La ville ukrainienne est devenue un authentique laboratoire où énigmes et paradoxes se succèdent. La nature a repris ses droits malgré un territoire contaminé. Le 28 avril 1986 éclatait la catastrophe de Tchernobyl, considérée comme l'accident nucléaire le plus grave de l'histoire (niveau 7 sur l'échelle internationale des événements nucléaires, soit le plus haut). Des chercheurs ont voulu savoir comment se portaient la faune et la flore dans cette ville ukrainienne (mais russe à l'époque du drame). Et les résultats sont frappants...Dans ce documentaire, il apparaît que le monde sauvage est toujours exposé aux risques de la radioactivité.
Les mousses, les champignons et autres lichens présentent de fortes concentrations de radionucléides.Arbres fortement touchés par les radiationsPar rapport à 1986, les toiles d'araignées sont déformées et l'intérieur des arbres possède une couleur totalement différente. Les arbres se sont mal adaptés aux radiations. Les conifères, beaucoup plus sensibles que les feuillus, sont morts ou ont mutés, remplacés par les bouleaux. 28 ans après la catastrophe, le nombre d'espèces d'oiseau a diminué de moitié à Tchernobyl. Le reste? Ils sont souvent victimes de tumeurs et autres malformations. Les coléoptères ont étrangement changé de couleur.
Enigmes et paradoxesTchernobyl est devenu un authentique laboratoire où énigmes et paradoxes se succèdent. La nature a repris ses droits malgré un territoire contaminé: élans, lynx, ours, chevreuils, loups... Une faune et flore quasiment insolente pour ce territoire toujours fermé à l'homme, même si une poignée de vieillards sont revenus vivre à Tchernobyl, comme le rapporte le "Figaro".Selon les scientifiques, il faudra deux siècles pour que le césium et le strontium ne présentent plus aucun danger. Et 240.000 années pour que les dernières traces de plutonium disparaissent de la surface du globe. La catastrophe de Fukushima (2011) pourrait connaître les mêmes conséquences au cours des prochaines années.
3 Commentaires
Mooo
En Mai, 2014 (10:34 AM)Yatta_ngui
En Mai, 2014 (12:05 PM)Elle a mis entre parenthèse le documentaire scientifique réalisé en 2013 (occidental lui aussi) sur le site qui parlait des poissons de la rivière dont la consommation ne présentait aucun danger ainsi que de la faune qui se portait à merveille malgré un taux de radiation encore élevé !
Soupou Naadio
En Mai, 2014 (14:38 PM)Participer à la Discussion