La Culture des Sens
Entretien avec Mame Diarra, la blogueuse
?(Première Partie)
Par A. Aziz Mbacké Majalis
Le terme « sentir » semble de nos jours posséder, dans le langage populaire, une signification assez singulière qu’il nous paraît intéressant d’analyser. Tiré du jargon franco-wolof en vogue, surtout chez les jeunes sénégalais, on le retrouve de plus en plus dans des expressions populaires du genre « Loolu laa sentir » (C’est ainsi que je le ressens), « Defal loo sentir » (Fais ce que tu ressens et ne t’occupe pas des autres), « Moom laa sentir » (C’est lui que j’aime) etc.
Ce genre d’expressions à la mode (dans les médias, sur Facebook etc.), nous semble être un prolongement assez significatif d’autres formules choc ayant contribué, surtout à partir des années 90, à modeler profondément la mentalité des nouvelles générations et de leur aspiration à se dégager progressivement des pesanteurs sociales, culturelles, politiques et religieuses. Conceptions et concepts qui s’inspirent des modèles exaltés par la mondialisation, à travers le showbiz, la culture hip-hop, l’Internet etc. : « Boul faalé » (T’en occupe pas), « I don’t care » (Je m’en moque), « Y en a marre », « Ku mu neexul toppal feulé » (T’as qu’à aller voir ailleurs, si ça te plaît pas), « Noo ko yeugee » (Fais comme tu le sens), NTS (Nouveau Type de Sénégalais) etc.
?Il est connu que la jeunesse fut très souvent, dans l’histoire de l’humanité, le moteur de bouleversements socioculturels majeurs ayant jusqu’ici fait évoluer le monde. En remettant en cause certains schémas de pensée hérités des générations précédentes, fut-ce par la révolte, quelques fois salutaire, contre l’arbitraire et les traditions dénaturées, la jeunesse symbolise, par essence, l’avenir. Un avenir qu’elle est appelée à s’approprier et à remodeler sans cesse, grâce à la vigueur de ses actes, de sa pensée, de sa propre vision. Serait-ce en s’opposant aux aînés généralement plus soucieux de fidélité que de mouvement, de conservation que de rénovation du système. Ce progrès, souvent nécessaire à la perpétuation de l’espèce, ne manque cependant pas, quelques fois, de créer des dysfonctionnements susceptibles à terme, non canalisés et mal pensés, de remettre en cause la nature même et le sens profond de cette humanité. Le sentiment de révolte, né du désir de justice et de liberté coulant en chacun d’entre nous, semble ainsi constituer à la fois la sève nourricière et le fatal poison de la vie. Surtout lorsqu’il s’inspire de systèmes de pensée extrêmement puissants, à l’instar de l’idéologie matérialiste moderne, dont l’une des forces majeures réside dans son prodigieux potentiel d’attraction et une omniprésence instantanée, visible ou subliminale, dans notre vie de tous les jours.
