KEDOUGOU A SOIF D'EAU : Le Ministre Ousmane Ngon reconnaît cette souffrance et promet deux batteries de forage

Selon le ministre des Mines, ses ambitions vont plus loin que la simple lutte contre la pauvreté. Le ministre présidait l'atelier « sur les modalités d'exécution du programme social minier » à Kédougou. A en croire le Ministre, les fonds sociaux évalué à 3,5 milliards viennent en appoint aux besoins des populations de Kédougou. Selon le Ministre Ousmane Ngom, cet atelier constitue une suite logique pour un bon travail et le recensement des besoins des populations. Il a expliqué à l'assistance les objectifs du programme social minier qui s'étend sur cinq années et vise la mise en place des infrastructures, sanitaires, routière…, le désenclavement de la région, la sensibilisation des acteurs sociaux, le renforcement des capacités et la valorisation des activités génératrices de revenus pour un bon développement. Sur le porbléme de l'Eau dont sont confrontées les populations depuis quelques mois, le ministre promet d'y apporter une solution avec le ministre en charge de l'Hydraulique avant de reconnaître la souffrance des populations qui souffrent d'un manque criard d'eau en cette période de canicule. Le ministre promet des solutions d'urgente à cette question d'eau avant que des solutions durables puissent être trouvées. Il a déclaré aux populations que deux batteries de citerne et de forages seront installées à Kédougou. Par ailleurs le représentant des étudiants de kédougou à Dakar ont réceptionné des mains du ministre, les clefs d'un immeuble entièrement équipé destinés à tous les étudiant de l'Université Cheikh Anta Diop. Maître Ousmane Ngom a procédé à l'inauguration de la Cellule de développement géologique et minier qui aura un rôle de contrôle et de suivi des opérations minières . Le potentiel minier de la région couvre une superficie d'environ 31.000 Km2. Les différentes réserves de minerais estimées sont : 800 millions de tonnes de minerais de fer de ‘'bonne qualité'', 50 tonnes d'or à Sabodala, 345.545 tonnes prouvées de marbre et 1.067.148 tonnes estimées à Ibel, Ndébou et Bandafassi où six variétés on été identifiées.