Le gouvernement d’union nationale de Tripoli nommé le 30 mars n’a encore pas reçu l’aval du Parlement de Tobrouk. Les chances de voir l’Assemblée réunie ce mardi 14 juin pour donner ou pas la confiance au nouveau gouvernement sont minimes.
Des réunions de groupe sont organisées à l’Assemblée nationale libyenne à Tobrouk où des commissions essayent, tant bien que mal, de rapprocher les points de vue au sein d’un Parlement qui n’en finit pas d’être divisé.
Fares al Labidi s’active dans l’un de ces comités. « Il y a beaucoup de dispersions et de profondes divisions au sein du Parlement. Pour cela, de multiples rencontres sont organisées en marge de la réunion de l’Assemblée mardi, pour essayer de rapprocher les points de vue. Je pense que cela prendra plus de temps et que le Parlement n’est pas encore prêt à donner sa confiance au gouvernement », estime-t-il.
Ces derniers jours, Aguila Saleh, président du Parlement libyen, multipliait les appels aux parlementaires pour qu’ils assistent à la plénière prévue ce mardi.
Le but est d’accorder la confiance au gouvernement d’union nationale à Tripoli. C’est une étape prévue par l’accord inter-libyen parrainé par les Nations unies. Mais le vote a été plusieurs fois repoussé faute d’un quorum.
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