Son visage est devenu le symbole de la violence qui touche les civils prisonniers d'Alep, en Syrie. Ce vendredi, on apprend qu'Ormane est sorti de l'hôpital et a pu retrouver ses parents. Son petit corps d'un enfant de 4 ans couvert de poussière et de sang avait suscité une vague d'émotion dans le monde entier. Le lendemain, la photo d'Omrane, prise après un bombardement mercredi 17 août au soir sur le quartier rebelle de Qaterji à Alep, faisait la Une des journaux du monde entier.
Son corps couvert de poussière et la partie gauche du visage ensanglantée témoignaient de la violence du souffle dont fut victime Omrane et cinq membres de sa famille, sauvés blessés des décombres de l'habitation familiale. Admis à l'hôpital d'Alep, le jeune garçon a pu rapidement en sortir, comme l'a confirmé le docteur Mohammad, à la BBC. Une chance que d'autres n'ont pas connue.
"Omrane a eu de la chance que son histoire ait été diffusée dans tous les médias, mais tous les jours nous avons de nombreux enfants qui ont des blessures plus graves", a déclaré ce médecin avant d'ajouter: "Ils perdent la vie ou ils sont mutilés, beaucoup restent paralysés".Une infirmière, restée au chevet de l'enfant, a confirmé qu'il avait pu rejoindre ses parents.
Malgré ce miracle et la médiatisation de l'enfant, les parents d'Omrane ont préféré ne pas témoigner. Par peur de représailles. Selon l'OSDH, les raids du régime de Bachar el-Assad sur la ville d'Alep ont fait plus de 146 morts, dont 22 enfants, depuis le 31 juillet dernier.
1 Commentaires
Osez
En Août, 2016 (13:15 PM)La preuve que le gamin ne sent plus rien !
L'horreur !!!
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