Le dernier recensement de 2006 de l'Agence nationale des statistiques avait ressorti 48 000 entreprises. Au moins 4 000 petites et moyennes entreprises (PME) respectent souvent les déclarations fiscales qui sont en général formelles. Et donc plus de 4 000 dans le secteur informel.
Il devient, dès lors, important de revoir la politique de formalisation, d'encouragement des PME et des PMI, selon le secrétaire d’État chargé de ce secteur.
Devant le "Jury du dimanche" d'iRadio, il dit : "Nous avons un programme de massification, d'encouragement à la création de plus en plus de PME d'ici 2029." Et avec un accompagnement de l'État, le Sénégal peut atteindre les objectifs.
Mais les défis sont énormes. Car "si l’on se réfère aux statistiques, pour le Sénégal, c'est dix PME sur dix mille habitants. Quand on prend un exemple comme le projet des provinces de France, ils sont à presque cinq cents PME sur dix mille habitants".
Listant les défis, Ibrahim Thiam, le secrétaire d'État chargé du Développement des PME, dira qu'ils sont liés à l'organisation, à l'encadrement, à la formalisation, mais aussi à l'accès au financement. "Les gens ont l'habitude de dire que toutes les PME ont accès au financement. Or, la dernière étude de la BCEAO avait révélé que la question du financement vient en quatrième position par rapport aux besoins d'un paiement".
Le secrétaire d'État promet de sensibiliser davantage les paiements sur cette question, pousser les PME à se formaliser, à être en règle, avoir aussi une bonne politique de gouvernance, être en règle par rapport aux différentes obligations fiscales et sociales. "Nous sommes en train de voir comment aménager des espaces par rapport aux huit pôles économiques, des espaces dédiés à des zones économiques et sociales, dédiés aux paiements et aux PME. Parce que dans l'exercice de notre mission, il y a des difficultés souvent. Souvent, ils vont dans les lieux d'habitation pour installer une unité de production".
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