Chez les jeunes sénégalais, « sentir » renvoie en général au « sentiment », souvent « positif », car « sincère » et authentique, reflétant leur « vraie » personnalité et leur « franchise » sans détours. Tout en s’opposant à l’hypocrisie, au mensonge et à la fausseté que symbolise, à leurs yeux, le « masla » sénégalais qui a gangrené tout le « système ». En rétorquant « Loolu la sentir » (C’est ainsi que je le ressens) aux détracteurs contestant leurs choix vestimentaires, comportementaux, culturels, sexuels, ces jeunes (ou même, de plus en plus, d’adultes) adoptent une attitude idéologique dont ils n’entrevoient en général que l’esprit d’autonomie et d’individuation sociale, sans souvent réaliser toutes ses implications socioculturelles et même spirituelles. Pour illustrer de façon très simple cette situation nous ayant depuis toujours semblé assez singulière et même ambiguë, l’on se contentera de relater une intéressante discussion que nous eûmes récemment avec une jeune et très célèbre blogueuse sénégalaise. Echanges nous ayant d’ailleurs convaincu de rédiger la présente réflexion. Un exemple parlant, comme on dit, valant en effet plus que mille mots…
?Lorsqu’elle nous exposa, au cours de notre entretien, digne, ma foi, d’une véritable maïeutique socratique, sa vocation à toujours faire ce qu’elle « sentait » en elle-même, sans tenir compte de l’avis des autres, nous l’interrogeâmes sur ses motivations et sur ce qu’elle entendait exactement par « sentir quelque chose ». Pour elle (nous l’appellerons Mame Diarra, ou plutôt « Diara-Web », pour faire plus « moderne » et mieux nous conformer à la personnalité numérique qu’elle veut se donner), pour Diara-Web donc « chacun se doit de ne faire que les choses qu’il ressent » et de ne pas se soucier outre mesure du qu’en dira-t-on. En d’autres mots « Laisser les gens parler, avancer dans la voie que l’on s’est tracé, sans regarder dans le rétroviseur. Le choix d’une personne ne regardant qu’elle, les avis de la société importent peu. L’essentiel, c’est d’être bien dans sa tête et de s’accepter tel que l’on est. Tant pis si l’on ne plait pas à tout le monde. L’essentiel est d’être en accord avec soi-même, tout le reste n’ayant aucune importance. Car on risque fort d’être malheureux en faisant toujours attention aux autres. ». Et puis « Sénégal, nit gni da gnou lay tardeel… » (Ecouter les gens, dans ce pays, t’empêche d’avancer). Exemple : au moment de sortir, elle choisit toujours de se coiffer et de porter les vêtements qu’elle « sentait » le plus. Qu’ils plaisent ou non aux autres, qu’ils les jugent décents ou non. En quoi d’ailleurs cela les regardait-t-il ? « Khanaa bari jot rekk…» (N’ont-ils pas d’autres chats à fouetter ?). Et puis n’y avait-il pas d’autres choses plus graves dans ce pays, s’ils tiennent vraiment à discourir ? Quelle manie que de s’occuper de la paille d’autrui tout en oubliant la poutre dans ses propres yeux ! Ainsi Diara-Web n’acceptera-t-elle jamais que l’on s’immisce dans sa « vie privée », en lui dictant ses choix vestimentaires, ses attitudes, ses fréquentations (comme ses copines qui fument ou boivent), en un mot ses « sensations » et choix de vie qui, en fait, ne regardaient qu’elle. Quid des parents alors ? « Kham nga rekk, pa bi ak mère bi mooy loolou quoi… » (Traduction approximative : On essaie de se débrouiller comme on peut avec leur autorité). C’est-à-dire, en langage adulte plus clair : jeu de cache-cache avec l’emploi du temps, SMS discrets rapidement effacés, RV inbox sur Facebook avec les copains etc. Pour Diara-Web, la liberté constitue un don du ciel dont il revenait à chaque être humain de jouir autant qu’il jouit de la raison. La privation de cette liberté, en aliénant l’homme et en le mettant à la merci de toutes les injustices, dépossède celui-ci d’une parcelle capitale de son humaine condition. Et il fallait, pour Mame Diarra, reconnaître que la société sénégalaise, de par ses contradictions, son « hypocrisie » et ses dérives se perpétuant sous couvert de la tradition ou de la religion, s’oppose souvent à cette aspiration légitime des jeunes vers la liberté, l’indépendance d’esprit et le progrès…
Après avoir patiemment écouté son ardente plaidoirie, nous ne pûmes nous empêcher de lui poser un certain nombre de questions. Bien que reconnaissant la nécessité, quelques fois dans la vie, de ne pas se laisser détourner d’un noble objectif par les autres, sans une raison valable, et de mettre en valeur ses dispositions et aspirations propres, ne faudrait-il pas à Mame Diarra mitiger la valeur absolue qu’elle semblait donner à ses « sensations » par rapport au jugement des autres ? Pour préciser davantage notre pensée, nous l’invitâmes à réfléchir sur quelques cas d’école assez concrets et de nous y donner son avis. Ce à quoi elle consentit avec un certain intérêt, experte avérée en débats intellectuels dont le sens de la répartie et de l’argumentaire logique étaient bien connus dans ses blogs et brillants com’. Bon. Sachant qu’elle ne saurait logiquement dénier aux autres la liberté de choix qu’elle leur réclamait en ces termes, elle serait, en principe, obligée de reconnaître aux autres le droit de se comporter eux aussi selon leurs propres « sensations », sans tenir compte de ses avis, n’est-ce pas ? OK. Bon. Que dirait-elle si sa mère (qu’elle aimait et respectait plus que tout au monde) décidait, du jour au lendemain, de sortir avec des tenues plus indécentes même que les siennes, sous l’argument que c’est ce qu’elle « ressentait » désormais ?
