L’année 2012 n’en a pas fini avec son lot de surprises et de révélations. Ceux qui se trouvaient aux commandes et décidaient de l’avenir d’un pays se voient aujourd’hui exclus de la sphère du pouvoir, traqués voire jugés pour des crimes.
Des soupçons d’enrichissement illicite pèsent sur leur personne et menacent leur quiétude, leur vie de famille, leurs ambitions politiques. Et pourtant… Peu osaient parier sur une notification à ces «intouchables» d'une interdiction de sortie du territoire national, une restriction de leur liberté de mouvement. Vaquant tranquillement à leurs occupations jusqu’à un passé récent, voyageant aux frais du contribuable, nos intouchables à nous avaient fait des lignes aériennes leur second bureau, leur deuxième domicile. Voilà que par souci d’humanisme aux relents victimaires, un site internet proche d’un régime déchu se préoccupe du sort des enfants d’un ex-super-ministre «cloué au sol à Dakar». Un ex-super-ministre qui n’en demeure pas moins un citoyen et reste justiciable comme ses compatriotes, des mères ou pères de famille qui sont des milliers, pour des faits de moindre envergure, à se trouver dans les liens de la prévention, pour des semaines, des mois, des années voire des décennies.Cette indignation subite que l’on pourrait qualifier de sélective, se fait au grand jour lorsque des personnes réputées, des ‘fils de’ ont des démêlés avec la justice. Comme si la prison ne convenait qu’aux faibles, aux voleurs de poule, aux modestes et citoyens de «seconde zone». Comme si la convocation ou l’arrestation de ces «intouchables» freinait la marche du monde. Mais c’est quelque chose de rassurant pour le petit contribuable, le citoyen ordinaire qui doit beaucoup apprendre de la chute de ces colosses aux pieds d’argile, ces «inaccessibles» qu’il n’apercevait qu’à travers le téléviseur ou dans les journaux, ces célébrités dont l’entourage filtrait l’accès, faisant d’eux des demi-dieux presque, et dont l’apparence quasi-angélique n’a d’égal que la bassesse des crimes qui leur sont reprochés.Jadis très puissants, choyés, chantés et vénérés, nos intouchables à nous, ne sont aujourd’hui que l’ombre d’eux-mêmes, suscitant la pitié, la compassion, à certains égards, le rire.
Mais il leur appartient, à eux seuls, de convaincre, de prouver à l’opinion que les accusations qui pèsent sur leur personne, ne reposent, en réalité, que sur du vent.
25 Commentaires
Sf
En Novembre, 2012 (13:22 PM)Reply_author
En Octobre, 2023 (12:17 PM)Reply_author
En Octobre, 2023 (12:41 PM)Prend lexemple sonko a etè trahi
Parigo
En Novembre, 2012 (13:23 PM)Dsk
En Novembre, 2012 (13:24 PM)Salipatriote
En Novembre, 2012 (13:25 PM)Lavoixdelaraison
En Novembre, 2012 (13:26 PM)Guelware
En Novembre, 2012 (13:41 PM)Gorgorlou
En Novembre, 2012 (13:42 PM)Reply_author
En Octobre, 2023 (13:40 PM)Corbeau 3496
En Novembre, 2012 (13:46 PM)Actuellement qu"il est accuser de detournement de derniers publiques il appelle les gens au soutient.
NOUS jeunesse malsaine nous avons porter son Pere au pouvoir sans en gagner un sous , ni un travail, ni pouvoir se soigner ,ni avoir un avenir.
Alors qu"il se bat tous seule avec ses autres opportunistes et maffiosi a affronter MACKY et sa justice.
K bella sfida disent les italiens .
J"ai toujours defendu ta cause d"etre aupres du vieux comme agent regulateur mais pas comme un qui dilapider l"argent du contribuable.
POURQUOI a tu laisser faire quand nommer FARBA et tant d"autre qui n"ont meme pas un C.V pour etre un DJOUTI de marche a Tilene.
. . . . ASPETIAMO . . .
. . . Whait and see. . . .
