Il s’agit du ministère de la Défense dirigé par le colonel Sadio Camara, du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (chargé des élections) conduit par le lieutenant colonel Abdoulaye Maïga, du ministère de la Sécurité et de la protection civile (intérieur) avec à sa tête le colonel Modibo Koné et enfin du département de la réconciliation nationale dirigé par le colonel Ismaël Wagué, par ailleurs porte-parole de la junte.
Il reste à voir comment la Cedeao va apprécier une telle mesure. En effet, après le coup d’Etat, les militaires ont voulu diriger la transition, mais l’organisation régionale a opposé un refus catégorique accompagné de sanctions économiques. La junte a, par la suite, lâché du lest.
Aujourd’hui, le colonel Assimi Goïta est certes le vice-président du Mali, mais, sur exigence de la Cedeao, il ne peut pas remplacer le président Bah Ndao en cas de vacance du pouvoir. La réaction de la Cedeao qui ne voulait pas des militaires pour la transition est donc attendue au Mali où on commence à s’impatienter face aux effets de l’embargo.
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