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L’Etat prône le dialogue pour pacifier l’espace scolaire (ministres)

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L’Etat prône le dialogue pour pacifier l’espace scolaire (ministres)

Le dialogue social constitue le principal moyen du nouveau gouvernement pour trouver, en partenariat avec les organisations syndicales, les voies et moyens d’assurer "un espace pacifique" à l’école sénégalaise, ont assuré, mercredi à Dakar, les ministres Mansour Sy et Ibrahima Sall.

‘’Notre objectif c’est d’avoir un espace scolaire pacifique et pour y parvenir, il nous faut discuter avec tous les acteurs de l’Education, toutes les parties prenantes’’, a déclaré M. Sy, ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les institutions.

M. Sy, qui s’exprimait lors de la réunion interministérielle d’harmonisation, a assuré ‘’le gouvernement a décidé d’aller dans le sens de la mettre en œuvre ses engagements. Le premier pas c’est de faire du dialogue social une priorité’’.

‘’Nous sommes là pour discuter des questions que nous allons nous entretenir avec les syndicats, faire le point et évaluer le travail fait par chaque ministère’’, a dit, pour sa part, Ibrahima Sall, ministre de l’Education nationale.

‘’Le premier pas respectueux d’un partenariat, c’est de respecter la parole donnée’’, selon M. Sall. ‘’C’est par souci de tenir la parole donnée par le président Macky Sall que nous sommes là pour pouvoir démarrer le plus rapidement possible les discutions avec les syndicats.’’

Le gouvernement a reçu beaucoup de plateformes de revendications provenant des organisations syndicales, a signalé son collègue de la Fonction publique.

M. Sy a révélé que le gouvernement a étudié ces plateformes et a fait leur synthèse. ‘’Les revendications reposent essentiellement sur les accords et sur les revendications nouvelles’’, a-t-il relevé.

‘’Le gouvernement a engagé un processus pour évaluer l’impact, d’ici la fin du mois de mai, de toutes les revendications’’, a-t-il annoncé. ‘’Nous allons tenir des plénières avec toutes les organisations pour leur faire part de nos propositions et les accords convenus seront réalistes et réalisables.’’

S’adressant aux syndicats, en particulier, Mansour Sy a rassuré sur la démarche nouvelle. ‘’Nous voulons aller des négociations en sachant jusqu’où nous pouvons aller pour ne pas perdre du temps’’, a-t-il précisé.

‘’Nous voulons arriver à un espace scolaire où il n’y aura pas de frustrations et où on va discuter entre partenaires. Les problèmes sont nombreux et c’est par le biais du dialogue social que nous pouvons arriver à des solutions définitives à ces questions’’, a soutenu M. Sy.

Les deux ministres s’exprimaient ainsi en présence des représentants de leurs collègues de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (Serigne Mbaye Thiam), de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi (Aly Coto Ndiaye), de l’Urbanisme et de l’Habitat (Khoudia Mbaye), de l’Economie et des Finances (Amadou Kane).



6 Commentaires

  1. Auteur

    Yarakh

    En Mai, 2012 (01:11 AM)
    Décidément nos journalistes ne se relisent jamais, que de fautes!!!!!!!

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  2. Auteur

    Jazz

    En Mai, 2012 (07:35 AM)
    si vous voulez un espace scolaire pacifié il faut sortir à temps les actes de reclassement et d'avancement à temps pour permettre aux enseignants de pouvoir participer aux examens les actes dorment dans tiroir depuis 2 ans
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    Auteur

    Jiddo Jangde

    En Mai, 2012 (19:47 PM)
    Du mauvais usage de l’action syndicale à Matam

    Matam est un paradoxe, il concentre depuis quelques années l’un des plus grands nombres de lycées, de collèges et d’écoles élémentaires rapporté à sa population, elle fait de bons résultats aux différents examens mais c’est l’endroit où il se passe les grèves syndicales les plus meurtrières. Il est regrettable que Les dirigeants locaux des deux syndicats que sont le SAEMSS-CUSEMS et le CUSEMS n’aient aucune expérience ou background à faire prévaloir, voila de jeunes professeurs qui n’ont souvent moins d’une dizaine d’année d’enseignement, qui ne connaissent aucune règle administrative qui se voient promus comme coordonnateurs locaux de ces mêmes entités.

