Le Chef de l’Etat, Macky Sall n’est pas resté insensible face à la hausse des prix des denrées et produits de première nécessité au Sénégal. Lors du conseil des ministres de ce mercredi 9 juin, le président de la République a insisté sur la nécessité de réguler « les marchés des denrées et produits essentiels aux ménages par une mobilisation des services compétents du ministère en charge du Commerce, afin d’éviter toute spéculation et veiller scrupuleusement à une stabilisation durable des prix des denrées de première nécessité y compris l’aliment de bétail. Une mission qui est du ressort du ministre du Commerce Aminata Assome Diatta. Le hic, cette dernière avait déclaré l’impuissance du gouvernement face à la hausse du prix du kilogramme de viande ainsi que celle des denrées alimentaires, il y a quelques jours.
Aveu d’impuissance du ministre du Commerce
En effet, le ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, interpellée lors de sa visite à la Fiara, avait soutenu : « Il y a de cela quelques semaines, il y a eu une hausse de l’aliment de bétail. Et naturellement, cette hausse se répercute sur le prix de la viande (…) Quand on parle de denrée de première nécessité, on pense au riz non parfumé ordinaire, on pense à l’huile en fût, à l’huile en dosette, à l’eau, l’électricité ». Pour les autres produits, par contre, ils ne font pas l’objet d’un encadrement, dit-elle, qu’ils ne sont pas véritablement nécessaires à la survie. Autrement dit, dans un pays comme le Sénégal où le commerce est libre, chaque vendeur fixe ses prix. « Quand le commerçant vend cette huile en détail, on ne peut lui appliquer la moindre sanction », avait-elle déclaré.
Sos Consommateurs dénonce l’absence d’homologation…
D’après Me Massokhna Kane, président de Sos Consommateurs, la hausse est due à l’absence d’homologation des prix de certaines denrées. «Ce n’est pas de façon officielle que les vendeurs les pratiquent. Et ceci est dû en grande partie à l’absence d’homologation des prix de certaines denrées.
D’ailleurs, cette situation résulte de la loi du marché qui, sur certains produits, échappe au contrôle de l’Etat.
Or, les vendeurs, dès qu’ils constatent un déséquilibre entre l’offre et la demande, augmentent illégalement les prix. A preuve, tous les produits qui ont connu une hausse, ces temps-ci, n’ont pas de tarifs réglementés ».
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