Émeutes à Dakar, guerre en Ukraine, Poutine et Françafrique. Dans un entretien exclusif à L’Express, le président du Sénégal livre ses quatre vérités.
Président du Sénégal depuis 2012, Macky Sall, 61 ans, est à la tête d’un pays en ébullition. A un an de la présidentielle, le chef de l’Etat n’exclut pas de se présenter à un troisième mandat tandis que son opposant Ousmane Sonko - poursuivi pour viols et diffamation - mobilise ses partisans dans la rue depuis deux ans. En 2021, des émeutes se sont soldées par la mort de 14 personnes. La semaine dernière, de nouveaux heurts ont éclaté à Dakar en marge des marches organisées par les supporters de Sonko contre la procédure judiciaire qui vise leur champion. Aux manettes d’un pays de 17 millions d’habitants, Macky Sall vient également de terminer son mandat d’un an à la présidence de l’Union africaine, marqué par la crise alimentaire liée à la guerre en Ukraine.
L’Express : Une vingtaine de pays africains – y compris le Sénégal – se sont abstenus d’exiger le retrait de l’armée russe d’Ukraine lors du vote des résolutions à l'ONU en mars 2022 et février 2023. Pourquoi ?
Macky Sall : Dès le premier jour de la guerre, les États africains ont su que la guerre aurait un impact direct sur la vie de leurs citoyens. Le continent est importateur net de blé, qui vient en majorité de Russie et d’Ukraine. L’Afrique est confrontée à une pénurie de plus 30 millions de tonnes de denrées alimentaires, notamment de blé, de maïs et de soja ! En outre, l’arrêt brutal de l’exportation des engrais a touché de plein fouet nos cultures locales : l’arachide, le mil, le coton. Voilà pourquoi, depuis le début, nous privilégions le dialogue avec l’Union européenne, les Etats-Unis, mais aussi avec la Russie et l’Ukraine. Il s’agit de maintenir les chaînes d’approvisionnement et de lever les contraintes sur les denrées alimentaires stratégiques.
Comment s’est déroulée votre rencontre avec Vladimir Poutine, le 3 juin à Sotchi ?
Notre échange a duré 3 heures et demie, où nous avons plaidé en faveur d’un accord sur les céréales. Vladimir Poutine était seul et, moi, j’étais accompagné du président de la Commission de l’Union africaine [et ancien Premier ministre du Tchad] Moussa Faki. Pour nous, il était impératif que le message de l’Afrique parvienne directement au président russe afin qu’il comprenne l’urgence de la situation dans notre continent où vivent 1,4 milliard d’habitants, dont certains menacés de famine.
Nous souhaitions aussi apporter un message de paix afin que les Russes essaient, avec les Ukrainiens, de conclure un cessez-le-feu. De cet entretien, je retiens une chose : tout ce que Poutine m’a dit s’est vérifié ultérieurement : un accord sur l’exportation des céréales par la mer Noire a bien été conclu, sous l’égide de la Turquie et les Nations Unies. Cette rencontre a eu une autre utilité : elle me permet aujourd’hui de faire passer des messages au Kremlin en faveur d’un retour à la paix.
Nous souhaitions aussi apporter un message de paix afin que les Russes essaient, avec les Ukrainiens, de conclure un cessez-le-feu. De cet entretien, je retiens une chose : tout ce que Poutine m’a dit s’est vérifié ultérieurement : un accord sur l’exportation des céréales par la mer Noire a bien été conclu, sous l’égide de la Turquie et les Nations Unies. Cette rencontre a eu une autre utilité : elle me permet aujourd’hui de faire passer des messages au Kremlin en faveur d’un retour à la paix.
Dans quel état d’esprit était-il ?
Il paraissait content de nous recevoir. Il est évident que le président russe a tout intérêt à séduire les États africains. Il nous a expliqué son point de vue sur le conflit en répétant la propagande connue, à savoir : cette guerre a débuté en 2014 ; elle a été provoquée par les Occidentaux et par l’avancée de l’OTAN ; le Donbass est un ancien territoire russe qui souhaite sa sécession. Il a ajouté que ce conflit était une guerre de civilisation entre l’Occident et la Russie.
