Pour ceux qui ne le connaissent pas, BOUR SINE Coumba Ndofen fût un grand homme, le roi du SINE. Un vrai patriote qui dénonça le complot de Mbakhan contre Cheikh Ahmadou Bamba. Il demanda ainsi l’autorisation à ce dernier de protéger sa demeure pour empêcher l’aboutissement de ce plan machiavélique pour le compte des colons français. Demba War SALL, quant à lui, fit le contraire en soufflant aux occupants d’alors les secrets pour « couper la tête » de son proche collaborateur Lat DIOR DIOP, le Damel du Cayor.
Nous voyons donc, a l’issu de cette brève présentation, deux types de personnalités différentes : la première fait preuve de patriotisme et de justice sans commune mesure, et la seconde, d’un anti-model pour ne pas dire traîtrise dont l’Afrique et le Sénégal en particulier souffre jusqu’à maintenant.
Par ailleurs depuis quelques années nous avons assisté à l’apparition d’un nom sur la scène public au Sénégal : Me El Hadj Diouf.
Il est avocat, chef d’un parti politique quasi-inexistant, mais plus connu encore pour défendre un ancien président qui a fuit son pays pour le Sénégal, car commettant, dit-on, beaucoup d’exactions sous son magistère. Cela est-il vrai ? Ne maîtrisant pas la situation, nous nous gardons de faire des commentaires… Il est aussi « le député du peuple », s’autoproclame t-il.
Pourtant, cela fait quelques mois seulement, ce même homme, le soi-disant « député du peuple » a tourné le dos à ce dernier, si une fois, il a plaidé sincèrement pour sa bonne cause, pour défendre les intérêts du trio (déguisé plainte de Timis). Ceci face à une évidence avérée à travers des documents authentiques qui ont inondé la toile de sorte qu’il n’est point difficile de prouver que le peuple sénégalais a été complètement oublié lors des signatures de contrats pétroliers et de décrets d’approbation.
Il est même allé jusqu’à exhumé un décret, selon lui, dépourvu de numéro, et surtout non publié au journal officiel, dans le seul objectif de décharger Macky SALL et son frère. Et visiblement, malgré l’avocat qu’il est, il ne se gène guère de publier ce document qui n’a aucune valeur juridique, devant les preuves irréfutables détenues par la défense. L’affaire est pendante et l’avenir nous édifiera…, qu’il soit proche ou lointain.
En outre concernant la situation en Gambie Me Diouf refait surface et retrouve encore ces vieux démons dans une déclaration scandaleusement émaillée de belles phrases sans fondement juridique, mais dangereusement vraisemblable sur leurs formes pour impressionner et surtout capter le profane en droit. Il se permet ainsi de se ranger derrière le Président Jammeh sous deux simples prétextes très légers :
• Les 40 et ...% qui sont pour Jammeh méritent le respect (même si personne n’a jamais dit le contraire)
• Jammeh était d’accord et la commission lui a signalé des irrégularités et maintenant …
Mais pendant ce temps, où sont les 50 et …% majoritaires restant ? Où est la commission électorale indépendante ? Où est la constitution gambienne ? Ne méritent ils pas de respect ?
Plus grave encore, il soutient que la cours suprême existe pour la seule et simple raison qu’Adama Barrow s’est présenté au présidentiel. C’est comme si c’est la cours qui donnait les tickets d’entrée dans la compétition présidentielle, au point que nul n’y rentre sans la voir et l’accepter d’abord. Ceci est loin d’être un argument technique, pour l’avocat qu’il est. C’est même indigne d’un homme de justice.
Ainsi cela montre clairement que l’homme se croit être plus intelligent que tous, et que, pour lui, les sénégalais ignorent le droit à tel enseigne qu’il pourrait se permettre de créer des preuves à partir du néant, dire une chose et son contraire, le défendre sans aucune difficulté. Un grand orateur bavard et confus (mélange sa casquette d’avocat et de député), une grande gueule qui s’en sort toujours avec de belles paroles dépourvues de sens qui sortent à haut débit. C’est ainsi qu’il écrase souvent ses interlocuteurs, à l’exception d’un certain Gaston MBENGUE qui a été plus tenace que lui, et l’a calmé très rapidement.
