Le Conseil des Ministres s’est, exceptionnellement, réuni ce samedi 21 septembre 2013, au Palais de la République sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky Sall, à l’effet d’examiner et d’adopter le projet de budget de l’année 2014.
Le Chef de l’Etat a indiqué au Conseil qu’il s’agissait là d’une approche nouvelle devant permettre au Gouvernement d’avoir un large échange sur le budget en cours d’élaboration et de s’assurer que les options arrêtées et le contenu, étaient en parfait accord avec sa vision et les engagements souscrits auprès des Sénégalais.
Cette démarche nouvelle, ayant pour but de mettre le collectif budgétaire en adéquation avec les options politiques définies par le Chef de l’Etat et en cohérence avec la Stratégie Nationale de Développement Economique et Sociale (SNDES), a permis aux membres du Gouvernement de définir ensemble un cadrage général du budget en cours d’élaboration, en vue de sa présentation prochaine à l’Assemblée Nationale.
Le Gouvernement a ainsi a procédé à un examen attentif des propositions, présentées par le Ministère de l’Economie et des Finances (MEF).
Le Président de la république a indiqué au Conseil que la procédure budgétaire ne doit plus être une simple opération de reconduction de crédits et d’indications de dépenses. Celle-ci doit, désormais, être un exercice de mise en relation de l’instrument politique que constitue le budget avec la politique de développement socio-économique de la nation.
Le Ministre de l’Economie et des Finances, complété par le Ministre Délégué au Budget, a présenté au Conseil les grandes options et les orientations arrêtées dans le projet de budget de 2014.
Les deux Ministres ont expliqué devant le Conseil que le projet de budget de 2014 a été élaboré sur la base d’un taux de croissance projeté à 4,6 % (2014), contre 4% en 2013.
Ils ont ainsi constaté un regain de l’activité économique soutenu principalement par les investissements dans les secteurs de l’agriculture, des infrastructures, de l’autoroute de Diamniadio, de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) à Mbour et de l’énergie (amélioration de la distribution d’énergie électrique), ainsi que la mise en œuvre des plusieurs autres projets structurants.
Les deux Ministres ont également soutenu que l’inflation devrait rester modérée. Globalement, le PIB nominal est projeté à 8008 milliards en 2014 contre 7484 milliards en 2013, soit une progression de 7 %.
Sur la base de ces données et en tenant compte de la pleine application de la réforme fiscale, les recettes budgétaires sont projetées à 1 633 milliards, les appuis et dons sont prévus pour un montant de 233 milliards (42 milliards de dons budgétaires et 191 milliards de dons projets).
Au total, les ressources budgétaires s’établissent à 1 891 milliards, en tenant compte des impératifs du développement et des options majeures du Chef de l’Etat, en particulier dans le domaine social. Le déficit budgétaire est projeté à 396 milliards (4,9 % du PIB), contre 406 milliards (5,4 % du PIB) en 2013.
Ainsi, sur la base de ce niveau de déficit, les deux ministres ont indiqué que les dépenses totales prévues dans le prochain budget ont été évaluées à 2 287 milliards.
Les dépenses courantes ont été arrêtées à 726 milliards contre 708 en 2013, soit une augmentation de 18 milliards. Cependant, les dépenses d’investissements financées sur ressources internes sont évaluées à 577 milliards, soit une hausse de 65 milliards (12,7 %) par rapport à l’année 2013.
A l’issue du débat général engagé, le Conseil a adopté le projet de loi de Finances 2014.
Le Chef de l’Etat a tenu à féliciter le Ministre de l’Economie et des Finances ainsi que le Ministre délégué chargé du Budget pour le travail effectué en un si court délai pour présenter un collectif budgétaire au Conseil.
Au titre des mesures individuelles, le conseil a pris les mesures suivantes :
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Madame Seynabou NIANG, Inspecteur Principal des Impôts et des Domaines, précédemment Directeur des Impôts, est nommée Directeur Général des Impôts et des Domaines, en remplacement de Monsieur Amadou BA, appelé à d’autres fonctions ;
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Monsieur Elimane Saliou GNINGUE, Inspecteur Principal des Douanes, précédemment Coordonnateur de la Direction des Douanes, est nommé Directeur Général des Douanes, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Makhtar CISSE, appelé à d’autres fonctions.
9 Commentaires
Weuz
En Septembre, 2013 (02:12 AM)Papi
En Septembre, 2013 (04:06 AM)il faut une gouverenance de l'economie,et ce gouvernment n'a pas de politique economique.
