En Côte d'Ivoire, le président sortant Alassane Ouattara est en campagne pour un troisième mandat. Il avait finalement décidé de se présenter à la suite du décès de son successeur Amadou Gon Coulibaly.
Pour rester au pouvoir en Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara compte sur son bilan. Le président sortant met en avant les investissements faits durant son dernier mandat dans les infrastructures et le développement économique. Un discours qui plaît à certains électeurs.
"Il est le seul président qui a envoyé la Côte d’Ivoire vers le progrès. Comme vous pouvez le constater, notre PIB a progressé", s’enthousiasme Ali Fofana, militant du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), au micro de France 24.
Mais selon les associations de défense des droits de l’Homme, les libertés publiques sont en recul en Côte d’Ivoire. "Nous constatons la restriction de certaines libertés. Il y a des interdictions de manifester sur la voie publique, mais quand ce sont les partisans du parti au pouvoir, nous avons constaté à plusieurs reprises qu’ils pouvaient manifester", s’étonne Willy Neth, président de la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme, interrogé par France 24.
De son côté, Alassane Ouattara, qui avait désigné feu-Amadou Gon Coulibaly comme successeur, laisse entendre qu’il pourrait laisser sa place en cours de mandat. "Ce n’est pas un mandat que j’aurais souhaité faire, je le fais par obligation citoyenne. Cela permettra de former une nouvelle équipe qui prendra la suite le plus rapidement possible", a ainsi déclaré le président-candidat à France 24.
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