Quel est le bilan de votre mandat à la tête de l’Union africaine, qui a coïncidé avec la guerre en Ukraine ?
Nous avançons sur la question de la représentation de l’Afrique dans les instances internationales. Notre continent, dont le PIB global équivaut à celui de la huitième économie mondiale, doit intégrer le G20, qui réunit les vingt premières puissances de la planète. J’ai plaidé en ce sens devant les dirigeants du G7, en juin dernier. La France a été la première à répondre favorablement. La Chine, la Russie et l’Arabie saoudite m’ont également réservé un accueil favorable.
Nous avançons sur la question de la représentation de l’Afrique dans les instances internationales. Notre continent, dont le PIB global équivaut à celui de la huitième économie mondiale, doit intégrer le G20, qui réunit les vingt premières puissances de la planète. J’ai plaidé en ce sens devant les dirigeants du G7, en juin dernier. La France a été la première à répondre favorablement. La Chine, la Russie et l’Arabie saoudite m’ont également réservé un accueil favorable.
En décembre 2022, le président américain Joe Biden a, à son tour, soutenu notre candidature. Et, dans la foulée, le Japon, la Turquie, le Royaume-Uni et l’Italie. Il ne reste qu’une poignée de pays à convaincre. C’est un pas important vers une autre réforme majeure, celle du Conseil de sécurité des Nations unies, où nous visons l’obtention de deux sièges permanents.
La société militaire privée russe Wagner, liée au Kremlin, étend son emprise en Afrique. Êtes-vous inquiet ?
Il faut examiner le contexte régional africain. Le terrorisme constitue une menace existentielle qui gagne l’ensemble du continent. Quand le Sénégal siégeait au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non-permanent en 2016-2017, nous n’avons eu de cesse de réclamer des mandats plus robustes [afin de combler les lacunes des opérations de maintien de la paix, NDLR], un financement et des équipements pour soutenir le combat contre le terrorisme en Afrique. Il en va de la responsabilité du Conseil de sécurité en matière de sécurité collective, inscrite au chapitre 7 de la Charte des Nations Unies.
En outre, toute menace sur l’Afrique, et le terrorisme en est assurément une, est une menace globale qui exige une réponse globale. Or, les opérations de maintien de la paix telles qu’elles fonctionnent actuellement sont inefficaces. C’est une doctrine dépassée et inadaptée à la lutte contre le terrorisme. J’ai réitéré ce plaidoyer lors de mon mandat à la tête de l’Union africaine ; hélas en vain.
En outre, toute menace sur l’Afrique, et le terrorisme en est assurément une, est une menace globale qui exige une réponse globale. Or, les opérations de maintien de la paix telles qu’elles fonctionnent actuellement sont inefficaces. C’est une doctrine dépassée et inadaptée à la lutte contre le terrorisme. J’ai réitéré ce plaidoyer lors de mon mandat à la tête de l’Union africaine ; hélas en vain.
En matière de lutte contre le terrorisme en Afrique, le système de sécurité collective ne fonctionne donc pas, et dans ce cas, pour les États menacés, c’est un peu le "sauve qui peut". Chacun essaye de se défendre en fonction de ses moyens et de ce qu’il pense être la voie de son salut. C’est ce qui arrive progressivement dans certains pays africains. Quant à la pertinence et la légitimité de recourir à tel ou tel partenaire, ce n’est pas à moi de juger. Deux principes me l’empêchent : la souveraineté des États et la non-ingérence dans leurs affaires intérieures.
Le Sénégal est-il menacé par la progression du djihadisme ?
Absolument. Non seulement, notre voisinage immédiat est dangereux, mais nous savons qu’il existe des cellules dormantes sur notre propre territoire. N’oubliez pas que nous sommes membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui prévoit la libre circulation des personnes et des biens. Un
individu peut donc se déplacer sans passeport dans 15 pays de la région. C’est un facteur de vulnérabilité. Mais nous ne restons pas les bras croisés. Nous musclons notre réponse militaire à la frontière du Mali et participons au désenclavement de cette zone frontalière qui manque de tout. Et cela, au moyen de programmes de développement communautaires qui apportent des services sociaux, de l’eau, de l’électricité, améliorent la voirie et renforcent l’employabilité des jeunes.
individu peut donc se déplacer sans passeport dans 15 pays de la région. C’est un facteur de vulnérabilité. Mais nous ne restons pas les bras croisés. Nous musclons notre réponse militaire à la frontière du Mali et participons au désenclavement de cette zone frontalière qui manque de tout. Et cela, au moyen de programmes de développement communautaires qui apportent des services sociaux, de l’eau, de l’électricité, améliorent la voirie et renforcent l’employabilité des jeunes.
