Le directeur de l’Agence nationale de Conseil agricole et rural (ANCAR) de la zone sud du bassin arachidier, Abdoulaye Sy, a indiqué jeudi que les pertes post-récolte (poids, valeur nutritive) du mil sont évaluées en moyenne entre 25 et 40 % de la production.
Ces pertes post-récolte, qu'il juge "énormes'', sont liés à des équipements pas très adaptés et à des techniques de battage, de vannage, de stockage, de transport non adaptés, associées à des conditions climatiques humides et physiques non favorables à la production, a-t-il expliqué.
M. Sy s’exprimait lors d’un atelier de lancement du Projet d’adaptation et de diffusion à grande échelle d’une technologie de battage manuel du mil pour la réduction des pertes post-récolte de la production en mil dans le bassin arachidier (Fatick, Kaolack, Thiès, Diourbel, Kaffrine).
Financé par le Fonds national de recherche agricole et agroalimentaire (FNRAA), à travers le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest, ‘’il vise à utiliser à grande échelle [une] suite de machines dans les cinq régions du bassin arachidier’’, a-t-il précisé.
‘’La diffusion de cette technologie de battage manuel du mil pour la réduction des pertes post-récolte permettra aussi aux producteurs de gagner en temps de travail et d’améliorer la qualité des grains’’, a-t-il poursuivi.
Il a indiqué que dans le cadre de ce projet, l’objectif est d’arriver à une réduction des pertes post-récolte du mil de 25% et 40 %, jusqu’à 5%, avec une efficacité au battage de 95%. ‘’La série de machines qui s’opèrent manuellement est testée dans quatre sites qui nous ont permis d’avoir ces rendements de 95%’’, a-t-il soutenu.
Les pertes post-récolte, en quantité comme en quantité, empêchent les producteurs agricoles de tirer pleinement profit de leur travail, tout en demeurant un obstacle à la sécurité alimentaire des exploitants, indique un document remis à la presse.
Pour apporter une réponse à ce problème, l’ONG américaine Compatible Technology International (CTI) a mis en place cette série de machines destinées à rendre plus moderne, plus rentable et plus efficace le battage manuel du mil.
L’Agence nationale de conseil agricole et Rrural (ANCAR) travaille en partenariat avec CTI, les institutions de micro-finances et les organisations de producteurs dans le cadre de la vulgarisation du Projet d’adaptation et de diffusion de la technologie de battage manuel du mil.
AB/ASG
8 Commentaires
Laye
En Novembre, 2014 (09:47 AM)La Lumiére
En Décembre, 2014 (09:44 AM)des travailleurs qui ne parlent pas beaucoup, c'est ce qu'il faut à ce pays. l'état doit appuyer davantage cette structure qui fait du bon boulot sur le terrain loin des caméras et micro.
Ousmane Mbodj
En Décembre, 2014 (10:42 AM)Maguette Niane
En Décembre, 2014 (10:43 AM)Une référence pour nous jeunes cadres qui venons de débuter. En tant que personnel de votre structure, je salut la rigueur dont vous faites preuve dans votre travail. Bonne continuation!
Agriculteure
En Décembre, 2014 (12:34 PM)Femme
En Décembre, 2014 (09:31 AM)En voilà un projet qui mérite un soutien conséquent de la part de l'Etat pour sa pérennisation. Cela permettra à nous autres FEMMES, levier de développement, de mieux jouer notre rôle en disposant de plus de temps pour mener des AGR (Activités Génératrices de Revenus). Ndakh bodieu (battage du mil en ouolof) dafa méti!!! Nous parlons en connaissance de cause!
Nous disons à M. Le Président SALL qu'il ne sera pas déçu s'il appuie et donne davantage de moyens à l'ANCAR. VIVE LE SENEGAL! VIVE L'ANCAR!
Camou65
En Décembre, 2014 (17:42 PM)Bonne continuation!
Iso
En Décembre, 2014 (17:36 PM)Participer à la Discussion