Au Mali, bien qu’interdit par les textes en vigueur, l’abattage et la vente de la viande d'âne ont pris des proportions inquiétantes dans le pays. Elus, associations de défense des consommateurs tirent la sonnette d'alarme.
A Ségou, à 240 kilomètres au nord de Bamako, c’est un abattoir à ciel ouvert qui a été découvert par des élus. Ils soupçonnent l’endroit d’être le lieu d’abattage d’ânes. Ailleurs, toujours au Mali, c’est la main dans le sac que des bouchers exerçant illégalement ainsi que des citoyens voulant arrondir des fins de mois ont été interpellés. Ils tentaient de revendre d’importantes quantités de viande d’âne, présentée comme de la viande de bœuf.
Cette espèce asine serait également exportée vers des pays voisins. Cette viande d’âne et vendue moins chère que les autres viandes et elle aurait des vertus.
Seul problème, l’abattage de cette petite population à la reproduction lente est interdit par la loi malienne. C’est pourquoi les députés à l’Assemblée nationale sensibilisent alors que des associations de consommateurs maliens décident de faire le gendarme pour démasquer ceux qui sont localement à la tête de ce trafic avec des complices étrangers. Déjà cinq suspects ont été interpellés par les forces de sécurité.
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