Alexefagara
En Novembre, 2012 (13:53 PM)Slipsakhmotouko
En Novembre, 2012 (13:54 PM)Kakounakou
En Novembre, 2012 (14:12 PM)quand je vois ces gens réclamer une juridiction d’exception pour connaitre leur cas ,je me dit que un "badolo" même dans sa tombe voudra montré "son badoloisme" au moment ou ils sont traités comme les citoyens ordinaire , eux ils tentent tout le temps de montrer qu'ils sont différent du sénégalais lambda! qu'il ne peuvent être traité de la maniére , qu'il ne peuvent être dans les même tribunaux que ce des "petits sénégalais!"
au jourd'hui ce qui me frappe c'est qu'en France le passage de sarkozy devant le juge n'a fait l'objet d'aucun traitement politique, j'ai entendu personnes parler de chasse aux sorcière , ni de justice des vainqueur , mais tt le monde se refaire a la justice et a son indépendance d'appeler qui il veut, quand il veut, pour l'entendre , et le condamner si on a quelques chose a lui reproché!!
pourquoi ceci est possible en France alors que non au senegal..
parce qu’ils ont plus de "valeur que nous" , parce qu’il se font confiance, et font confiance a leurs institutions alors que nous non!
je n'ose pas y croire et je n'y croirais jamais laissons DAME JUSTICE" incarné par cette brave Dame faire son travail. et que chaque citoyen soutien cette justice pour le renforcé et lui permettre demain de pouvoir juger MACKY si nécessaire , seul le SENEGAL y gagnera, seul , la démocratie y grandira! seul la bonne gouvernance y grandira!!!
Kakounakou
En Novembre, 2012 (14:14 PM)quand je vois ces gens réclamer une juridiction d’exception pour connaitre leur cas ,je me dit que un "badolo" même dans sa tombe voudra montré "son badoloisme" au moment ou ils sont traités comme les citoyens ordinaire , eux ils tentent tout le temps de montrer qu'ils sont différent du sénégalais lambda! qu'il ne peuvent être traité de la maniére , qu'il ne peuvent être dans les même tribunaux que ce des "petits sénégalais!"
au jourd'hui ce qui me frappe c'est qu'en France le passage de sarkozy devant le juge n'a fait l'objet d'aucun traitement politique, j'ai entendu personnes parler de chasse aux sorcière , ni de justice des vainqueur , mais tt le monde se refaire a la justice et a son indépendance d'appeler qui il veut, quand il veut, pour l'entendre , et le condamner si on a quelques chose a lui reproché!!
pourquoi ceci est possible en France alors que non au senegal..
parce qu’ils ont plus de "valeur que nous" , parce qu’il se font confiance, et font confiance a leurs institutions alors que nous non!
je n'ose pas y croire et je n'y croirais jamais laissons DAME JUSTICE" incarné par cette brave Dame faire son travail. et que chaque citoyen soutien cette justice pour le renforcé et lui permettre demain de pouvoir juger MACKY si nécessaire , seul le SENEGAL y gagnera, seul , la démocratie y grandira! seul la bonne gouvernance y grandira!!!
Kakounakou
En Novembre, 2012 (14:16 PM)Rolls
En Novembre, 2012 (14:26 PM)Erre
En Novembre, 2012 (14:29 PM)Oui!
En Novembre, 2012 (14:38 PM)Kakounakou
En Novembre, 2012 (14:46 PM)A la suite des entretiens de diplomates américains et européens avec le Président Wade et le ministre d’Etat Karim Wade au sujet de la lutte contre la corruption, les Américains ont estimé, selon une dépêche diplomatique révélée par wikileaks, que le Président Wade n’avait pas la volonté de sanctionner réellement des proches qui seraient épinglés dans des malversations, en dépit des sentiments des bailleurs ou des électeurs sénégalais.Les Américains sont convaincus que le Président Wade et son fils Karim Wade ne sont pas déterminés à éradiquer véritablement la corruption dans les sphères du pouvoir. Selon l’une des dépêches de l’ambassade de Dakar, publiée par le site wikileaks, et datant de février 2010, les Américains sont convaincus que le chef de l’Etat ne va lutter contre la corruption que dans la mesure où les mesures qu’il pourrait prendre ne vont pas menacer les intérêts de ceux qui lui sont proches et qui le servent. Cette conviction est ressortie de l’entretien de près de deux heures de temps que le chef de l’Etat avait eu à l’époque avec l’ancien ambassadeur Marcia Bernicat.
Encouragé à prendre des mesures concrètes contre la corruption, le Président avait rétorqué qu’autant il était décidé à poursuivre tous les coupables éventuels, il ne se voyait pas se lancer dans une sorte de chasse aux sorcières. Ce à quoi Mme Bernicat avait répliqué en lui faisant valoir que depuis 2005, la Centif avait présenté au procureur 49 dossiers de blanchiment d’argent, dont aucun n’avait connu de suite judicaire. Un bon exemple de la volonté de l’Etat d’éradiquer ce mal aurait été d’autoriser le Parquet à engager des poursuites contre les personnes concernées. Les réticences du Président, ainsi que ses protestations de bonne foi ont dû être levées une à une, avec des arguments persuasifs, pour le convaincre que l’Etat sénégalais avait encore du chemin à faire dans la lutte contre la corruption.