Balth
En Septembre, 2013 (10:51 AM)Les Dakarois dénoncent une complicité malsaine entre courtiers, Agences immobilières et huissiers
par XIBAARU le 22 Sep 2013 • 08:35Pas de commentaire
« Pour loger ici à Dakar, on te fait payer une caution de trois mois et ce, après tout ce qu’un courtier malhonnête te soutire en termes de frais de déplacement pour avoir soi-disant cherché à te trouver un logement. Pour un studio de 85 000 FCFA, tu le multiplies par trois cela fait en tout 255 000 FCFA avant d’espérer loger. Et la part d’un mois de loyer est donnée au courtier. Au nom de quoi, les choses devraient marcher ainsi », fulmine S. F. Bâ rencontré à Niary Tally.
Comme elle, des populations de Dakar interrogées estiment qu’il faut éliminer les agences immobilières et leur système de complicité avec certains agents judiciaires. Leur intermédiation n’a aucune utilité entre les propriétaires et les locataires. « Elles n’ont aucune utilité, poursuit S.F. Bâ, sinon que de voler l’argent d’honnêtes citoyens qui travaillent à la sueur de leur front. Maintenant qu’on est dans une crise économique mondiale, leur rôle d’intermédiaire créé de toute pièce par je ne sais quelle loi, va subir les conséquences de cette crise. Et je prie Dieu pour que ces agences, leurs huissiers et les courtiers sans pitié disparaissent à jamais ».
« Un soi-disant huissier s’est pointé chez moi, mais vraiment avec une promptitude extraordinaire sur ordre d’un responsable sans cœur d’une agence immobilière, certainement son complice, pour me présenter un ‘’commandement assignation en référé tendant à expulsion’’. Non seulement il n’a pas pris le temps de se présenter avec sa carte professionnelle, mais sur le papier qu’il m’a tendu, il n’y avait aucun numéro de téléphone. Comme un bon exécutant qui obéit à des ordres venant d’un mauvais type d’une agence immobilière, il m’a intimidé avec son approche pas du tout professionnelle et avec un ton qui en dit long sur le rôle d’arnaqueur et de voleur diabolique qu’il jouait. Et c’est pour se débarrasser vite de la proie que je suis après m’avoir donné l’assignation et disparaître en attendant le délai final jusqu’à ce que je parte payer et qu’ils se partagent après l’argent qu’au moins moi j’ai gagné honnêtement. Ils ne sont pas sérieux ces huissiers et leurs complices. Mais malheur à eux, car ils commencent à subir les affres de la crise économique », a déclaré G. Diatta habitant au Centenaire et visiblement très remonté contre cet huissier qui a ses yeux ne mérite qu’un châtiment exemplaire de malheur.
Même son de cloche chez Henriette Diop rencontré à Médina : « Il faut qu’elles disparaissent, ces agences immobilières et que le ministère de la justice soit plus vigilants sur les pratiques mafieuses de certains huissiers et courtiers qu’il faut même traquer pour argent mal acquis. »
La soixantaine bien sonné et dans sa sagesse, Pa Diop de Colobane déclare avec désolation : « Les choses ne marchent plus bien comme avant, parce que les gens se sont éloignés de Dieu pour entretenir des pratiques malsaines afin de gagner de l’argent malhonnêtement. Et quand c’est plusieurs personnes qui le font, cela fini par devenir une norme, mais une norme viciée. Et les autorités surtout les députés doivent parler sur le problème des loyers, en plus de la cherté des denrées de première nécessité. Aujourd’hui il y a trop de perte de valeurs. Et même certain garants de la loi civile sont corrompus et aiment l’argent facile. Mais à mon avais, agence immobilier yi, huissier yi ak courtier yi war nagnou sétat seni boop, ndax té lou way rindi thi sa loxo lay nath ! (Les agences immobilières, les huissiers et les courtiers doivent revoir leur manière de faire, car on finit toujours par payer le mal qu’on a fait à autrui). »
Balthazar xibaaru.com
Tafakan
En Septembre, 2013 (10:52 AM)Dido
En Septembre, 2013 (13:11 PM)Patch
En Septembre, 2013 (14:10 PM)Ousous
En Septembre, 2013 (15:36 PM)je vous donne quelques exemples
mame madior boye 1er minitres = batteau le kolla
mimi toure 1 er ministre =penerie d eau
el johnson president = 0 admis au bacalaureat
Khaidarara
En Septembre, 2013 (17:33 PM)Abboyaside
En Septembre, 2013 (08:06 AM)Participer à la Discussion