Le Conseil de sécurité de l'ONU a salué dimanche la signature d'un accord obtenu grâve à la médiation de l'ONU, qui vise à mettre fin à deux décennies de conflits dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Les membres du Conseil ont sollicité la bonne foi des signataires et demandé au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de faire régulièrement état de la mise en oeuvre de l'accord ou de toute violation des engagements.
Prévoyant le déploiement d'une force internationale neutre en RDC, l'accord a été signé à Addis Abeba lors d'une cérémonie en présence de M. Ban et de représentants venus de onze pays africains, dont l'Afrique du Sud, le Mozambique, la République du Congo, le Rwanda, le Soudan du Sud et la Tanzanie.
Les discussions concernant la résolution du conflit en RDC ont rencontré un obstacle lors du sommet de l'Union africaine (UA) du mois dernier, alors que les dirigeants africains ont refusé de signer l'accord de paix proposé par l'ONU, qui visait à mettre un terme à cette crise ayant laissé des centaines de milliers de Congolais sans abri.
Cependant, les participants ont enfin réussi à s'entendre sur le déploiement de la Force multi-nationale neutre intégrée à la Mission de l'ONU en RDC.
Au total, 4 000 hommes seront déployés par l'ONU en tant que "brigade spéciale" afin de stabiliser la situation en RDC.
Les 15 membres du Conseil de sécurité ont aussi louangé M. Ban et les dirigeants de la région, tous engagés à trouver une solution face au défi en RDC, sur la base du dialogue et de la coopération.
Les dirigeants de la région des Grands Lacs se sont réunis à plusieurs reprises depuis juillet 2012, trois mois après une insurrection lancée par le groupe rebelle "le Mouvement du 23 mars" (M23) au Nord-Kivu dans l'est de la RDC.
Les rebelles du M23 se sont emparés de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, puis se sont retirés de la ville l'année dernière en échange de l'ouverture des négociations.
Les troubles dans le pays ont entraîné le déplacement de 475 000 personnes à l'intérieur des frontières, et la fuite de 75 000 personnes vers le Rwanda et l'Ouganda voisins.
Reuters
1 Commentaires
Weekh
En Février, 2013 (16:29 PM)un beau pays, propre, agréable à vivre.
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