Au Sénégal, l’opposition est fortement mobilisée en soutien de son leader Ousmane Sonko, poursuivi dans une affaire de viols présumés et une autre de diffamation. Son camp accuse le pouvoir de vouloir l’écarter de la course à la présidentielle de février 2024. Votre commentaire ?
Dans un État de droit, un leader politique ne peut chercher à se soustraire à la loi en instrumentalisant la rue. Ce qui se passe n’est acceptable dans aucune démocratie. Un individu ne peut pas bloquer la capitale, Dakar, au seul prétexte qu’il est convoqué au tribunal. Si le Sénégal n’était pas une authentique démocratie, croyez- moi, son sort aurait été réglé depuis longtemps...
Craignez-vous des émeutes comme celles de mars 2021, qui avaient fait 14 morts ?
J’ignore ce qui peut se passer. Je ne suis pas devin. Mais une chose est sûre : ceux qui s’imaginent pouvoir intimider le pouvoir et bloquer la justice se bercent d’illusions. Chacun devra assumer ses responsabilités.
Serez-vous candidat à votre succession en février 2024 ?
Cette question m’a été posée des dizaines de fois. Dans mon camp, les gens se sont déjà positionnés pour m’investir comme candidat. Je n‘ai pas encore apporté ma réponse. J’ai un agenda, un travail à faire. Le moment venu, je ferai savoir ma position, d’abord à mes partisans, ensuite à la population sénégalaise.
La perspective d’un troisième mandat inquiète une partie de la société civile et certains de vos partenaires occidentaux...
Sur le plan juridique, le débat est tranché depuis longtemps. J’ai été élu en 2012 pour un mandat de sept ans. En 2016, j’ai proposé le passage au quinquennat et suggéré d’appliquer cette réduction à mon mandat en cours. Avant de soumettre ce choix au référendum, nous avons consulté le Conseil constitutionnel. Ce dernier a estimé que mon premier mandat était intangible et donc qu’il était hors de portée de la réforme. La question juridique est donc réglée. Maintenant, dois-je me porter candidat pour un troisième mandat ou non ? C’est un débat politique, je l’admets.
Dans votre autobiographie publiée avant la présidentielle de 2019, Le Sénégal au cœur, vous affirmiez briguer votre "deuxième et dernier mandat". Direz-vous comme votre prédécesseur Abdoulaye Wade, en 2012 : "Ma waxoon waxeet" (Je l’ai dit, je me dédis) ?
Je ne me dédis pas. J’ai donné une opinion qui correspondait à ma conviction du moment. Celle-ci peut évoluer et les circonstances peuvent m’amener à changer de position. Nous sommes en politique. Mais pour l’instant, je n’ai pas déclaré ma candidature. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.
Je ne me dédis pas. J’ai donné une opinion qui correspondait à ma conviction du moment. Celle-ci peut évoluer et les circonstances peuvent m’amener à changer de position. Nous sommes en politique. Mais pour l’instant, je n’ai pas déclaré ma candidature. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.
Il se murmure qu’Emmanuel Macron a tenté de vous en dissuader...
Je ne vais pas faire état de mes conversations avec le président français devant la presse. Nous avons des discussions sur différents sujets, y compris celui-là. Il est libre d’avoir son opinion, d’exprimer des désirs, de faire part de sa volonté et, même, de prodiguer des conseils. Moi aussi, j’ai un point de vue personnel sur la politique qu’il mène.
Au classement de Reporters sans frontières sur la liberté de la presse, établi en 2022, le Sénégal perd 24 places. Quelle est votre explication ?
