Le Sénégal et la France s’engagent à faire des Sénégalais établis dans l’hexagone de véritables opérateurs économiques dans leur pays d’origine. Ils l’ont fait savoir hier à l’occasion de l’atelier de partage sur l’« Etude sur l’accompagnement des associations de ressortissants sénégalais établis en France dans la réalisation d’investissements productifs au Sénégal ». Selon le coordonnateur de la Cellule de coordination du Programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement (Paisd), Papa Birama Thiam, depuis 2006, les Sénégalais établis en France ont créé 437 entreprises qui ont mobilisé environ 6 milliards de FCfa ayant généré plus de 2.000 emplois. Ils ont également entrepris des actions de développement dans des domaines comme la santé, l’éducation, la formation professionnelle pour une valeur de 10 milliards de F Cfa, dont les 3 milliards de FCfa par la seule épargne collective des membres des associations. Toutefois, reconnaît M. Thiam, les investissements sont orientés vers le secteur des services et les acteurs ont investi dans la seule région de Dakar sans incidence aucune dans leurs localités d’origine.
L’objectif de l’étude donc, c’est d’essayer de voir comment aider les associations des ressortissants à créer des entreprises dans leurs localités d’origine si toutes les conditions préalables sont levées. Il s’agit de leur défricher le terrain, en identifiant des zones d’investissement avec tout le potentiel de rentabilité qu’il y a dans ces zones-là. Par ailleurs, l’étude a prévu des dispositifs d’accompagnement afin de sécuriser leurs investissements. L’étude est réalisée en partenariat avec l’Agence française de développement (Afd). Pour le directeur de l’Afd, Olivier Pezet, cette initiative vise à mieux associer la diaspora au développement du pays. L’idée, c’est donc de les canaliser et de les accompagner davantage vers des investissements productifs. Il va de la formation jusqu’à l’appui technique et financier. Au Sénégal, quatre régions sont concernées par le soutien de l’Afd. Il s’agit de Matam, de Tambacounda, de Kédougou et de Saint-Louis. Selon M. Thiam, rien qu’en Île de France, on a plus de 250 associations de Sénégalais et une association peut compter jusqu’à 3.000 membres. Il estime que cet important potentiel pourrait aider à booster l’agriculture et l’agrobusiness. D’autant plus que ce secteur est appuyé par l’Afd au nord du pays et que la plupart des immigrés est de cette localité.
3 Commentaires
N'importe Quoi !
En Octobre, 2012 (12:33 PM)La police, la justice, l'Armée, les investissements lourds çà c'est son boulot.
Pour le reste qu'on laisse les gens faire.
Qu'il commence par d'interdire aux policiers de racketter les taxis et les transporteurs.
Qu'il commence par interdire le duty à l'apporche des villes comme Ziguinchor
Qu'il construise un chemin de fer sur l'ensemble du Sénégal
Qu'il facilite et accélère l'obtention des autorisations.
QU'il mette de l'ordre dans le BORDEL de nos rues qui n'en sont plus à commencer par Thiaroye et Yeumbeul.
S'il veut aider qu'ils ouvrent les vannes du crédit aux entreprises, aux associations et aux coopératives !
Qu'il commence par ceux qui sont aux Sénégal. Les Sénégalais vivant en France en profiteront aussi.
Attention risque : Une fois que les impôts en France saurons que vous avez des activités au Sénégal, ils risquent de vous demander des comptes....
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En Octobre, 2012 (17:53 PM)Mounos
En Mai, 2014 (17:13 PM)Participer à la Discussion