Diara-Web sembla un instant hésiter. Prise de court par ce cas inattendu (et assez choquant, il est vrai, bien qu’elle tenta de le dissimuler), il lui fallut pourtant s’enfoncer davantage, ne serait-ce que pour rester sur la corde raide de sa logique. Assez intelligente pour prévoir que le seul argument de l’âge ou même de la responsabilité parentale ne saurait suffire à ce niveau de débat. Aussi dut-elle acquiescer à demi-mot : « Ben, si c’est ce qu’elle ressent vraiment… » Ah ! Cela voulait donc dire, dans cette même lancée, qu’elle accepterait aussi sans aucune réticence ou état d’âme que sa chère maman devienne danseuse dans les clips obscènes (comme il en pullule à la télévision sénégalaise) ? Ou même, pourquoi pas ?, qu’elle opte pour le métier de mannequin, acceptant de défiler à demi nue sur les estrades du monde entier ? Et de se faire ainsi photographier par les paparazzis, la cigarette à la bouche, sirotant placidement, en « galante compagnie », une coupe de champagne dans un célèbre dancing de la place ? Ou même trainant ivre morte dans une boîte huppée comme y excellaient ses congénères mannequins ? Photos qui seront, après coup, largement diffusées sur le net et partagées par ses amis de « face bi » sur son mur et commentées dans leurs groupes de discussion ?
Diara-Web tiqua. Ne pouvant s’empêcher de réprimer un imperceptible haut-le-corps, en imaginant la scène un brin saugrenue et même, il faut le dire, assez choquante. « Ben, ça par contre non, je l’accepterais jamais ! », finit-elle par lâcher vigoureusement. Ah bon ? Pourquoi donc ? Même si c’est ce que sa mère disait « sentir » ? Après avoir hésité : « C’est pas pareil ! Elle, elle a des enfants et doit tenir compte de leurs avis. C’est pas comme moi qui suis encore jeune et sans enfants… » Hum… Avait-elle un seul instant imaginé que le choc et la peine qu’elle avait ressentie face à certains choix potentiels de ses proches, ces derniers pouvaient aussi en ressentir face à ses propres choix en contradiction avec leurs valeurs ? Que ses parents, et tous ceux qui l’aimaient sincèrement, pouvaient aussi désapprouver et même souffrir à cause des « sensations » qu’elle se permettait d’exprimer librement sans se soucier d’eux ? N’y avait-il pas de limites subjectives à sa liberté individuelle ? Si oui, lesquelles ? Selon quelles normes intangibles ? Devait-on toujours attendre d’avoir des enfants ou des responsabilités pour contenir enfin ses « sensations » ? Que faisait-elle de la puissance des habitudes solidement ancrées, de la psychologie à la base de nos choix et comportements ? Des « résidus » de son passé, surtout envers ses futurs enfants ? Pensait-elle seulement à ces derniers et au « casier judiciaire » de leur mère qui pourrait, à chaque moment, leur être opposé (avec, surtout, l’avènement des bases de données perpétuelles du web) ? Savait-elle réellement ce que signifiait la notion de « responsabilité » ? Diara-Web semblait visiblement à court de répartie. (Aurait-elle accepté les derniers scénarii terrifiants sur sa mère que nous étions prêt à verser dans la surenchère : tel une mère qui « sent » désormais le besoin de se prostituer pour s’offrir des « fringues » plus « top », un père qui « sent » un penchant pour l’homosexualité etc. Mais nous savions au moins que, malgré sa vocation de jeune « libre-penseuse » (en réalité, d’ « apprentie-intellectuelle » du prêt-à-penser ambiant), il restait encore à Mame Diarra ce niveau minimal de kersa (pudeur) qui empêchait encore certains sénégalais de basculer dans le matérialisme ultra-extrémiste du monde moderne.)
