Les femmes ayant migré au pays de Berlusconi connaissent un fort taux de procréation en territoire transalpin. La descente effectuée jeudi dernier au niveau du consulat de Milan en est une parfaite illustration. Sur une trentaine de femmes, toutes étaient accompagnées par un ou deux enfants. Selon une source proche du consul, Abdou Lahat Sourang, environs 2000 naissances sont déclarées chaque année au niveau de la représentation diplomatique. Avec les recoupements effectués, sur l’ensemble du sol italien, les « fatou fatou » donneront naissances au moins à plus de 30 000 enfants d’ici cinq ans. L’économie du Sénégal semble en pâtir….du fait des envois d’argent qui ont manifestement baissé. Désormais l’argent reste, de plus en plus, dans le pays d’accueil.
Si la diaspora sénégalaise basée en Italie augmente de jour en jour, c’est non seulement grâce à de nouvelles arrivées de personnes mues par une réelle volonté de trouver d’autres cieux plus cléments que le Sénégal, mais aussi à cause d’une forte arrivée de femmes de « modou modou » dans ce pays qui ont donné naissances à des milliers d’enfants. En effet, sur les 250 000 sénégalais, estimés officiellement, vivant dans cette partie transalpine, 26% seraient des femmes soit 65 000. Ainsi, venues pour la plupart rejoindre leurs maris à travers le canal du regroupement familial, les « fatou fatou » ayant commencé à vivre dans un cadre familial plus stable, demeurent alors dans les bonnes dispositions pour procréer. En réalité, la majorité de ces femmes reproduisent le même modèle qu’au pays. Ne travaillant pas, elles deviennent tout simplement femmes au foyer plus enclines à donner des naissances, aussi rapidement et aussi nombreuses. Ainsi, en 2015, des projections faites par certains spécialistes de l’immigration sénégalaise en Italie, évoquent environs 30 000 naissances issues de ménages sénégalais vivant en Italie, soit 5000 à 5500 par an. En effet, pour cette année 2010, à en croire une source travaillant au consulat de Milan, la représentation diplomatique pourrait enregistrer, avant la fin de cette année, presque 2000 naissances. Du côté de Rome ou du sud du pays, Napoli et sur le reste de l’Italie, le nombre global de naissances avoisinerait 3000 naissances et plus en 2010. Interrogée sur les raisons favorisant ces naissances, Mariéme Diop, 31 ans, établie à Bergamo avec son mari affirme : « depuis que je suis arrivée dans ce pays en 2006, c’est mon troisième enfant. Tant que mon mari le voudra, je le lui donnerais. En plus, c’est la religion qui le recommande » fait-elle remarquer avec joie. Par contre, le « modou modou », Issa Samb domicilié à Brescia n’est pas d’accord sur le niveau élevé de procréation des « fatou fatou » et fait remarquer : « il y a des femmes qui font une course de vitesse pour avoir le maximum d’enfants ici, pour des faveurs de l’Etat italien qui paie les naissances. Par ailleurs, elles ont aussi peur de la polygamie. Je pense qu’elles doivent travailler au lieu de tomber tout le temps enceinte ». Sont-elles enceintes toutes seules ? En état de cause, plusieurs positions émergent, montrant du coup toute l’importance de cette problématique des naissances sénégalaises dans la diaspora d’Italie en particulier et en général, dans tout le reste du monde (France, Etats Unis, en Afrique etc). C’est pourquoi, en collaboration certaines autorités sénégalaises travaillant en Italie et les associations de la diaspora transalpine, le journaliste Jamil Thiam vivant en Belgique, spécialisé dans l’immigration italienne compte faire un essai sur la question pour évaluer si l’arrivée des femmes et les multiples naissances n’ont pas impacté sur l’économie sénégalaise notamment sur les envois d’argent qui ont drastiquement baissé cette année.