Ceux qui parlent d’un recul de la liberté de la presse au Sénégal ne font qu’écouter notre opposition, pour laquelle nous sommes la pire démocratie qui soit. Mais regardez le paysage médiatique du Sénégal : nous avons au moins une trentaine de quotidiens, aussi libres les uns que les autres. Il n’y a absolument aucune limitation sur la liberté de la presse. Cependant, il ne faut pas tout confondre : le journaliste arrêté récemment [Pape Ndiaye, chroniqueur à la télévision Wal Fadjri, NDLR] ne l’a pas été pour délit de presse, mais pour "diffusion de fausses nouvelles" [il avait mis en cause l’indépendance de la justice dans l’affaire Sonko, NDLR]. La justice sénégalaise est reconnue pour son impartialité.
L’ancien Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré a également été inculpé en janvier pour "diffusion de fausses nouvelles", pour avoir demandé, dans une lettre ouverte, si vous aviez versé un don à Marine le Pen ?
Là, il s’agit d’un cas de diffamation. Comment un individu peut-il insinuer gratuitement que le président de la République a versé 12 millions d’euros à Marine le Pen ? Dans ce courrier, il me demande si j’ai donné cet argent ; demain, certains diront que je l’ai fait. S’il possède la preuve d’un tel financement, qu’il la fournisse ! L’on ne peut pas lancer ainsi des accusations sans preuves, puis, lorsque la justice est saisie et effectue son travail, crier à la chasse aux opposants. C’est trop facile.
La relation France-Afrique semble dans l’impasse. En plaidant pour un nouveau partenariat lors de son récent voyage sur le continent, Emmanuel Macron a-t-il trouvé le ton juste ?
Emmanuel Macron, qui constate le recul des intérêts français, cherche une voie pour bâtir une nouvelle relation de confiance avec l’Afrique. C’est légitime. Une chose me semble importante : il a insisté sur la nécessité de dépasser certains préjugés hérités du passé et de construire une relation d’égal à égal, en partenariat, car c’est aussi cela
la nouvelle donne en Afrique. Par ailleurs, il dit qu’il souhaite s’adresser directement aux citoyens et au secteur privé. C’est bien... mais il ne faut pas oublier que les États demeurent incontournables.
la nouvelle donne en Afrique. Par ailleurs, il dit qu’il souhaite s’adresser directement aux citoyens et au secteur privé. C’est bien... mais il ne faut pas oublier que les États demeurent incontournables.
Vous faites-vous ici référence au sommet de Montpellier, en octobre dernier, qui s’est tenu avec les sociétés civiles africaines, mais sans les chefs d’Etat ?
Soyons clairs : les présidents africains n’ont pas apprécié ce format. Le chef de l’État français peut rencontrer la jeunesse africaine, cela ne pose aucun problème. Mais ce forum ne peut pas remplacer un sommet de chefs d’États élus qui représentent leurs pays. J’ai eu une discussion intéressante à ce sujet avec le président Macron. Tout cela est maintenant derrière nous et nous entretenons d’excellentes relations. Nous devons aller de l’avant avec la France et, plus largement, l’Europe. Nos deux continents sont voisins et ils ont beaucoup en partage. Ensemble, ils représentent près de 2 milliards d’habitants. Nous devons bâtir des synergies, mais sans considérer que l’Afrique est une quelconque "chasse gardée". Ça, c’est terminé !
L’hostilité à l’égard de la politique française en Afrique est à son apogée. Comment l’expliquez-vous ?
Plusieurs facteurs expliquent ce "France bashing". Les réseaux sociaux ont facilité la diffusion de messages négatifs, sur fond, parfois, de manipulations. La France doit donc mener un vrai travail d’information – et même de propagande – afin de contrecarrer ces clichés. Cela permettrait de faire connaître le vrai visage de sa coopération avec l’Afrique. Par ailleurs, certains griefs des militants hostiles à la politique française sont justifiés. Par exemple, il perdure une tendance naturelle, au Nord, à considérer que les Africains doivent faire ceci et pas cela. Ces derniers ne supportent plus ce paternalisme d’un autre temps. Nos citoyens considèrent à juste titre que soixante-dix ans après les Indépendances, l’on ne peut plus se comporter et agir comme si la décolonisation venait de prendre fin. Notre population est très jeune. Elle n’a pas connu cette époque. Elle aspire à être traitée en partenaire, sur un pied d’égalité.
