Avec 300 cas et dix décès, la Hongrie semble pour l’instant relativement épargnée par l’épidémie de Covid-19. Bien que le gouvernement de Viktor Orban ait pris des mesures strictes, comme la fermeture des frontières aux étrangers le 17 mars, les Hongrois n’étaient pas encore contraints de rester chez eux. Mais à partir de ce samedi 28 mars, un confinement partiel est mis en place pour deux semaines.
Les Hongrois pourront continuer à sortir, à condition de limiter leurs déplacements au strict nécessaire et de garder avec les autres une distance d’1,5 mètre dans l’espace public. Les parents qui n’ont aucune possibilité de garder leurs enfants peuvent les amener à l’école où l’enseignement se fera en petits groupes de cinq élèves maximum.
Certains commerces sont autorisés à ouvrir jusqu’à 15h : alimentation, pharmacie, banque et salon de coiffure mais le matin, leur accès sera réservé aux plus de 65 ans.
« La vie doit rester vivable »
« La vie doit rester vivable », a déclaré Viktor Orban à la radio. « Pas question d’un confinement total où le silence serait tel qu’on entendrait une mouche voler », a-t-il ajouté. Les infractions seront sanctionnées par des amendes allant jusqu’à 1 500 euros.
« Je demande aux policiers de faire avant tout de la pédagogie pour convaincre les Hongrois de respecter les règles », a ajouté Viktor Orban qui a indiqué s’être inspiré des mesures prises par la région de Bavière en Allemagne.
Sans attendre ces nouvelles mesures, une grande partie des Hongrois avait déjà décidé de rester à la maison. Les rues sont désertes et les transports publics quasiment vides.
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