?Un ange passa…
En réalité, sans même le savoir, Mame Diarra constitue une icône assez intéressante de l’idéologie moderne, tendant de nos jours à s’universaliser, au-delà même des religions et des cultures, fondée sur l’esprit de la « tolérance » et de la « liberté ». Du moins telles qu’explicitées par l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789, stipulant que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Idéologie plus matérialiste et individualiste que réellement humaniste, subtilement inculquée aux générations actuelles et à venir, à travers le jeu des médias et du système mondialisé qui semble même l’avoir implicitement érigée en dogme religieux. Dogme ayant même suppléé, dans la psychologie collective de beaucoup d’entre nous, les précédents dogmes des religions révélées. Ainsi, « sentir » (c’est-à-dire laisser libre cours à ses pulsions profondes et à ses « envies ») prime désormais de plus en plus sur nos « sentiments religieux » fondés sur des règles morales, des interdits et tous ces préceptes rigoureux qui empêchent de « jouir en rond ». C’est cette couche psychologique sous-jacente, à laquelle peu d’entre nous ont de moins en moins la force de résister, qui explique pourquoi aujourd’hui le fait d’être croyant ou non, d’être musulman ou chrétien, mouride ou tidiane, n’influe plus réellement sur beaucoup de nos pratiques quotidiennes et sur nos choix de vie. Et qui fait que nous ne sommes de véritables croyants qu’en fonction de l’espace et du temps, selon des moments (vendredis, Ramadan, magal, gamou) ou des lieux déterminés (Mecque, enterrement, Touba, Tivaouane) . La religion étant devenue, pour beaucoup d’entre nous, une simple boutique où l’on ne prend désormais que ce qui nous intéresse et s’accorde à nos « sens » (c’est-à-dire les facilités, le folklore etc.). Tout en y délaissant les marchandises cultuelles les plus précieuses, car plus chères et plus difficiles à acquérir. Un magasin où nous nous contentons d’acheter des emballages (« formes ») pour alourdir notre panier religieux, à défaut d’acquérir les articles (« principes ») dont ils étaient pourtant censés servir d’enveloppes. Ainsi le formatage culturel et éducatif, auquel nous sommes tous quotidiennement soumis, favorise-t-il désormais nos sensations (plus pratiques) sur nos convictions (souvent théoriques). Transformant ainsi beaucoup d’entre nous en simples « avatars » de musulmans, de chrétiens, de mourides, de tidianes etc., devenus plus des fans que de véritables adeptes. Déviation qui ne fut possible qu’avec la promotion d’une nouvelle vision, à priori, très positive de la liberté qui, toutefois et assez étonnamment, ne s’exerce qu’au-delà de certains présupposés théoriques loin d’être démontrés. A travers notamment un formatage philosophique excluant de s’interroger sur la valeur et le sens des postulats sous-jacents ou d’user son esprit critique sur leurs dogmes subtilement imposés. Grâce surtout au pouvoir de la Logique (ou du dieu de la Raison) dont le Verbe cartésien résonne désormais en nous plus fort que le Coran même et la Bible. En réalité les seuls « versets » accessibles à ces nouveaux « libres penseurs » que nous sommes en vérité devenus, et que nous écoutons « religieusement », sont les démonstrations argumentées ou conformes à cette couche culturelle qui, en douceur, sape entièrement tout sens du substrat spirituel fondamental. Résultats : les prêches classiques de vieux « barbus » et autres solennels « ayatollahs » (souvent « convertis » eux aussi, sans le savoir, à ce Nouveau Type de Religion, pour devenir des « Ouz-stars ») ânonnant des versets, hadiths et psaumes à longueur d’ondes sont devenus inopérants sur beaucoup d’entre nous.
