En Algérie, deux anciens Premiers ministres ont été condamnés ce mercredi par la cour d’appel d’Alger à 15 et 12 ans de prison ferme pour corruption. Ils étaient impliqués dans une affaire de scandale automobile et de financement illégal de la dernière campagne de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, tout comme une vingtaine d’autres anciens hauts responsables. Mais les peines de certains d’entre eux ont été réduites.
Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, les deux anciens Premiers ministres du président Bouteflika, ont vu leurs peines de 15 et 12 ans de prison fermes confirmées en appel. Mais d’autres accusés influents ont, eux, vu leurs peines réduites.
La condamnation à 10 ans de prison ferme en première instance de deux anciens ministres de l’Industrie a ainsi été réduite de moitié. Celle d’Ali Haddad, ex-président de la plus importante organisation patronale en Algérie, est passée de sept ans de prison en première instance à quatre ans en appel.
En tout, ils sont une vingtaine d’anciens responsables politiques, puissants patrons et hauts fonctionnaires à être jugés par la cour d’appel depuis le début du mois. Ils sont accusés de financement occulte de la cinquième campagne électorale d’Abdelaziz Bouteflika en 2019, et de népotisme et favoritisme dans l’industrie automobile.
Tous ont maintenant huit jours pour se pourvoir en cassation.
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