquer les tirs de missiles, Pyongyang accusant les pays membres de jouer avec une "bombe à retardement".
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