?Surtout que, maintenant, il suffit simplement de zapper ou de cliquer pour changer de monde. Un monde où la raison des sens prime désormais sur le bon sens de la raison…
PS : « Toute ressemblance avec des personnes virtuelles, existantes ou ayant existé, ne saurait être que coïncidence fortuite ». Surtout pas certaines bloggeuses (ou plutôt bloggeurs du nom du « Vrai ») vivant à Saint-Priest (France) et qui, je pense, se reconnaitront assez facilement…
(Suite voir deuxième partie)
Extrait du Recueil « VIATIQUE DES JEUNES (DE LA MONDIALISATION) » de A. Aziz Mbacké Majalis
42 Commentaires
Sheiktijdiakhasse
En Novembre, 2013 (21:20 PM)Yeaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
En Novembre, 2013 (21:48 PM)Laz Ndia
En Novembre, 2013 (21:58 PM)Leboom
En Novembre, 2013 (22:02 PM)Sy
En Novembre, 2013 (22:08 PM)Makadaam
En Novembre, 2013 (22:21 PM)Anj
En Novembre, 2013 (22:21 PM)Genève
En Novembre, 2013 (22:26 PM)Ali
En Novembre, 2013 (22:26 PM)Honte a toi majalis !!!!!
Contente
En Novembre, 2013 (22:27 PM)Leboom
En Novembre, 2013 (22:28 PM)La question que je me pose c'est qu'est ce qu'il y a entre cet homme et vous?
Quel est le probleme pour qu'il se permet de diffamer d'apres ce que vous dites?
Si vous vous sentez attaqué sans raison alors ecliarez nous car je ne pense pas que quelqu'un qui se dit personne morale et chef religieux ou je ne sais quoi se permettrait de proferer de tels articles sur vous sans vous connaitre.
Car là il fait un dessein assez sombre sur votre personnage.
Ecoeurant
En Novembre, 2013 (22:47 PM)" Surtout pas certaines bloggeuses (ou plutôt bloggeurs du nom du « Vrai ») vivant à Saint-Priest (France)" heureusement que la charte de Seneweb precise : "pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée ou en violation avec la loi.
Ne devoilez pas les informations privées de qui que ce soit ( adresses, etc... )."
PS : Vu votre maitrise du français vous feriez mieux de relire vos collègues qui font des fautes à longueur d'articles que d'attaquer des internautes qui donne leur avis même s'il ne vous plait pas.
Fdf
En Novembre, 2013 (22:48 PM)Liti
En Novembre, 2013 (22:56 PM)Kalonji
En Novembre, 2013 (23:01 PM)Mameediarra
En Novembre, 2013 (23:12 PM)@ le boom
je pense avoir été très claire ! je ne connais cet homme ni d'adam ni d'eve, la première fois que j'ai entendu parlé de lui on m'avait averti qu'il avait écrit un interview sur moi prétextant m'avoir rencontré (chose absolument fausse)
donc je trouve normal de le traiter de MENTEUR car c'est ce qu'il est , quand on écrit des articles (c'est le 2éme je le rappelle) sur une personne en disant l'avoir interviewé raisonné et je ne sais quoi sans que celà soit vrai ça s'appelle du MENSONGE désolée mais je n'ai pas d'autres qualificatifs :)
c'est bien plus facile d'écrire un article sur une personne connue virtuellement pour en tirer profit en termes de (consultations) ! adepte de la facilité
ça ne m'aurait pas dérangé si le concerné ne se réclamait pas pieux religieux mais comme tel est le cas je ne peux m'empêcher de mettre en exergue sa mythomanie
du reste dans sa conclusion au lieu de camoufler son venin il n'a qu'à s'en prendre à celui qu'il cherche à attaquer ouvertement et il verra car le concerné saura se défendre !
