Un membre des personnels de santé dans l'établissement Health Presbyterian Hospital, à Dallas, a très probablement contracté la fièvre hémorragique Ebola. Il s'était occupé de Thomas Eric Duncan, premier cas diagnostiqué sur le sol américain et décédé mercredi 8 octobre au Texas. Des analyses de confirmation sont attendues d'Atlanta.
Avec le correspondant de RFI à Washintgon, Jean-Louis Pourtet
Le soignant a remarqué qu’il avait de la fièvre vendredi soir. Il a été aussitôt placé en quarantaine. Les résultats préliminaires des premières analyses, qui révèlent la contraction du virus d'Ebola, ont été envoyés au Centre de contrôle et de prévention des maladies à Atlanta. Ils sont actuellement analysés pour obtenir confirmation. Ce nouveau cas Ebola avait été en contact avec Thomas Duncan, le Libérien décédé mercredi dans un hôpital de Dallas.
Le docteur David Lakey, chef des services de santé du Texas, a déclaré ce dimanche : « Nous savions qu’il pouvait y avoir un second cas et nous nous sommes préparés à cette éventualité. Nous avons augmenté le nombre de notre équipe et nous travaillons avec une extrême diligence pour éviter que le virus ne se propage. »
Si les tests sont positifs, ce sera le premier cas d’Ebola contracté aux Etats-Unis même. C’était le scénario que redoutaient les autorités du Texas, qui ont reçu une mauvaise note pour la façon dont l’Etat avait traité le cas Duncan. Ses proches ont été isolés et sont sous constante surveillance, ainsi qu’une quarantaine de personnes l’ayant approché.
Jusqu’a vendredi, aucun n’avait manifesté les symptômes d’Ebola, et les services de santé commençaient à faire preuve d’optimisme. Ce nouveau cas risque de soulever une certaine inquiétude chez les Américains, même si jusqu’à présent 63% ont dit ne pas craindre une épidémie aux Etats-Unis.
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