Les Ministres chargés des Infrastructures et des Transports du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal, réunis à Ouagadougou gles 11 et 12 janvier 2010, se sont accordé sur «la mise en place d’un corridor Ouagadougou-Bamako-Dakar en intégrant nos infrastructures ferroviaires, routières et fluviales et en supprimant toutes les barrières administratives et réglementaires afin d’assurer une libre circulation des personnes et des biens le long de ce Corridor et de franchir une étape importante dans la réalisation du corridor Dakar – Djibouti».
Ce faisant, un comité de gestion du corridor dénommé comité unique inter-états du projet de Corridor Ouagadougou–Bamako–Dakar sera mis en place.
Le comité a pour mission de la coordination, au niveau national et entre les trois pays, des activités de conception, de construction, de réhabilitation, de réalisation et de financement des infrastructures, la mise en œuvre et le suivi des actions de facilitation du transport et du transit routier et /ou ferroviaire le long du corridor.
Le comité unique inter-états a, en charge, l’identification des entraves et freins à la libre circulation des personnes et des biens le long du Corridor, notamment celles relatives aux aspects réglementaires et administratifs et à l’insuffisance des infrastructures, la conduite de toutes les actions destinées à la mise en place du cadre légal, juridique, administratif et institutionnel en vue de la réalisation du projet.
Il va, aussi, se charger de l’établissement d’une feuille de route, d’un plan d’actions ainsi que du calendrier d’exécution des différentes phases du projet, la mise en cohérence des actions afférentes à la mise en œuvre de la stratégie, des options et recommandations retenues pour la réalisation du projet, l’identification et la sélection des partenaires ainsi que la mise en place des financements et la coordination de l’ensemble des interventions relatives à la réalisation du projet, et la mise à niveau et l’intégration des infrastructures existantes et à réaliser (ports maritimes, ports fluviaux, ports secs, chemins de fer, routes et gares routières).
Les ministres ont précisé que cet accord est la concrétisation des volontés affichées des Chefs d’Etat sénégalais, malien et burkinabé.
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