Les nouvelles autorités syriennes ont imposé des restrictions à l'entrée des Libanais par la frontière terrestre entre les deux pays, après un accrochage armé, ont indiqué vendredi à l'AFP deux responsables de sécurité libanais.
Il s'agit du premier incident du genre depuis la prise du pouvoir par une coalition armée dominée par des islamistes en Syrie le 8 décembre.
Dans un communiqué, l'armée libanaise a annoncé qu'un de ses soldats avait été blessé par "des tirs d'hommes syriens" sur une de ses patrouilles qui était en train de "fermer un point de passage illégal" vendredi.
Selon une source militaire libanaise, des hommes armés syriens ont été brièvement arrêtés par les autorités libanaises à la suite de cet accrochage.
Un responsable de la Sûreté générale libanaise a indiqué à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que le côté libanais avait été "surpris par la fermeture de la frontière" devant des Libanais, sans avoir été notifié à l'avance.
Une source de sécurité au principal poste-frontière entre les deux pays, Masnaa, a précisé à l'AFP que les autorités syriennes avaient "introduit de nouvelles mesures" restreignant l'entrée des Libanais ne possédant pas de permis de résidence en Syrie.
Le responsable qui a requis l'anonymat a estimé que les Syriens répliquaient peut-être à des mesures similaires imposées de longue date par le Liban.
Jusqu'à présent, les Libanais n'avaient pas besoin de visa pour entrer en Syrie et pouvaient y pénétrer en présentant leur carte d'identité.
Un voyageur contacté par l'AFP a confirmé, sans vouloir donner son identité, que des Libanais étaient refoulés du côté syrien de la frontière s'ils n'avaient pas les documents nécessaires.
Après la chute du pouvoir de Bachar al-Assad le 8 décembre, des hommes armés s'étaient postés du côté syrien de la frontière mais ne tamponnaient pas les passeports.
Le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, a promis le 22 décembre que son pays n'exercerait plus une influence "négative" au Liban et respecterait la souveraineté de son voisin.
Aucune visite officiele n'a pour le moment eu lieu depuis la chute du Bachar al-Assad entre la Syrie et le Liban, qui a souffert pendant des décennies de l'ingérence du clan Assad auquel sont imputées de nombreuses violences, notamment de multiples assassinats.
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, avait cependant eu un contact téléphonique avec son homologue syrien, Assaad Hassan al-Chibani, au cours duquel il avait assuré que le Liban espérait "les meilleures relations" avec le pays voisin.
1 Commentaires
Assada
il y a 2 jours (15:58 PM)L'extrémiste
il y a 2 jours (16:28 PM)En Syrie il y'a Daesh au pouvoir et qui cherche à éviter à durer au pouvoir pour ensuite pouvoir mener les vraies politiques de l'Etat islamique. Les Israéliens le savent et se méfient bien. Di jamais ces éléments du Daesh réussissent à se faire accepter commr dirigeants légitimes ils achèteront des avions et autres et feront une guerre totale à aux Américains présents et à Israël. Je veux bien qu'ils réussissent même si je ne suis pas avec la purge qu'ils sont entrain de faire. Le temps est à l'union
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