Pour soutenir les entreprises en difficulté du fait de la crise du Covid-19, la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) avait invité les banques et les institutions de microfinance à leur accorder un report d'échéances sur leurs prêts, pour une période renouvelable de trois mois, sans charge d'intérêt, ni frais, ni pénalité de retard.
Mais, selon les résultats d'une enquête de la Direction de la réglementation et de la supervision des Systèmes financiers décentralisés (DRS-SFD) relative à l'impact du Covid-19 sur les SFD, l'application de ces reports a négativement impacté la qualité de portefeuille de ces institutions de microfinance.
En application à la mesure de l'autorité monétaire relative aux possibilités d'accorder des reports d'échéances, rapporte le journal Le Quotidien, trois bénéficiaires de crédit sur quatre ont eu à faire la demande auprès des SFD, avec des taux de satisfaction qui varient selon le type d'activités.
Ainsi, en relation avec le niveau de défaillance, le secteur "commerce, hôtels, et restaurants" a été le plus demandeur de reports d'échéances dont les acteurs ont sollicité 84% des SFD. Il est suivi par les activités de "transports, entrepôts et communication" dont leur demande a concerné 70% des institutions interrogées.
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