68 Commentaires
Waw
En Mars, 2023 (10:20 AM)Reply_author
En Mars, 2023 (10:30 AM)Karim$
En Mars, 2023 (10:31 AM)Reply_author
En Mars, 2023 (10:33 AM)Reply_author
En Mars, 2023 (10:34 AM)Reply_author
En Mars, 2023 (10:42 AM)Non au troisième mandat !
Reply_author
En Mars, 2023 (10:44 AM)Combattre ce sheytane de président c'est combattre le mal au Sénégal et bockouna cthi diamou yalla !
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En Mars, 2023 (11:10 AM)Tricheur ( Anti Impérialiste )
En Mars, 2023 (11:11 AM)Mieux vaut le paternalisme des occidentaux à la place de la dictature sanguinaires ( 14 morts pour usurper un pouvoir ) De nos stupides leaders à l'image de l'hypopotame que tu es à force de te gaver de nos Milliards - espèce d'hypocrite tu crois pouveur redorer ton blason sur le dos de tes maîtres que tu n'arrêtes pas de servir pour le seul mobile de conserver le pouvoir.
Tu es terre à terre si tu penses que les Senegalais sont Tous Ce bétail électoral que tu t'achètes.
Tu verras - Tu t'es mis Dans Une Sale merde - les Senegalais n'oublierons pas - tu as compris ton futur Comme Celui De ta famille.
Tu penses que Macron fini à cause des troubles politiques qu'il traverse Avec la réforme des retraite - et tu joues au guerrier en embrasant Marine le Pen - et en lançant tes slogant anti impérialiste à la frappe France dégage:
depuis quand tu es Guy Marius ??? Arrêtes de tricher ( photocopie comme disait Jean Marie le Pen.
Utilise le language qui est propre à Ta pauvre nature de valet pour les délices du pouvoir. Tu es degeulasse.
entrain d'emprisonner tous les anti impérialistes au Sénégal et tu reviens aujourd'hui emprunter leur language - ki deffay doffdofflou - Wala deffay door Marteau quel Sous humain cet hypopothame.
Reply_author
En Mars, 2023 (11:48 AM)Reply_author
En Mars, 2023 (13:01 PM)Reply_author
En Mars, 2023 (09:14 AM)Reply_author
En Mars, 2023 (10:34 AM)Reply_author
En Mars, 2023 (10:34 AM)Reply_author Amadou Moustapha
En Mars, 2023 (10:41 AM)Dione
En Mars, 2023 (10:26 AM)C'est Le Sénégal
En Mars, 2023 (10:26 AM)Jjhbb
En Mars, 2023 (10:27 AM)Serigne Modou Dème
En Mars, 2023 (10:27 AM)Reply_author
En Mars, 2023 (10:29 AM)Dione
En Mars, 2023 (10:30 AM)Dof
En Mars, 2023 (10:31 AM)Add Ggr
En Mars, 2023 (10:31 AM)Jeunesse
En Mars, 2023 (10:34 AM)Nul ne peut faire plus de 2 mandats consécutifs alors qu'est-ce qu'il va encore chercher à savoir s'il va se présenter ou pas.
S'il croit qu'il peut un 3e mandat dans pays c'est qu'il se berce d'illusions
Macky Korr Marieme Faye
En Mars, 2023 (10:40 AM)Reply_author
En Mars, 2023 (11:43 AM)Reply_author
En Mars, 2023 (11:32 AM)Reply_author
En Mars, 2023 (12:19 PM)Daw Thiow
En Mars, 2023 (10:44 AM)Zez Futa
En Mars, 2023 (10:47 AM)Donc Macky sall est un homme aux convictions changeantes
Daw Thiow
En Mars, 2023 (10:48 AM)Modou Khoulé
En Mars, 2023 (10:53 AM)Ce qui est sûr c'est que les 7 milliards de Taïwan, les 94 milliards de mamour, les 29 milliards de Mbaye Prodac, les 10 milles milliards de Alioune Sall etc ... se régleront tôt ou tard devant la justice parce que nous rétablir l'état de droit.
