La greffe de pénis subie par ce jeune Sud-africain en décembre 2014 semble avoir complètement réussi puisque ce dernier est en passe de… devenir père.
Opéré en décembre 2014 suite à une circoncision traditionnelle ratée, le jeune homme de 21 ans attend un enfant. « Il m’a informé que sa partenaire était enceinte d’environ quatre mois », a déclaré le Pr Andre van de Merwe, l’un des urologues ayant participé à l’opération à l’hôpital Tygerberg au Cap (Afrique du Sud).
Nous sommes contents que son pénis fonctionne bien
Confiant être agréablement surpris par cette grossesse rapide, le médecin a toutefois souligné que « rien n’empêchait qu’il (le patient) ait des enfants car la qualité du sperme n’était pas affectée ». « Nous sommes contents qu’il n’y ait pas eu de complications et que son pénis fonctionne bien », a-t-il ajouté. Lors de l’annonce de la greffe en mars 2015, l’équipe médicale avait déjà indiqué que le patient avait recouvré toutes les fonctions urinaires et sexuelles de son organe. Le pénis greffé avait été prélevé sur un donneur décédé après accord de sa famille et l’opération avait duré neuf heures.
CIRCONCISION. Le patient avait été amputé il y a trois ans, après une infection consécutive à une circoncision mal effectuée lors d’une cérémonie traditionnelle africaine. « Bien qu’il n’existe pas de données officielles sur le nombre d’amputations de pénis liée à ce rituel, une étude fait état de 55 cas dans la seule province du Cap-oriental (ndlr : Eastern Cape – voir zone rouge sur la carte ci-dessous), et jusqu’à 250 par an dans le pays », indique le communiqué.
ÉCHEC. Une autre greffe de pénis avait déjà été pratiquée en 2006, sur un Chinois âgé de 44 ans. Malgré la réussite chirurgicale de l’opération, l’organe avait dû être retiré au bout de quatorze jours, en raison de « problèmes psychologiques du patient ».
En effet, les allogreffes de mains et de visage ont montré qu’il « n’est pas facile d’utiliser ou de voir en permanence les mains d’une personne décédée ou de se regarder dans un miroir et de voir le visage d’un mort », commentait à l’époque le Pr Jean-Michel Dubernard, qui a lui-même orchestré deux greffes de mains et participé à la première greffe partielle de visage.
Le premier greffé de la main, le Néo-zélandais Clint Hallam, avait demandé à être amputé de sa nouvelle main plus de deux ans après l’opération.
6 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2015 (12:23 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (13:01 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (21:33 PM)Janus
En Juin, 2015 (10:30 AM)Anonyme
En Juin, 2015 (14:22 PM)Sanekh Est Un Pédé
En Juin, 2015 (16:27 PM)Participer à la Discussion