Michellemarième
En Novembre, 2013 (23:19 PM)De la même manière je ne suis pas toujours du même avis que Mame diarra ou d'autres intervenants mais je défends leur présence ici tant qu'ils n'attaquent pas ouvertement la réligion ou des gens gratuitement.
merde le net c'est le dernier endroit où on peut s'exprimer dans ce pays qui est le seul qui dépasse la France niveau lobotomisation, et majalis veuxque ça cesse, au nom de quoi?
Hazil Ouma
En Novembre, 2013 (23:28 PM)@majalis
En Novembre, 2013 (23:47 PM)Latyro
En Novembre, 2013 (04:30 AM)@mame Diarra Et Az Majalis
En Novembre, 2013 (06:16 AM)le non respect des enseignements de BAMBA :Incidences sur l'image du mouridisme? Voilà par exemple un sujet sur lequel on vous attends et qui fait plus de dégâts que les commentaires de Mame Diarra et par extension les expressions que vous analysez ds votre contribution.
Vous avez une posture qui vous permet de faire des analyses sans complaisance objectives et sincères sur le fonctionnement du mouridisme actuel ceci devrait être votre priorité.
Mame Diarra on l'aime ou pas mais on ne peut lui enlever le droit d'avoir ses positions sur différents sujets.pertinente,maladroite ou que sais-je encore à chacun d'en juger selon les sujets développés et dans les commentaires si possible.
Elle ne doit en aucun cas être la cible à peine voilée d'une pseudo-analyse subjective et sans grand rendement pour le Pays.
SENEWEB n'est pas représentatif de la réalité sénégalaise mais de la réalité d'un échantillon précis de sénégalais faudrait pas faire l'amalgame cher Aziz Majalis.
Contribuons utilement.
Garouwale
En Novembre, 2013 (07:07 AM)SI L 'AUTEUR EST MUSULMAN ...je lui recommenderais de cesser de telles pratiques de denigrement ,
de tentatives intulies de villipender , et de faussement presumer du caractere de cette blogueuse ,
qui semble etre la meme qui commente sur Seneweb !
Le chapitre # 49... du Coran...Surate Al - HUJJURAT..., surtout du verset # 6...au verset #...12...,
parle surtout du sujet debattu , aujourd'hui...!
WASSALAM....a vous tous , ........et n'oubliez pas nous sommes tous des freres et soeurs qui essayons
d 'apporter une contribution positive au pays , qui nous a vu naitre... le Senegal...!
Elysee
En Novembre, 2013 (07:23 AM)Nous pouvons debattre , echanger des idees , confronter des opinions , sans pour autant
salir ou avilir les autres intervenants , par des attaques sournoises et bien inutiles !
Je ne suis pas , tout le temps en accord avec les positions defendues par Mameediarra ,
par contre je peux y repondre avec decence et tact , en evitant de la blesser , surtout !
WASSALAM....a vous tous ,...que j ' aime bien , car vous etes mes freres et mes soeurs , certes !
.....DECENCE...signifie en wolof...YEEW..., ...TEGUINE..., ...KERSA....,...MANDOU..!
NB...Ce site devrait nous rapprocher , et non nous diviser !
Dd
En Novembre, 2013 (07:56 AM)C'est facile de se cacher derriere ton ecran et critiquer
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Alphaone
En Novembre, 2013 (07:57 AM)Puis faire référence à l’attitude des parents, est en soit de la malhonnêteté intellectuelle, voire de la manipulation, en effet la liberté de pensée est loin de ce que décrit l'auteur.
