La part importante d'anciens commissaires européens et eurodéputés embauchés par des lobbies officiant à Bruxelles auprès des institutions de l'UE doit inciter l'Union à se doter de règles éthiques plus strictes, estime l'ONG Transparency International dans un rapport publié mardi.
«Toutes les organisations peuvent bénéficier de l'expérience et de la connaissance approfondie apportées par d'anciens hommes ou femmes politiques, mais il y a un problème avec ceux qui une minute sont en train de faire les lois européennes et la suivante font pression sur leurs anciens collègues sur les mêmes dossiers», regrette Daniel Freund, de Transparency International, cité dans un communiqué. «Nous avons besoin de règles pour empêcher les conflits d'intérêt», ajoute-t-il. Dans le sillage de l'indignation provoquée l'an passé par l'affaire Barroso - l'ancien président de la Commission européenne embauché par la banque d'investissement Goldman Sachs -, cette organisation spécialisée dans la lutte contre la corruption fait le point sur les relations entre politique et lobbies au sein de l'UE.
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