Le tableau sombre peint par le Fmi sur la situation économique et sociale en Afrique de l’ouest à de quoi inquiéter. Dans un communiqué publié sur son site, ce 14 octobre, l’institution se veut à la limite alarmiste affirmant que beaucoup de pays « sont poussés sur la corde raide ». Déjà, souligne le Fonds, l’année en cours a été dure pour cette région avec une croissance au ralenti, passant de 4,7% en 2021 à 3,6 en 2022, soit une perte de plus d’un point.
En plus de la rareté des ressources financières, l’Afrique subsaharienne, ‘’déjà éprouvée par une série ininterrompue de chocs’’ est frappée de plein fouet par l’inflation au niveau mondiale. « Le renchérissement des produits alimentaires et de l’énergie pénalise les populations les plus vulnérables de la région, tandis que la dette publique et l’inflation se situent à des niveaux inédits depuis des décennies », s’inquiète le Fmi.
En plus, les perspectives ne sont guère meilleures. Le Fmi pense qu’elles sont « extrêmement incertaines » du fait qu’elles dépendent essentiellement de facteurs extérieurs. Si l’on y ajoute le contexte sociopolitique interne, les gouvernants se retrouvent entre le marteau des crises socioéconomiques et l’enclume des facteurs de vulnérabilité.
Pour sortir de ce piège, le Fmi estime que les Etats doivent non seulement ‘’créer les conditions d’une reprise durable’’, mais aussi veiller à une croissance de qualité. Ce qui indique qu’il y a eu en Afrique une mauvaise croissance. Un débat quasi éternel au Sénégal depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir et encore relancé avec la croissance annoncée à deux chiffres.
9 Commentaires
Ces organismes sont la plaie de l'Afrique.
Bonjour
En Octobre, 2022 (13:18 PM)Certes beaucoup de choses sont à améliorer mais rien d’insolubles d’autant plus que cela va dans le bon sens. En effet, la nouvelle génération qui émerge à plus que jamais pris conscience de son véritable potentiel au niveau de l’économie mondiale.
Ils savent que demain rien ne se fera sans la disposition de leur ressource à l’heure où le pétrole, le gaz, l’uranium et autres nombreuses ressources deviennent des enjeux majeurs pour faire tourner la locomotive du monde… oui l’Afrique est assise sur des ressources a foison. Ces dernières étaient laissées en self service par des gouvernements douteux et peu ambitieux pour l’avenir de leur nations. Aujourd’hui rien de tel le Mali a pris son destin en main pareil pour la Guinée et d’autres suivront… la transition sera difficile car transformer ses ressources et créer son propre marché adossée sur sa propre devise est le plus gros challenge. Mais une fois cela fait ce sera un tout autre paradigme… il faut commencer par attribuer 1 hectare par habitant et lui donner accès a l’eau, semence et outils collectif pour zone. Une fois tous les jeunes devenu entrepreneur et propriétaire de leurs ressources alimentaire on arrivera à l’autosuffisance. En parallèle mettre en place un marché parallèle au Chicago stock exchange ( déterminer nos propre tarifs loin de la spéculation). Mettre à disposition des unités agiles de recherche et développement dédiées à la transformation et à leur commercialisation. Et surtout unir les forces , ne plus parler d’Afrique de l’Ouest du nord ou du sud…. Le FMI affole lorsqu’il est affolé par le sursaut des africains dans un contexte géopolitique qui leur est favorable. C’est le moment de n’avoir des gouvernants éclairés non sanguinaire amoureux et la recherche d’un monde meilleur et en paix
Seneweb
En Octobre, 2022 (14:31 PM)