A chaque foire, sa découverte. Pour l’édition 2015 de la Fiara, c’est le bio charbon qui est à l’honneur. Les résidus agricoles, agro-industriels et le poussier de charbon de bois constituent des sources d’énergies alternatives aux combustibles traditionnels. A travers des filières artisanales, semi artisanales et industrielles, les femmes de Ronkh s’activent dans la production d’énergie à base de poussier de charbon, de Typha, de balle de riz et de coques d’arachide. Ceci s’inscrit dans la perspective de lutte pour la protection de l‘environnement et offre une gamme diversifiée de combustibles aux ménages à un prix socialement acceptable et économiquement viable pour les opérateurs.
Le Bio charbon en est la preuve par trois. «C’est fait à base d’un produit qu’on appelle Tipha-australis. C’est un produit qui pollue les eaux des champs. Maintenant, nous l’avons récupérer. Une fois mélangé avec du son de riz, plus quelques autres produits naturels, on obtient du charbon bio. L’avantage c’est qu’il n’y a pas de fumée. En plus d’être économique, il dégage moins de gaz que le charbon de bois. Déjà, le son de riz était jeté à la poubelle ou brûlé, maintenant que nous l’avons découvert cela génère même des emplois », explique Mouhamed Saloum Niang qui dit vendre le sachet de trois Kilos à 500 francs CFA. Mais aujourd’hui, s’il y a un défi à relever, c’est bien celui de la commercialisation. «Les gens ne le connaissent pas encore, mais petit à petit ça va aller. Et les consommateurs vont le préférer au charbon de bois », espère-t-il.
1 Commentaires
Wicked
En Avril, 2015 (22:31 PM)Participer à la Discussion