C'est du moins la thèse du professeur Olivier Saint-Jean, co-auteur, avec Eric Favereau du livre intitulé: "Alzheimer, le grand leurre". Elle est connue pour être une maladie dégénérative, incurable. Elle provoque une perte de neurones, affecte les fonctions mentales et détériore par conséquent la mémoire. Elle touche plus de 900.000 personnes âgées en France, un chiffre en perpétuelle évolution.
Or, selon le professeur Olivier Saint-Jean, directeur du service de gériatrie de l'hôpital européen Georges-Pompidou et membre de la Commission de Transparence de la Haute Autorité de Santé, cette "pathologie" ne serait pourtant qu'une "construction sociale" pour décrire le résultat "presque normal" du phénomène du vieillissement, confie-t-il sur France culture.
Selon cet expert, l'existence de la maladie d'Alzheimer est le fruit d'une "dérive" sociétale qui a "transformé la vieillesse en pathologie" et trahit une "tendance générale à tout pathologiser". Il précise, qu'en outre, il existe différentes maladies neurodégénératives "étiquetées à tort maladie d'Alzheimer". Pour appuyer son propos, le professeur estime que les médicaments prescrits s'avèrent "totalement inefficaces", la Haute Autorité de Santé l'a d'ailleurs formellement démontré.
Selon lui, il est peut-être "plus simple" pour les médecins, pour les familles et pour tout le monde de classer ces symptômes de la vieillesse au rayon des maladies. Un constat d'autant plus révélateur dans une société de plus en plus angoissée par la mort, pour ne pas dire dans le déni de sa réalité.
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