Cependant la commission électorale a été, quelles que soient ses erreurs, crédible, car ayant, quand même, la grandeur de les reconnaître et d’en faire une correspondance à Jammeh, bien qu’il reste toujours perdant, d’après elle. Mais le dictateur qui n’a jamais eu le sens de la justice, encore moins de la démocratie saute sur cette occasion et prend une décision unilatérale de réorganiser une élection. Ceci avant même de comprendre plus tard qu’il n’a plus le pouvoir de décision sur cela. Il décide, alors, de faire recours devant une juridiction inexistante car vidée de ses magistrats par ce même homme. Il se retrouve donc tomber dans son propre piège, car jusque là, il a été le seul et unique acteur.
Par conséquent nous aimerions bien que Me Diouf, en sa qualité de technicien de droit, explique au monde entier comment une institution pourrait exister sans les hommes qui l’animent, et donc une juridiction sans juge ? Nous le défions de nous en donner une, validée par des textes constitutionnels dans ce monde quel que soit le pays. Nous croyons que, si c’était un sujet de dissertation Me Diouf rendrait une copie vierge ou, comme il en est très professionnel, des « blablas » sans fondement. Et il le sait pertinemment, sa mauvaise foi est totale.
Donc vu son comportement sur l’affaire Pétro-tim, sa collaboration sur l’affaire Karime WADE aussi bien sur le procès que sur sa libération, même si nous sommes loin de le défendre, et en fin sur la situation politique gambienne, j’attire l’attention de tout le monde sur deux choses : l’homme se prépare, non seulement, pour d’éventuels milliards de Jammeh, mais surtout pour être cohérent avec lui-même au cas où il défendrait Macky en 2019.
L’homme dit rarement ce qu’il pense, il est très stratégique, sournois et dangereux. Il peut voir la vérité en face, « fermer les yeux » et avoir le courage de défendre sa position, aussi infondée qu’elle puisse paraître. Les « NGOR », les « DIOM » et tout autre concept de ce genre l’intéressent très peu. Il serait même, peut-être, content de voir cette contribution, du simple fait qu’on parle de lui. Il est très bas dans ses comportements et son état d’esprit de manière générale « NIT KU DOYADI ».
Nous nous posons donc la question de savoir quel lien de sang pourrait y avoir entre Me Diouf et BOUR SINE ? Car comme nous l’avons dit plus haut ce sont deux personnalités diamétralement opposées. Et si ce n’est le nom, l’homme n’a visiblement rien de commun avec ce Grand Roi. Et nous dirions plutôt petit fils des deux autres.
Votre compatriote
Moussa NDIR
13 Commentaires
Siiw
En Décembre, 2016 (14:39 PM)En définitive,l'homme est tout simplement bas,je vous emprunte le terme:« NIT KU DOYADI ».
Sakaolack
En Décembre, 2016 (14:41 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (15:20 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (15:55 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (18:51 PM)Ciré Ba
En Décembre, 2016 (19:54 PM)Je vous renvoie á Sanor THIAM du Saloum, Ngathie FALL du Cayor, ou encore Cire LY du Fouta. Ils sont restés digne.
Serigne Touba
En Décembre, 2016 (03:49 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (08:54 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (12:23 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (14:17 PM)Manu Chao
En Décembre, 2016 (16:54 PM)Tout ce que vous rapportez sur le personnage est vrai. Par contre l allusion aux figures historiques que sont Bour Sine ( même su dé maamam la ) et Demba Waar Sall n a pas lieu d être, car, de mon point de vue, c est lui faire trop d honneur qu il ne mérite pas. Demba Waar Sall puisse être un personnage controversé, je peux vous l accorder, par contre l estampiller de facon irrevocable du cachet de traitre, je me garderais de le faire, tout autant je m interdirais de le rabaisser au niveau d Elh. Diouf car il etait vraiment, et de très loin, plus grand que Elh. Diouf. C est vrai qu une certaine caricature historique nous rapporta toujours le personnage comme celui qui " vendit Lat Dior " mais quand on y regarde de près la relation entre les deux hommes etait d une complexité que même les acteurs de l époque ne saisissaient pas tout à fait. Demba Waar est l un des personnages les plus enigmatiques de l histoire du Senegal, nous ne pouvons et ne devons pas, de lui, retenir l homme qui défit Lat Dior sans nous rappeller qu il fut l homme qui fit Lat Dior jusqu à en faire roi. Je m arrête là.
Sen
En Décembre, 2016 (18:16 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (08:33 AM)Participer à la Discussion