Le bras de fer entre l’État du Sénégal et Eiffage, autour des négociations sur le contrat de cession de l'autoroute à péage, connaît de nouveaux développements.
Les différents points qui opposent les deux parties pour la renégociation du contrat sont en passe d’être finalisés.
Selon les informations de L’Observateur, l’État a mis en place son plan de bataille, dirigé par l'ex-Premier ministre Mahammad Dionne et Me Oumar Youm, pour entrer dans le capital au coût initial de l’action, en 2004.
En effet, l’État va entrer dans le capital en payant 10 milliards Fcfa, au lieu de 19 milliards Fcfa, la valeur actualisée nette.
Le Sénégal, qui a perdu 6 ans de dividendes, va avec cette entrée, augmenter ses recettes.
Autre acquis avec les négociations qui auront lieu ce mardi : l’augmentation du prix au mètre carré de la location sur l’emprise de l’autoroute et le changement de nom de la société concessionnaire.
Toutefois, la baisse des tarifs du péage ne sera pas abordée. Une baisse des tarifs sur l’Autoroute de l’Avenir entraînerait une baisse sur les autres axes et des pertes indirectes de recettes fiscales, selon une source du journal.
Pour cette autoroute à péage, l’un des premiers partenariats public-privé de ce genre en Afrique de l’Ouest, plus de 300 millions d’euros ont été investis par le Sénégal, les bailleurs de fonds et Eiffage.
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