Selon les autorités locales, il a plu en quelques heures dimanche soir l'équivalent des prévisions de précipitations pour tout le mois de mars, et presque autant qu'il y a un mois. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont montré des images de rues transformées en torrents emportant tout sur leur passage, comme il y a un mois, lors de la pire tragédie de l'histoire de cette ville située dans une région montagneuse, à 60 km de Rio. L'une de ces vidéos montre par exemple que les inondations ont emporté certaines des 233 croix qui avaient été installées sur une place en hommage aux victimes de la tragédie du 15 février.
Les autorités locales ont prévenu que l'épisode de pluies pourrait durer jusqu'à mardi et la Défense civile a maintenu son alerte au risque élevé de glissements de terrain. Treize centres d'assistance ont par ailleurs été ouverts par la mairie de la ville, prenant en charge quelque 839 personnes. Les autorités de l'état de Rio ont instauré une cellule de crise, renforcé les équipes de pompiers et augmenté le nombre d'équipements destinés aux secours, a expliqué le gouverneur de Rio de Janeiro, Claudio Castro, sur son compte Twitter. Quelque 150 militaires ont effectué des opérations de sauvetage, avec l'appui de forces spécialisées.
La ville, une destination touristique au nord de Rio de Janeiro, avait été balayée le 15 février par sa pire tempête enregistrée depuis 1932, qui avait provoqué des glissements de terrain et des inondations dans des quartiers populaires bâtis à flanc de montagne, faisant 233 morts. Par ailleurs, les fortes pluies qui ont frappé tout l'Etat de Rio dimanche ont fait deux morts dans la cité balnéaire d'Angra dos Reis, où un arbre est tombé sur un véhicule. Selon les scientifiques, le changement climatique aggrave la fréquence et l'intensité de ces phénomènes extrêmes.
2 Commentaires
Participer à la Discussion