    Pour un OUI ou NON, ils déclenchent des mouvements de grève destructeurs et intempestifs qui font vraiment mal. Lorsque les sortants de la FASTEF réclamaient le salaire du mois d’Octobre, le SAEMSS/Matam a pris en charge cette revendication et a déclenché pendant près de deux mois des mots d’ordre de grève totale de 96/semaine toujours reconduits. Comment des gens dotés de raison ou des gens seulement sérieux peuvent-ils suivre une telle logique de terre brulée comme si l’on était dans une guerre ? Le besoin pour le SAEMSS/Matam de recruter les nouveaux sortants valait-il ce gâchis énorme ?

    L’autre bizarrerie syndicale du SAEMSS fut l’an passé après que le CUSEMS eut levé son mot d’ordre de grève en Mars, le SAEMSS a fait campagne pour dire que le CUSEMS s’était fait avoir car ils avaient levé leur mot d’ordre sur la foi d’un Procès Verbal de négociations avec le gouvernement, et, sans hésiter, des professeurs ont migré vers le SAEMSS qui a déclenché un mouvement de grève jusqu’à une semaine du BFEM. Je n’ai pas trouvé comment qualifier pareille façon de « danser sur une tombe », celle de l’Ecole.

    A Matam, la guéguerre entre SAEMSS et CUSEMS rappelle à certains égards les guerres de religions qu’a connues la France à une certaine période, les positions sont trop tranchées et je me demande si ces gens savent quelle est l’essence du combat syndical enseignant. Le bureau du SAEMSS national devrait mettre de l’ordre dans ses rangs car les mots d’ordres du SAEMSS/Matam sont tout simplement ahurissants

    Le CUSEMS a une position plus nationale sur les différents problèmes qui se posent aux enseignants, ils prennent au moins le temps d’en étudier les contours légaux, c’est pourquoi semble-t-il ils n’ont pas soutenu les sortants de la FASTEF qui réclamaient le salaire du mois d’Octobre à l’IA de Matam.

    Mais ce même CUSEMS est en grande partie responsable de tous les malheurs qui pourraient arriver aux élèves et au système éducatif cette année, leur aveuglement a quelque chose de pathétique. Leur attitude ressemble à celle de personne qui n’ont d’autre issue que la fuite en avant, tels des poseurs de bombes d’Al Qaeda encerclés qui n’ont d’autres solutions que de se faire sauter. Ils sont allés trop loin dans leur obstination et il apparait que le bons sens n’est pas la chose la mieux partagée parmi eux. Ils ont manqué de vision stratégique en ayant pas pu sentir que l’opinion les lâchait de plus en plus à cause de leur entêtement à vouloir engager le nouveau gouvernement sur des questions qu’il n’avait même pas commencé à éplucher.

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    Auteur

    Jiddo Jangde

    En Mai, 2012 (19:57 PM)
    (suite)L’autre bizarrerie syndicale du SAEMSS fut l’an passé après que le CUSEMS eut levé son mot d’ordre de grève en Mars, le SAEMSS a fait campagne pour dire que le CUSEMS s’était fait avoir car ils avaient levé leur mot d’ordre sur la foi d’un Procès Verbal de négociations avec le gouvernement, et, sans hésiter, des professeurs ont migré vers le SAEMSS qui a déclenché un mouvement de grève jusqu’à une semaine du BFEM. Je n’ai pas trouvé comment qualifier pareille façon de « danser sur une tombe », celle de l’Ecole.

    A Matam, la guéguerre entre SAEMSS et CUSEMS rappelle à certains égards les guerres de religions qu’a connues la France à une certaine période, les positions sont trop tranchées et je me demande si ces gens savent quelle est l’essence du combat syndical enseignant. Le bureau du SAEMSS national devrait mettre de l’ordre dans ses rangs car les mots d’ordres du SAEMSS/Matam sont tout simplement ahurissants

    Le CUSEMS a une position plus nationale sur les différents problèmes qui se posent aux enseignants, ils prennent au moins le temps d’en étudier les contours légaux, c’est pourquoi semble-t-il ils n’ont pas soutenu les sortants de la FASTEF qui réclamaient le salaire du mois d’Octobre à l’IA de Matam.

