350 Européens rapatriés du Liban

350 Européens fuyant le Liban sont arrivés ce matin à Rome, profitant de plans d'évacuation que les principales capitales achevaient de mettre en place face à l'intensification des bombardements israéliens. L'évacuation de 350 étrangers résidant au Liban, pour la plupart des Européens, est la seconde de cette importance après le rapatriement hier de 116 Espagnols par avion. Madrid a annoncé aujourd'hui préparer "une nouvelle opération d'évacuation".

D'autres capitales organisent l'évacuation de leurs ressortissants du Liban, dont les ports, comme l'aéroport, ont été bombardés depuis l'offensive lancée par Israël après l'enlèvement mercredi de deux de ses soldats par le Hezbollah. Le ministère des Affaires étrangères chypriote a annoncé aujourd'hui que son pays se préparait à recevoir "des centaines, voire des milliers" de ressortissants étrangers qui sont des dizaines de milliers au Liban. Nicosie a donné son feu vert à un plan d'évacuation mis en place par l'Union européenne prévoyant l'utilisation des ports et aéroports de l'île.

Ainsi, par exemple, un ferry affrété par la France pour rapatrier ses 20.000 ressortissants, résidents ou touristes, devait arriver la nuit prochaine près des côtes libanaises et embarquer ses premiers passagers demain. Outre le ferry, l'opération française mobilise des avions, des navires, des hélicoptères et plus de 800 militaires. C'est la France qui se chargée de l'évacuation des ressortissants belges. Le ministère des Affaires étrangères chiffre à plus de 500 le nombre de Belges qui devraient quitter le Liban.