Trois nouveaux corps ont été repêchés dimanche matin par l'armée brésilienne, a annoncé un porte-parole militaire dimanche. "Il ne fait aucun doute que les débris repêchés proviennent de l'avion, ainsi que les corps.", a-t-il ajouté, en référence à l'Airbus disparu lundi.
Cette nouvelle découverte porte à cinq le nombre de corps récupérés, après deux premiers corps repêchés samedi. Ces cinq corps sont à bord d'une frégate brésilienne en route vers l'archipel de Fernando de Noronha, à un peu plus de 800 km du lieu du crash de l'Airbus A330 qui s'est abîmé avec 228 personnes à bord.
Le porte-parole a ajouté que d'autres corps avaient été repérés depuis des avions et seraient repêchés dans la journée. Des bateaux sont en route pour les retrouver mais la météo est "défavorable" sur la zone des recherches.
Le colonel Henry Munhoz, de l'armée de l'Air, a déclaré qu'il ne pouvait pas donner d'informations dans l'immédiat sur le nombre de corps localisés.
A 70 kilomètres
La veille, deux premiers corps d'hommes avaient été repêchés, ainsi qu'une mallette contenant un billet du vol AF447 d'Air France, confirmant avec une quasi-certitude que le vol Rio-Paris disparu lundi avec 228 personnes à bord s'est abîmé dans la zone de recherches initialement définie.
Les cadavres ont été retrouvés à environ 70 kilomètres de l'endroit d'où l'avion a envoyé des messages automatiques indiquant une série de pannes sur l'appareil. Aucun des corps récupérés ne portait de documents permettant une identification. Les autorités ont aussi précisé avoir localisé deux sièges d'avion et d'autre débris comportant le logo d'Air France.de corps localisés.
Cause toujours mystérieuse
En ce qui concerne les causes de la disparition de l'Airbus d'Air France environ quatre heures après son décollage de Rio, Dominique Bussereau a estimé qu'entre "désintégration en vol ou choc avec la surface de l'océan, il n'existe pour l'instant aucune indication permettant de privilégier l'une ou l'autre des hypothèses".
"La foudre peut être l'une des causes (mais) ça ne paraît pas être la cause essentielle", et quant au terrorisme, "ça ne semble pas y ressembler mais on ne peut pas l'exclure à 100%", a-t-il ajouté.
Les capteurs de vitesse
Interrogé sur le problème éventuel des capteurs de vitesse, sur lesquels semble se focaliser l'enquête technique, le secrétaire d'Etat a jugé qu'il ne pourrait expliquer à lui seul "la disparition du vol AF447". Ces sondes permettent "par la pression de ses anémomètres de connaître exactement la vitesse", a-t-il expliqué.
Il est arrivé à certains Airbus que les sondes givrent et n'indiquent plus la vitesse, "ce qui peut entraîner deux mauvaises conséquences pour la vie de l'avion: une sous-vitesse, qui peut entraîner un décrochage, ou une survitesse, qui peut entraîner une déchirure de l'avion, parce qu'il s'approche de la vitesse du son et que la membrane de l'avion n'est pas faite pour résister à de telles vitesses", a expliqué le secrétaire d'Etat.
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