Dans l'Antarctique, la découverte de particules au comportement étrange pourrait démontrer l'existence d'un monde parallèle au nôtre.
C’est dans les glaces de l‘Antarctique que la NASA aurait découvert la preuve de l’existence d’un monde parallèle. L’info ressemble au pitch d’un film de science fiction des années 50 mais elle fait la une du très sérieux New Scientist.
A l’origine de cette observation qui pourrait révolutionner la science et notre perception de l’univers, le physicien Peter Gorham Ce spécialiste des particules expérimentales à l’université d’Hawaii est en charge de l’expérience baptisée Antarctic Impulsive Transient Antenna (Anita) où un ballon équipé d’un détecteur traque les rayons cosmiques qui frappent en permanence notre planète. Une recherche facilitée par l’absence dans cette région du monde d’ondes radio susceptibles de parasiter la détection de ces rayons.
Mais durant des vols en 2006 et 2014, Anita a observé un phénomène bien différent : une fontaine de particules de haute énergie, autrement dit à une émission de rayons cosmiques de bas en haut et non de haut en bas. «Ce que nous avons vu est quelque chose qui ressemblait à un rayon cosmique, comme on les observe dans le reflet de la calotte glaciaire, mais il n'a pas été réfléchi. C'était comme si le rayon cosmique était sorti de la glace elle-même» explique Peter Gorham.
Dans un premier temps, cette anomalie a été balayée d’un revers de manche. Puis, il a été suggéré que les particules avaient traversé la planète pour ressortir par le Pôle sud mais cette possibilité ne concerne que les neutrinos de basse énergie. Les particules de haute énergie détectées par Anita n’auraient pu effectuer ce voyage par le centre de la Terre. Aucune explication issue de la physique traditionnelle n’a donc permis d’élucider ce mystère. Une fois l’impossible écarté, il n’est resté que l’improbable: ces particules ne se déplaceraient pas à l’envers dans l’espace mais dans le temps ! Et la seule hypothèse scientifique qui permet de rendre compte de cette inversion est celle d’un univers parallèle né en même temps que le nôtre au moment du Big Bang, un monde miroir où le fleuve du temps s’écoule en sens inverse.
La possibilité d’une erreur d’Anita est infime mais les scientifiques se refusent encore à l’écarter définitivement. Si bien, résume Ibrahim Safa, l’un des chercheurs engagés dans ce projet, qu’il ne reste que deux solutions à l’énigme: «La plus excitante, l’existence d’un univers parallèle, et la plus désolante, un simple bug.» Les paris sont ouverts…
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