Si la diaspora sénégalaise basée en Italie augmente de jour en jour, c’est non seulement grâce à de nouvelles arrivées de personnes mues par une réelle volonté de trouver d’autres cieux plus cléments que le Sénégal, mais aussi à cause d’une forte arrivée de femmes de « modou modou » dans ce pays qui ont donné naissances à des milliers d’enfants. En effet, sur les 250 000 sénégalais, estimés officiellement, vivant dans cette partie transalpine, 26% seraient des femmes soit 65 000. Ainsi, venues pour la plupart rejoindre leurs maris à travers le canal du regroupement familial, les « fatou fatou » ayant commencé à vivre dans un cadre familial plus stable, demeurent alors dans les bonnes dispositions pour procréer. En réalité, la majorité de ces femmes reproduisent le même modèle qu’au pays. Ne travaillant pas, elles deviennent tout simplement femmes au foyer plus enclines à donner des naissances, aussi rapidement et aussi nombreuses. Ainsi, en 2015, des projections faites par certains spécialistes de l’immigration sénégalaise en Italie, évoquent environs 30 000 naissances issues de ménages sénégalais vivant en Italie, soit 5000 à 5500 par an. En effet, pour cette année 2010, à en croire une source travaillant au consulat de Milan, la représentation diplomatique pourrait enregistrer, avant la fin de cette année, presque 2000 naissances. Du côté de Rome ou du sud du pays, Napoli et sur le reste de l’Italie, le nombre global de naissances avoisinerait 3000 naissances et plus en 2010. Interrogée sur les raisons favorisant ces naissances, Mariéme Diop, 31 ans, établie à Bergamo avec son mari affirme : « depuis que je suis arrivée dans ce pays en 2006, c’est mon troisième enfant. Tant que mon mari le voudra, je le lui donnerais. En plus, c’est la religion qui le recommande » fait-elle remarquer avec joie. Par contre, le « modou modou », Issa Samb domicilié à Brescia n’est pas d’accord sur le niveau élevé de procréation des « fatou fatou » et fait remarquer : « il y a des femmes qui font une course de vitesse pour avoir le maximum d’enfants ici, pour des faveurs de l’Etat italien qui paie les naissances. Par ailleurs, elles ont aussi peur de la polygamie. Je pense qu’elles doivent travailler au lieu de tomber tout le temps enceinte ». Sont-elles enceintes toutes seules ? En état de cause, plusieurs positions émergent, montrant du coup toute l’importance de cette problématique des naissances sénégalaises dans la diaspora d’Italie en particulier et en général, dans tout le reste du monde (France, Etats Unis, en Afrique etc). C’est pourquoi, en collaboration certaines autorités sénégalaises travaillant en Italie et les associations de la diaspora transalpine, le journaliste Jamil Thiam vivant en Belgique, spécialisé dans l’immigration italienne compte faire un essai sur la question pour évaluer si l’arrivée des femmes et les multiples naissances n’ont pas impacté sur l’économie sénégalaise notamment sur les envois d’argent qui ont drastiquement baissé cette année.
15 Commentaires
Deck
En Novembre, 2010 (08:28 AM)Badio Leuf
En Novembre, 2010 (08:37 AM)Kordior
En Novembre, 2010 (08:46 AM)Kheussss
En Novembre, 2010 (08:51 AM)Xp
En Novembre, 2010 (08:52 AM)avec des CRS francais
Nékh
En Novembre, 2010 (10:21 AM)Euh
En Novembre, 2010 (14:22 PM)Diop
En Novembre, 2010 (15:18 PM)Diouma
En Novembre, 2010 (17:34 PM)Ernostoraphael
En Novembre, 2010 (17:41 PM)Deug
En Novembre, 2010 (18:06 PM)Cdlove
En Octobre, 2011 (06:45 AM)Straniero
En Octobre, 2011 (08:40 AM)deuxio 1545 euro ici en europe cest de la poussiere.
pour moi le taux eleve est du a un manque de sensibilisation sur les methodes de contraception.
Ici kan tu ne parles pas la langues eux ils se cassent pas la tete ils texpliquent rien et toi tu es la senza experience,
seul les maris se debrouillent en italien et avec leur job ils ont rarement le temps daccompagner les femme a faire des visites, du coup quand tu viens si tas pas deja fait la contraception au pays tes mal barree.
que personne ne se permette de contredire car c mon point de vue et en plus je parle en connaissance de causes.
Fall
En Octobre, 2011 (17:37 PM)Asta
En Novembre, 2011 (08:38 AM)ne tous pas la location familiale ?
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