Ethnicisme emergent
Zeundo
En Mars, 2023 (10:59 AM)Ndiol
En Mars, 2023 (11:08 AM)Apha
En Mars, 2023 (11:12 AM)J'ai toujours en mémoire ce que cette jeune fille m'avait dit à la veille des élections de 2012
Je l'ai transporté en discutant avec lui il m'a dit ceci, je préfère wade à macky. J'étais étonné à une époque où les gens ne voulaient plus de wade surtout les jeunes. Elle m'a dit ceci de tous les candidats Macky est le plus mauvais. Je lui ai dit pourquoi? Elle m'a répondu ceci : Macky sall est un hypocrite, il est sournoie, entre ce qu'il fait et ce qu'il montre c'est différent. J'étais étonné puisque moi même à l'époque je ne pouvais penser à ça. J'ai déposé la fille et ensuite j'ai oublié. C'est maintenant que je me rappelle des dires de cette fille.
On a élu un lâche un badolo un gniak dome. Regardez ilperd les législatives il perd les locales en Mars 2021 ton pouvoie était dans la rue, ceux qui sont venus tetrouver chez toi disent que tu était dans un état triste avec ta femme avec ton pantouffle. Sa femme disait même Pouvoie bakane la bouka yalla toudé mou diekh.
Macky sall est mauvais. Il est mauvais
Wakhe_deugueu
En Mars, 2023 (11:13 AM)Diaspora
En Mars, 2023 (11:13 AM)Macky est gros menteur, sans conviction, sans foi ni loi et il est prêt à tout pour se maintenir au pouvoir. On verra s'il est plus determiné que le peuple sénégalais.
Citoyen
En Mars, 2023 (11:34 AM)1. Il n'aurai pas refusé de condamner la Russie pour l'invasion de la Crimé en 2014 et UKRAINE actuelement , malgré les pressions et enervements des coccidentaux. Il n'aurai pas aussi acheté le blé et les engrais en Russie
2. Il n'aurai pas donné la finalisation des travaux et la gestion de Aeroport AIBD aux Turcs, construction des batiments de Diamiadio aux turcs équipement de l'armée nationale
3. Signer un accord de partenarait stratégique avec la Chine et confier toutes les construction des autoroutes à la Chine, confier la question la plus stratégique, la mise en oeuvre des projets les plus importants de notres stratégie numerique à l'enemi N1 des occidentaux Huawai (fibre optime, ADE, 5G SONATEL, television numerique, couverture TV rural, Gestion des données etc). La chine est aussi contrcuteur de la zone industrielle de Diamniadio et tant d'autres domaines stratégique ou la chine est devenu premier partenaire
4. Il aurai pas aussi confié la construction de aeroports régionaux à la CHEQUIE au detriment des francais et americains
5. Il n'aurai pas aussi continué avec DPW en leur confiant la construction du plus grand port en Eau profonde de Ndayane
6. Il n'aurai pas aussi donné des licences d'exploration a tous les pays sans exlclusive
Yallabakhna
En Mars, 2023 (11:39 AM)Observation
En Mars, 2023 (11:43 AM)N oublies pas UNE chose Les dictateurs comme toi ont toujours finis par regretter. Par la volonte d Allah swt croise le chemin de ces produits finis d Allah swt et TU verras que tous les senegalais ne sont pas des poltroons et workats et des indignes et des nafekhs.
Une haute stature a tous points de vue .
Des idess et une vision claires .
Sans mechancete ni fanfaronnade .
Une humilite sans pareil .
Que les opposants arretent de penser qu ils sont les meilleurs . Au contraire .
Mr Sonko est un des pires especes car il ne croit pas au Senegal faites de sa justice et de ses Institutions dont le President de la Republique .
Oui Mr Le President si vous n etiez pas democrates comme certains il y a tres longtemps que ce petit fonctionnaire incompetent et aigri violeur et menteur aurait fini d exister .
C est parce que vous etes un democrates que tous les opposants dont les plus insignifiants vous couvrenrt vous et votre famille sans raison , d oppobre .
