Sept personnes ont été tuées et trente blessées dimanche à Nairobi
dans l'explosion d'une bombe déposée dans un bus, à Eastleigh, un
quartier de la capitale kényane habité majoritairement par des Somaliens
et des Kényans d'origine somalie.
Plusieurs personnes ont été ensuite légèrement blessées dans des
échaufourrées qui ont éclaté, après l'explosion, non loin des lieux de
l'attentat, entre Kényans et Somaliens.
L'engin explosif "a
été déposé dans le bus avant d'exploser, il n'a pas été lancé à
l'intérieur", comme le pensaient initialement les enquêteurs, a expliqué
le chef de la police de Nairobi, revenant sur de premières
déclarations.
"Un suspect a été arrêté, il est en garde à vue et (...) interrogé, il a été blessé", a-t-il ajouté sans autres détails.
La Croix-Rouge kényane indique sur son compte twitter que sept personnes ont été tuées dans l'explosion.
Le directeur de l'Hôpital national Kenyatta de Nairobi a de son
côté indiqué que 30 personnes y avaient été admises après l'explosion.
Selon le chef de la police, "il y avait environ 25 personnes dans
le bus", mais outre les occupants du véhicule visé, de nombreux passants
ont été blessés.
Le Kenya, et notamment Nairobi, ont été
la cible de plusieurs attaques à la grenade ou à la bombe depuis que
l'armée kényane est entrée en Somalie en octobre 2011 pour combattre les
insurgés islamistes shebab.
Ceux-ci ont plusieurs fois
menacé le Kenya de représailles mais n'ont jamais revendiqué aucun des
attentats, que les autorités kényanes leur ont néanmoins souvent
attribués.
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