La synergie d’actions entre la Cosydep et le village d’enfants Sos a de belles promesses. Elle a choisi pour cadre la semaine mondiale d’action de l’année 2012 pour plancher sur la question de la Protection et de l’éducation de la petite enfance (Pepe). Dans leur agenda, figure en bonne place la prise en charge des questions afférentes à l’enfance. A l’occasion de la semaine mondiale d’action 2012, la Cosydep voit les choses en grand avec une panoplie d’ambitions.
A terme, cela devrait promouvoir le droit à l’éducation de la petite enfance, sensibiliser les acteurs autour de l’importance des programmes de protection de l’éducation et favoriser la réalisation de mesures urgentes en faveur du développement de la petite enfance.Le slogan «les droits dès le départ» est très révélateur de l’impératif qui anime les acteurs concernés. Immergée depuis 2008 dans le combat, la Cosydep a déjà tâté le pouls de la question et Cheikh Mbow, le coordonnateur national dresse l’état des lieux : «La protection et l’éducation de la petite enfance constituent les objectifs. Il a été démontré la relation étroite entre la prise en charge de la petite enfance et la qualité de l’enseignement.» Les acteurs pensent que le maillon initial que constitue le préscolaire doit impérativement être valorisé.
Les statistiques sont peu encourageantes. Cheikh Mbow explique la nécessité de booster le sous-secteur : «Un enfant qui bénéficie d’un encadrement au préscolaire a plus de chance de poursuivre ses études et les réussir. Au Sénégal des efforts importants ont été consentis mais le taux de préscolarisation est très bas, il est de moins de 10%. Sur 100 enfants en âge de fréquenter le préscolaire, seulement moins de 10 le fréquentent. C’est un problème pour nous parce qu’on a fini de démontrer son rôle primordial. C’est pourquoi il nous faut faire du sous-secteur du préscolaire une réalité. Mais il faut surtout que les parents accordent de l’intérêt au préscolaire. La case des tout-petits est une innovation majeure, mais elle a un coût exorbitant.»
Précisant le contexte et définissant la méthodologie, les parties ont échangé sur la question avant d’accoucher un plan d’actions. Au cœur même de l’enfance déshéritée, il y a une masse de laissés-pour-compte qui regroupe les handicapés. Aïssatou Cissé, conseillère à la présidence de la République a plaidé pour la prise en charge des enfants handicapés : «Il faut prendre ce problème à bras le corps parce que l’enfant est la cible idéale de tous les abus, surtout l’enfant handicapé. Aujourd’hui une large place leur est conférée et une série de lois visant à réprimer les abus portés sur eux est en cours.» La journée est clôturée par une cérémonie de remise des prix aux enfants du village Sos et de parrainage par les personnalités invitées.
1 Commentaires
Nvisage D42laborer
En Juillet, 2012 (16:52 PM)Il faut favoriser l'approche participative
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