Vous etes un des meilleurs hommes politiques que le Senegal a produit .
nous qui avons traverse certains ages et certains magisteres nous le savons le disons de bonne foi .
Vous etes entrain de placer le Senegal et l afrique dans le concert des grandes nations .
Quand on evoque l histoire et la geographie donc l economie et la sociologie , on se rend compte que beaucoup de choses ont change en bien au Senegal .
D ailleurs se sont ces changements qualitatifs qui rendre aigris et jaloux certains de nos compatriotes qui pensaient comme pendant la colonisation qu il faillait etre nee dans une ville comme avant dans les 4 communes pour etre un citoyen de plein droit .
Aujourdhui avec l equite territoriale les chances sont egales pour toutes et tous .
Le Sage
En Mars, 2023 (11:47 AM)Le premier mandat est effectivement intangible c'est pourquoi on ne peut pas réduire sa durée. Mais il fait parti du décompte. C est du droit mais aussi du français clair. 2 mandats épuisés.
Reply_author
En Mars, 2023 (12:23 PM)Oh! Ooooh!
En Mars, 2023 (11:54 AM)Fatou Aimèe Dupont
En Mars, 2023 (11:56 AM)Momar ??????????????????
En Mars, 2023 (11:59 AM)combination of his criminal record 🇸🇳🇺🇸
je ne cannais pas adji sarr je n ai jamais ete a sweet beaute
Ensuite
Le mal que je resentais quand j ai decide d y aller il n y a que moi qui le savait
ensuite
j ai appele mon imam pour lui demander si je pouvais me faire masser par des femmes
Elles etaient 2 et j ai fait 10 mn
il se trouve que vous etes rester dlus d 1 heure et que vous etes reste seul a seul avec l une d elle
vous dites n avoir pas d argent alors que votre statut de depute du senegal vous garantie une couverture medicale de plus de 80 % .
Vous payez 50000 dans un bordel alors qu une seance de Kynesitheraphie a domicile donc la plus chere coute 25000
Vous dites de votre concitoyen qu il a ete epingle pour 28 milliards et que vous detenez le rapport
ensuite vous declarez devant la face du monde que vous avez lu cela sur internet
C est quel menteur tout ca et forniqueur en plus.
Anonyme
En Mars, 2023 (12:06 PM)Xiii
En Mars, 2023 (12:20 PM)chapeau mr. le president
Reply_author
En Mars, 2023 (13:38 PM)SÉnÉgalais
En Mars, 2023 (12:52 PM)Marine Le Pen?
En Mars, 2023 (13:15 PM)Un groupe surveille les maisons des voleurs de la république
Un autre groupe surveille les biens des français Auchan, TOTAL et autres
Un autres avec leur char de combat est chargé de dissuader les manifestants, ils font semblant de maitriser la situation en réalité jouent les médecins après la morts, toutes les fds réunies ne font même pas 20000 personnes
Donc la sécurité des sénégalais n’intéresse pas Macky et veut se présenter et confisquer le pouvoir comme Alassane Ouattara, si le peuple plie Macky restera jusqu’en 2035, la solution c’est la lutte
Pinocchio
En Mars, 2023 (13:54 PM)Republican Boy
En Mars, 2023 (15:08 PM)Djibo
En Mars, 2023 (15:13 PM)Gorjiguen Va!
En Mars, 2023 (16:59 PM)Lebaolbaol Tigui
En Mars, 2023 (18:44 PM)Les
En Mars, 2023 (10:33 AM)Foulbes!!!
En Mars, 2023 (12:12 PM)FOULBES!!!
Sidérée
En Mars, 2023 (12:16 PM)Khalasse
En Mars, 2023 (12:29 PM)Khalasse
En Mars, 2023 (12:34 PM)Am
En Mars, 2023 (20:11 PM)Souhaibou Mbengue
En Mars, 2023 (01:56 AM)“Le Conseil Constitutionnel a estimé que mon premier mandat était intangible et donc qu’il était hors de portée de la réforme”, soutient Macky Sall dans son interview avec l’Express.
