A Tambacounda, des responsables de syndicats d’enseignants ont vivement protesté contre la note de service supprimant la journée continue et fixant de nouveaux horaires de cours dans l’élémentaire, le moyen et le secondaire. C’était au cours d’un sit-in à l’inspection d’académie de la ville.
Une note de service en date du 29 octobre dernier définit de nouveaux horaires dans les structures scolaires de la région de Tambacounda. Elle stipule que les cours vont désormais se dérouler dans le moyen-secondaire de 8 heures à 13 heures et de 16 heures à 18 heures. Auparavant, les cours s’arrêtaient à 14 heures ou exceptionnellement à 15 heures, du fait d’un manque de classes dans le moyen-secondaire. Pour ce qui est de l’élémentaire, les cours vont démarré à 8 heures pour s’arrêter à 13 heures ou 13 heures 30, avant de reprendre l’après-midi 16 heures à 18 heures ou de 18 heures 30, les mardis et jeudis, selon qu’il s’agisse des classes de « type traditionnel » ou à double flux.
L’académie motive cette décision par le souci de « garantir la qualité qui sied à la réalisation des performances scolaires ». Elle précise, toutefois, qu’en période de forte canicule, à partir du mois d’avril, «l’application de la journée continue pourra être consécutive à la réception d’un rapport du chef d’établissement faisant l’état des lieux».
Ce document doit confirmer que l’établissement en question remplit les conditions l’autorisant à mettre en pratique la journée continue. Il s’agit, entre autres, de l’existence de blocs sanitaires répondant aux normes, de salles de classe en adéquation avec le nombre de classes pédagogiques ou encore d’une « restauration sur place à un coût supportable par les ménages souvent démunis ».
C’est pour dénoncer cette mesure que des syndicats d’enseignants ont organisé un sit-in à l’inspection d’académie de Tambacounda.
Les responsables de l’Uden, du Sels originel, du Sels authentique, du Sneel, de la Cnts/Fc, de l’Ois, du Sidels originel et des enseignants affiliés à ces formations syndicales ont pris part à la manifestation.
Pour le responsable local du Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal-Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire (Saems-Cusems), ce sit-in « n’est qu’un lancement ». Et « Si l’autorité persiste dans sa note de service, le système sera perturbé et on va aller vers le lancement d’un plan d’action », menace-t-il.
Il ajoute que les enseignements ont déjà accusé du retard avec le mouvement des élèves protestant contre l’érection d’un bloc scientifique sur le terrain de sport du lycée Mame Cheikh Mbaye.
Pour Souleymane Fickou, secrétaire général régional du Saems/Cusems, si les élèves doivent rentrer à 13 heures pour revenir à 16 heures, cela constituera une charge supplémentaire pour les parents d’élèves qui devront doubler le montant des frais de transport.
Une note de service en date du 29 octobre dernier définit de nouveaux horaires dans les structures scolaires de la région de Tambacounda. Elle stipule que les cours vont désormais se dérouler dans le moyen-secondaire de 8 heures à 13 heures et de 16 heures à 18 heures. Auparavant, les cours s’arrêtaient à 14 heures ou exceptionnellement à 15 heures, du fait d’un manque de classes dans le moyen-secondaire. Pour ce qui est de l’élémentaire, les cours vont démarré à 8 heures pour s’arrêter à 13 heures ou 13 heures 30, avant de reprendre l’après-midi 16 heures à 18 heures ou de 18 heures 30, les mardis et jeudis, selon qu’il s’agisse des classes de « type traditionnel » ou à double flux.
L’académie motive cette décision par le souci de « garantir la qualité qui sied à la réalisation des performances scolaires ». Elle précise, toutefois, qu’en période de forte canicule, à partir du mois d’avril, «l’application de la journée continue pourra être consécutive à la réception d’un rapport du chef d’établissement faisant l’état des lieux».
Ce document doit confirmer que l’établissement en question remplit les conditions l’autorisant à mettre en pratique la journée continue. Il s’agit, entre autres, de l’existence de blocs sanitaires répondant aux normes, de salles de classe en adéquation avec le nombre de classes pédagogiques ou encore d’une « restauration sur place à un coût supportable par les ménages souvent démunis ».
C’est pour dénoncer cette mesure que des syndicats d’enseignants ont organisé un sit-in à l’inspection d’académie de Tambacounda.
Les responsables de l’Uden, du Sels originel, du Sels authentique, du Sneel, de la Cnts/Fc, de l’Ois, du Sidels originel et des enseignants affiliés à ces formations syndicales ont pris part à la manifestation.
Pour le responsable local du Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal-Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire (Saems-Cusems), ce sit-in « n’est qu’un lancement ». Et « Si l’autorité persiste dans sa note de service, le système sera perturbé et on va aller vers le lancement d’un plan d’action », menace-t-il.
Il ajoute que les enseignements ont déjà accusé du retard avec le mouvement des élèves protestant contre l’érection d’un bloc scientifique sur le terrain de sport du lycée Mame Cheikh Mbaye.
Pour Souleymane Fickou, secrétaire général régional du Saems/Cusems, si les élèves doivent rentrer à 13 heures pour revenir à 16 heures, cela constituera une charge supplémentaire pour les parents d’élèves qui devront doubler le montant des frais de transport.
4 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2015 (21:24 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (23:50 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (07:23 AM)Anonyme
En Novembre, 2015 (11:59 AM)Participer à la Discussion