La dépêche diplomatique ajoute que cette audience a été suivie très peu de temps après par un
Daba
En Novembre, 2012 (14:48 PM)Reply_author
En Octobre, 2023 (14:49 PM)Wade
En Novembre, 2012 (14:49 PM)Kakounakou
En Novembre, 2012 (14:50 PM)Les Américains ont résumé ces rencontres en signalant que certaines décisions prises par le Président Wade montraient sa volonté de lutter contre la corruption. Néanmoins, les diplomates sont convaincus que le Président Wade, ainsi que son fils Karim Wade, ne prendraient jamais des mesures à l’encontre de ceux qui dilapident les deniers publics, dans la mesure où ces gens-là sont leurs obligés. La dépêche du chargé d’affaires Jay Smith indique que le père et le fils ne semblaient pas avoir la mesure des préoccupations des partenaires étran gers sur l’acuité de ce sujet. Ni d’ailleurs de la réprobation que suscite la corruption de leur entourage dans la population, donc auprès de leurs électeurs.
La dépêche ajoute par ailleurs que les conversations ont montré que les deux travaillent de concert pour assurer leur projet de dévolution monarchique du pouvoir. Il faudrait sur ce point, rappeler ce qui a été dit plus haut, à savoir que la dépêche publiée par wikileaks date de février 2010, même si elle n’a été rendue publique qu’en décembre de la même année.
Sambabocoum1@hotmail.com
En Novembre, 2012 (15:00 PM)Paranoya
En Novembre, 2012 (15:23 PM)Néant
En Novembre, 2012 (15:29 PM)Isma
En Novembre, 2012 (16:10 PM)L'EX-PREMIER MINISTRE AVAIT CONTRECARRE SON PROJET DE MAÏSERIE ACCORDE PAR WADE - CHEIKH ISMAÏLA DIOUF : «C’est moi qui ai chassé Idrissa Seck aussi du pouvoir»
On ne présente plus le contrôleur d’Etat à la Présidence de la République Cheikh Ismaïla Diouf. Le Messager a suffisamment présenté l’homme mystique et mystérieux dont la maison et le bureau sont courus par des citoyens qui cherchent à faire sa connaissance ou à lui soumettre leurs problèmes existentiels. Le Messager a failli se noyer dans les appels téléphoniques de personnes voulant faire la connaissance de cet homme dont les révélations le concernant n’ont pas encore fini d’animer les débats dans l’opinion publique.
Cheikh Ismaïla Diouf qui revient d’une mission officielle de deux semaines en Guinée Bissau est choqué d’entendre depuis deux jours autant d’éloges infondés, d’intoxications et de manipulations de l’opinion par une presse récidiviste qui tente laborieusement de «blanchir», comme de l’argent sale, l’ex-premier ministre dont il dit qu’«il est fini». Et ceux qui tenteront de le soutenir sont en danger et se noieront avant lui. Ils finiront dans les plus brefs délais comme Abou Jahil, comme pour dire que ceux qui tentent de sauver le futur ex maire de Thiès ne lui survivront pas et sont destinés aux immondices publiques. On sait que Cheikh Ismaïla Diouf a mis fin à la carrière politique fulgurante d’anciens caciques du défunt régime Ps notamment : Jean Collin, Ousmane Tanor Dieng ou Moustapha Diagne pour ne citer que ceux là, suite à des provocations dont il était victime de leur part. On connaît la suite …
Nd.W.Seck
Avec Idrissa Seck, c’est pratiquement le même scénario, selon le disciple du Chérif Maloume Aïdara. L’ancien Ministre d’Etat, Directeur de cabinet du Président de la république était invivable à l’époque où ils partageaient les mêmes services. Idy méprisait et toisait tout le monde, mais Cheikh Ismaïla Diouf le lui rendait sans complexe … Jusqu’à ce jour, au début de cette année 2004, alors que Idrissa Seck était entre temps devenu Premier Ministre mais avait maille à partir avec le Président Abdoulaye Wade qu’il tenait pratiquement en otage. Ce jour là, le contrôleur d’Etat à la présidence était reçu en audience par le Président Wade : «le Chef de l’Etat était très satisfait de mon projet d’usine de maïserie. J’avais mis en place la société des produits agro-industriels du Sine Saloum qui compte des centaines