De prime abord, Macky Sall n’a aucun respect pour la presse sénégalaise, encore moins pour le peuple Sénégalais. Il ne cesse pas de le démontrer en leur accordant aucun entretien. Le seul sort qu’il leur réserve est la prison. Comme il a l’habitude de le faire, il a encore accordé un entretien à une presse étrangère, française au cours duquel il tente de justifier la légalité d’un troisième mandat. Il s’emploie à faire volontairement un amalgame entre le mandat et la durée du mandat.
Oui, M. le président, la question juridique a été réglée par la Constitution lorsqu’il stipule que “Nul ne peut faire plus de 2 mandats consécutifs”. Le décompte commence avec votre premier mandat de 2012 à 2019, donc en 2024 vous auriez fait 2 mandats consécutifs. Par conséquent, vous n’avez pas le droit à un troisième mandat. Vous et votre entourage l’avez crié sur tous les toits. Un Conseil Constitutionnel acquis à la volonté du président ne pourrait changer la donne dans une république où la séparation des pouvoirs est confirmée et appliquée. Dans une république démocratique, le président (le pouvoir exécutif) ne pourrait pas avoir tous les droits sans aucun control exercé par les autres pouvoirs (législatif et judiciaire). Hélas notre démocratie est assimilable à un royaume où le roi à une main mise sur tout, contrôlant les autres pouvoirs de force ou de gré. Dans une telle démocratie, le Conseil Constitutionnel, qui rend compte au président ne pourrait prendre une décision juridique qui va à l’encontre de la volonté de celui-ci.
Votre conviction d’alors est différente de celle d’aujourd’hui et c’est cela tout le problème. Nous ne voulons pas et n’avons pas besoin d’un président qui change de parole comme il change de vêtement dépendant du temps qu’il fait (chaud, froid, pluvieux, neigeux...) Le Sénégal a besoin d’un président qui est constant dans ses paroles et positions, en plus d’être ouvert d’esprit afin de guider le pays dans la bonne direction, à l’image du Président Ousmane Sonko. Il incarne le changement désespérément voulu et attendu par le peuple Sénégalais depuis des décennies. Votre changement de position, motivé par votre volonté immorale de briguer un troisième mandat de plus, va entrainer notre cher pays dans le chaos total.
“Être en politique” veut-il dire trahir son peuple ? Mentir à son peuple ? Trahir l’esprit de la Constitution ? Instrumentaliser la justice afin de disqualifier des candidats potentiels et légitimes ? Le peuple Sénégalais en a marre de votre façon de faire de la politique, vous et vos prédécesseurs. La façon dont vous faites de la politique est mal saine. Elle n’est basée que sur des calculs politiques et politiciens qui ne favorisent que le parti au détriment de la patrie. La façon malhonnête de nos dirigeants de faire de la politique a paralysé le pays pendant des décennies. Cette façon vulgaire et arrogante de faire de la politique n’est pas favorable au développement et tire la démocratie vers le bas.
Le flou que vous entretenez autour de la non-déclaration de votre candidature traduit votre sentiment de vouloir briguer un troisième mandat. Vous avez peut-être oublié votre position farouche contre la candidature de Wade pour un troisième mandat. Pourtant c’était dans les mêmes circonstances, sauf le nombre de mandat, limité et bloqué à 2 ans par la Constitution.
Je me demande ou est votre honneur, en voulant vous dédire et plonger le pays dans le sang et soulever un problème que vous vantait vouloir le résoudre définitivement ! Si la Constitution vous donnerait le droit a un troisième mandat, la morale vous l’interdit, vue les circonstances dans lesquels le peuple Sénégalais a manifestement montré et crié leur désaccord avec un autre mandat de trop.
Est-ce que Monsieur le Président Macky Sall, un troisième mandat vaudrait mieux que la paix ? Est-ce que vous préférez un troisième mandat à la vie de votre fils ?
Si on vous garantissait que votre fils sera tué par la police si vous forcez une troisième candidature au Sénégalais, est-ce que votre conscience vous permettrait de tenter le coup ?
Si la réponse est non, alors ne risquez pas de vivre le reste de votre vie hanter par la mort de dizaine voire de milliers de fils sénégalais dans votre conscience !!!????
C’est garanti, Monsieur le Président, que des fils sénégalais vont perdre la vie en s’opposant à votre troisième candidature.
Cheikh Mbengue
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