Tous ça sous une couche épaisse et lourde, de morale religieuse, il est vrais que plus c'est gros mieux ça passe.
Je préfère, et de loin, ferrailler avec MameDiarra sur des sujets divers et variés en étant de son avis, ou pas, car c'est aussi ça, la vraie liberté.
Xalaas
En Novembre, 2013 (08:06 AM)Je suis tout à fait d'accord avec vous ! L'auteur pose de vraies questions à tous ceux qui pronnent cette liberté de vie qui veuille que chacun fasse ce qu'il veut de sa vie !!En général, on l'accèpte chez les autres !C'est comme l'histoire de cette femme qui a montré ses fesses à miss Diongoma !! Qui accepterait effectivement de voir sa mère en Pathial à la télé, ou de voir son père vivre son homosexualité dans le quartier ? Qui voudrait d'un père alcoolique qui tombe dans les rues tous les soirs? Question , une réponse de la part de tous ces novateurs des moeurs qui ont fait la grandeur de nos pères et grand parent ! On ne vivra jamais comme en occident !
Xalaas.
Atypico
En Novembre, 2013 (08:09 AM)Gazil
En Novembre, 2013 (08:38 AM)Latdior2012
En Novembre, 2013 (08:51 AM)@latdior 2012 Ou Xème
En Novembre, 2013 (08:54 AM)Latdior2012
En Novembre, 2013 (09:06 AM)Titi
En Novembre, 2013 (10:00 AM)Latdior2012
En Novembre, 2013 (10:02 AM)Pelé
En Novembre, 2013 (10:04 AM)non!! donc c' est faux s'il dit qu'ils lisent comme tel a été écrit sur les journaux. DONC L AUTEUR VEUT DIRE QUE SOUVENT ON FAIT DU yeufou matèye. mais chacun sait où se limite notre liberté de parole
Latdior2012
En Novembre, 2013 (10:08 AM)Vrai
En Novembre, 2013 (10:16 AM)Alan
En Novembre, 2013 (10:45 AM)Merci
L . A
En Novembre, 2013 (11:17 AM)Selon le pasteur : « Ces personnes haussent leur esprit jusqu’à un royaume transcendant de froide indifférence. Elles transforment leur rancune refoulée en hostilité contre les autre et n’inclurent ni parents, ni Dieu et encore moins personne dans leur vie »
De quoi plus tragique de voir ces introverties de WEB, comme du « Vrai ») vivant à Saint-Priest ) qui cherchent à travers le net à dissimuler leurs chagrins dans la profondeur de leur âme se métamorphosant sous le manteaux des penseurs indépendants et non-conformisme comme MAME- DIARA prétend l’être .
Ndiayde
En Novembre, 2013 (13:05 PM)Inn
En Novembre, 2013 (13:19 PM)Deguentaan
En Novembre, 2013 (23:07 PM)Rankin
En Décembre, 2013 (15:25 PM)d'ailleurs qu'un jeune veuille bien se singulariser par sa pensee libre n'apporte rien a l'humanite,c'est comme ses guides spirituels qui ont inove contre la parole de dieu en instituant des voies autre que l'islam orthodoxe. lui meme le reconnait en filigrane quand il cite le tidiane le mouride a cote du musulman et du chretien.
au total il faut etre courageux dans la vie pour adosser toute la responsabilite de ses propos, faits et gestes et non se cacher derriere un flou artistique pour insulter les autres. ce n'est pas grand monsieur majalis.
Si avec ton grand nom qui connote au senegal ,tu manques tant de courage et d’honnetete intellectuelle pour te cacher derrieres des artifices semantiques et autres semiologiques pour insulter a satiete les gens, tu donnes vraiment l’occaz a des pourfendeurs pour s’attaquer a ta famille elle-même.
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