d’actionnaires (la valeur de l’action était de 1000 Fcfa ), tous des fils du Sine et du Saloum, avec un capital de 500 millions de Fcfa déjà ficelé» révèle Cheikh Ismaïla Diouf. Il rappelle que les gens avaient ouvert des comptes d’Epargne-crédit auprès de la Mutuelle des Entrepreneurs et des Artisans sise au Village Artisanal de Kaolack qui est le partenaire privilégié de l’Association Suxali Sine Saloum dont il est le Président. Plus de 500 GIE et divers groupements affiliés à l’Association étaient déjà actionnaires de la SPAISS qui allait donner plus de 10000 emplois aux fils du Sine Saloum . Et Cheikh Ismaïla Diouf de préciser encore que « Le Président Wade était très enchanté. Il m’a révélé avec beaucoup de nostalgie d’ailleurs, que je venais ainsi de concrétiser un de ses vieux rêves qui date de 1959 alors qu’il passait son agrégation. Ce rêve portait sur la technique de la Double Planification , mais surtout sur la vulgarisation de la culture du maïs et la création des industries de maïseries pour accompagner tout en diminuant l’influence du monopole de l’arachide au Sénégal» Au cours de cette audience, le Président Abdoulaye Wade me promit de faire «financer mon projet pour 10 milliards de Fcfa par divers organismes privés spécialisés dans la prise en charge de telles activités. Immédiatement, le Président fit venir Idrissa Seck le Premier ministre et me le présenta avant de lui demander de diligenter mon projet dans les plus brefs délais et dans les meilleures conditions de réussite» explique Cheikh Ismaïla Diouf. Sur le champ, révèle le contrôleur général d’Etat que Jean Collin, avait frustré du poste de DG de la Lonase sous prétexte qu’il ressemblait à un intégriste islamiste , «Wade me mit aussi en rapport avec Ndéye Khady Guèye la Directrice du FPE , de même qu’avec la BOAD (Banque Africaine de Développement) qui allaient financer les 60 % du coût du projet. Le Fagace (fonds de garantie ) basé au Bénin et dirigé par un Sénégalais Libasse Samb se chargera de compléter le financement». Jaraama Abdoulaye Wade ! Mais c’était sans compter avec le machiavélique Idrissa Seck omnipotent Premier ministre et Tout Puissant N° 2 du Pds, connu pour son sectarisme et son mépris pour les autres, ceux qui n’appartiennent pas à son réseau. Et Cheikh Ismaïla Diouf de tomber des nues : «A ma grande surprise, un ami m’appela et m’apprit que mon projet qui avait bien avancé dans le circuit administratif, était détourné. Le projet était maintenant destiné à Thiès avec le nom d’un autre promoteur Thièssois et parent de Idrissa Seck. Je n’en revenais pas mes oreilles. Qu’allais-je raconter aux jeunes du Sine Saloum face à ce hold up sadique et hypocrite ?», se demanda t-il . Mais c’était sans connaître la nature véritable du «Cheikh». Il s’enferma la nuit du jeudi au vendredi, s’arma de son Saint Coran et décida de régler le problème à sa façon, sans tambour ni trompette. «Puisque le projet était fichu pour le Sine Saloum, il le sera aussi pour Thiès. Pire, je décidai de mettre fin aux fonctions de Idrissa Seck, j’allais le chasser définitivement du pouvoir, pour le reste de sa vie, comme avec Jean Collin et Ousmane Tanor Dieng» révéla t-il, tout en précisant «Ni Wade ni le Messager n’ont encore réussi à se débarrasser de Idrissa Seck, moi j’allai le faire. Et il partira d’ici trois jeudis au plus tard. J’ai dit : Isine boobu du taak ci aduna. Jamais à Thiès. Du am ba Yawmal Xiyaam. Et je l’ai chassé du Pouvoir , à jamais . Il ne reviendra plus . Jamais . Quel que soit ce qu’il fera. On ne se joue pas Cheikh Ismaïla Diouf !»
Aujourd’hui, avec ou sans Talla Sylla, avec ou sans la caution du Fmi et même de la Banque mondiale, Idrissa Seck est fini. Et bien fini, conclut Cheikh Ismaïla Diouf non sans ajouter avec conviction «quiconque voudra le sauver périra avant lui».
Exsopiste
En Décembre, 2012 (13:30 PM)Participer à la Discussion