    Mais ce même CUSEMS est en grande partie responsable de tous les malheurs qui pourraient arriver aux élèves et au système éducatif cette année, leur aveuglement a quelque chose de pathétique. Leur attitude ressemble à celle de personne qui n’ont d’autre issue que la fuite en avant, tels des poseurs de bombes d’Al Qaeda encerclés qui n’ont d’autres solutions que de se faire sauter. Ils sont allés trop loin dans leur obstination et il apparait que le bons sens n’est pas la chose la mieux partagée parmi eux. Ils ont manqué de vision stratégique en ayant pas pu sentir que l’opinion les lâchait de plus en plus à cause de leur entêtement à vouloir engager le nouveau gouvernement sur des questions qu’il n’avait même pas commencé à éplucher.



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    Auteur

    Jiddo Jangde

    En Mai, 2012 (20:01 PM)
    (suite)Le responsable de tout ce charivari a pour nom Kalidou DIALLO, ci-devant ex-ministre du secteur qui mérite le titre peu enviable de « Fléau de la méritocratie ». Cet homme qui a traversé le système de long en large en a fait pratiquement une auberge espagnole. Il a divisé les syndicats croyant arriver à ses fins mais il a reçu la monnaie de sa pièce car il n’avait plus d’interlocuteur à cause de l’émiettement syndical qui a fini de mettre à genoux le temps d’apprentissage.

    Lui l’ancien membre du SUDES, l’un des syndicats qui ont imposé au régime du PS ce qui était devenu l’une des plus grandes victoires du mouvement syndical enseignant : La Gestion Démocratique de la carrière de ces derniers en est devenu le bourreau. Il a fait plus qu’abuser de son pouvoir discrétionnaire de nomination, avec lui c’était presque la règle, il faisait fi de toute élégance républicaine et nommait à tour de bras ses affidés à des postes de direction de son ministère, ce qui peut se comprendre quelques fois car c’est un homme politique, ce qui est inconcevable pour un homme de sa trempe avec un parcours si remarquable, c’est de nommer directement des personnes à des postes d’Inspecteur Départemental, de Directeurs d’EFI, d’Intendants dans les lycées, de Principaux de collèges et même de Directeurs d’écoles.

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    Auteur

    Jiddo Jangde

    En Mai, 2012 (20:06 PM)
    (suite et fin)Les élèves et nous leurs parents sommes les principaux perdants depuis quelques années que ces grèves « sauvages » empestent le système. Chaque année, nos gosses passent en classe supérieure alors qu’ils trainent des lacunes majeures dans certaines matières essentielles pour leurs futures carrières à l’Université ou dans le monde du travail.

    Je demande aux syndicats d’inventer de nouvelles formes de revendication si le gouvernement tarde à répondre à leur attente mis de grâce, qu’ils transmettent correctement les enseignements. On ne peut pas aspirer vers le mieux être économique et social avec une frange importante des acteurs qui sont mal formés ou qui trainent des tares irréversibles.

    L’Etat aussi doit anticiper les crises et appeler au dialogue chaque fois que de besoin. Il doit rétablir les déséquilibres créés artificiellement par le défunt régime, dire la vérité aux syndicats à tout moment et être ferme dans son bon droit car les enseignants ne sont pas les seuls agents de la Fonction Publique.

    Lors d’un récent débat sur une radio, j’ai entendu le représentant d’un syndicat du Moyen Secondaire demander la tenue d’élections de représentativité mais je pense que l’urgence est d’abord dans la reddition des comptes au niveau de tous les syndicats qui empochent les cotisations de leurs mandants sans qu’on sache vraiment où vont les sous.

    Il apparait de plus en plus que ces nouveaux syndicats tentent d’avoir le maximum de militants, donc plus de cotisations et certains de leurs dirigeants ne font que cloner les pratiques pas claires de l’ancien régime : se servir du bien commun comme instrument de promotion sociale et économique.

    L’Etat a l’obligation de fouiller dans la gestion de ces syndicats avant de penser à organiser quoi que ce soit pour jauger du poids de chacun. Poids qui est facilement connu si l’on se base sur les cotisations.

    Un grand coup de pied dans la fourmilière serait bénéfique à tout le système.

    Scolairement vôtre.

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